Peut-être un nouveau sujet qui j'espère va très vite s'enrichir...
Voilà en quelques lignes les régiments et services qui se trouvaient à Bordeaux juste avant la guerre.
Quartier général du général commandant le 18e C.A..
Directeur du service de l’intendance du 18e C.A..
Directeur du service de santé du 18e C.A..
Directeur de service vétérinaire du 18e C.A..
Général inspecteur des formations de réserve.
Général commandant la 35e D.I..
Général commandant la 70e brigade.
144e R.I. ( E.M. et 2 bataillons).
( 3 compagnies se trouvaient à Blaye et une à Royan)
58e R.A.C. (E.M. et 12 batteries).
18e escadron de train (E.M. et 3 compagnies).
18e section de secrétaires.
18e section de commis.
18e section d’infirmiers.
18e section de gendarmerie.
Direction du génie.
Hôpital.
Magasin de vivres.
Magasin général d’habillement et de campement.
Conseil de guerre.
Prison militaire.
Troupe coloniales.
7e R.I.C.
Annexe de dépôt des isolés.

Le 2 août 1914 : l’ordre de mobilisation est lancé. Le 7e régiment d’infanterie coloniale tient garnison à Bordeaux (caserne Xaintrailles).
Il est commandé par le colonel Mazillier dont l’adjoint est le lieutenant-colonel Dudouis. Le 1er bataillon est sous les ordres du commandant Sévignac. Le 2e est commandé par le chef de bataillon Savy, le 3e par le chef de bataillon Bernard. Le 7 août 1914 le 7e R.I.C. s’embarque à la gare de la Bastide.
Extraits de la conférence « L’université de Bordeaux et la guerre »
de Paul COURTEAULT. Faite à l’Athénée le 4 mars 1918
« L’histoire de la participation de l’université de Bordeaux commence le 2 août 1914. Les locaux furent mobilisés en même temps que les maîtres et les étudiants. Le dimanche 2 août, à 5 h 00, le 2e bataillon du 7e colonial prenait possession des facultés des sciences et des lettres ; Il partit dans la nuit du 7 au 8, au milieu de l’émotion qui partout accompagna le départ des soldats à la frontière. Les coloniaux furent remplacés du 15 août au 1er septembre, par des bataillons de zouaves arrivant du Maroc et par des territoriaux de la région. Une compagnie du 144e R.I.T. et la 18e section des C.O.A.cantonnèrent à la faculté de droit ; la faculté de médecine hébergea le 344e R.I. et le dépôt commun du 144e R.I..

Les hommes couchaient sur la paille, dans les vestibules, les couloirs, les amphithéâtres. Ils faisaient leur toilette et leur cuisine dans les cours. Un bœuf fut dépecé devant le tombeau de Montaigne. Les zouaves mirent dans nos paisibles locaux la note vibrante de leurs chéchias rouges et de leur clairon. Il leur arriva de danser dans l’institut de géographie…
Le 6 septembre 1914, les soldats cédèrent la place aux ministères. Le gouvernement venait d’arriver à Bordeaux. »
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Bien cordialement.
Denis