Voici le même cliché légendé, si cela peut aider :
Bonne journée.
Cdlt.
Identification de pièces d'artillerie !!!
Re: Identification de pièces d'artillerie !!!
Bonjour,
Voici le même cliché légendé, si cela peut aider :
Bonne journée.
Cdlt.
Voici le même cliché légendé, si cela peut aider :
Bonne journée.
Cdlt.
Re: Identification de pièces d'artillerie !!!
Bonsoir,
Je suis tombé par hasard sur le même cliché présenté au début du post.
Voici la légende qui y est donnée !
On parle de matériels anglais si je comprends bien.
Bonne soirée.
Cordialement.
Re: Identification de pièces d'artillerie !!!
Bonjour,
Le canon de 57 mm Maxim-Nordenfelt illustré en début de sujet est bien de conception anglaise.
Comme il a été dit plus haut, il a été adopté par la Belgique qui le nomme 5,7 cm modèle 1888 et par la Russie qui le nomme 5,7 cm modèle 1892. Ces matériel sont utilisés dans les forteresses.
Les variations de raison sociale des grands constructeurs sont nombreuses dans tous les pays.
Ainsi, pour la Grande-Bretagne:
-en 1888, la société Maxim de Londres fusionne avec la société Nordenfelt de Londres pour créer la société Maxim-Nordenfelt. A noter que la société Nordenfelt de Paris a un autre statut!
-en 1897, la société Vickers absorbe la société Maxim-Nordenfelt pour créer la société Vickers, Sons and Maxim limited.
Et ce n'est pas fini!
A noter aussi que la légende allemande de votre photographie confirme que les matériels qui nous intriguaient en début de sujet sont bien des chevalets de tir pour fusées éclairantes ("Leuchtraketen-Gestelle").
Cordialement,
Guy François.
PS: affaire à suivre car j'attends un nouveau livre russe centré uniquement sur l'artillerie de la Grande Guerre.
Le canon de 57 mm Maxim-Nordenfelt illustré en début de sujet est bien de conception anglaise.
Comme il a été dit plus haut, il a été adopté par la Belgique qui le nomme 5,7 cm modèle 1888 et par la Russie qui le nomme 5,7 cm modèle 1892. Ces matériel sont utilisés dans les forteresses.
Les variations de raison sociale des grands constructeurs sont nombreuses dans tous les pays.
Ainsi, pour la Grande-Bretagne:
-en 1888, la société Maxim de Londres fusionne avec la société Nordenfelt de Londres pour créer la société Maxim-Nordenfelt. A noter que la société Nordenfelt de Paris a un autre statut!
-en 1897, la société Vickers absorbe la société Maxim-Nordenfelt pour créer la société Vickers, Sons and Maxim limited.
Et ce n'est pas fini!
A noter aussi que la légende allemande de votre photographie confirme que les matériels qui nous intriguaient en début de sujet sont bien des chevalets de tir pour fusées éclairantes ("Leuchtraketen-Gestelle").
Cordialement,
Guy François.
PS: affaire à suivre car j'attends un nouveau livre russe centré uniquement sur l'artillerie de la Grande Guerre.
Re: Identification de pièces d'artillerie !!!
Bonsoir et merci pour votre message.
Il reste toujours le mortier de tranchées à identifier, si jamais...
Bonne soirée.
Bien cordialement.
Il reste toujours le mortier de tranchées à identifier, si jamais...
Bonne soirée.
Bien cordialement.
Re: Identification de pièces d'artillerie !!!
Bonjour à toutes et à tous,
Après sa libération, il est retourné en Russie (1918 ?) où il n'a pas participé à la guerre civile. En décembre 1920, à Yalta, il a été assassiné par les bolcheviks.
Le General der Infanterie Hermann Kusmanek von Burgneustädten a commandé la défense de la Forteresse de Przemyśl (Festung Przemyśl) lors de deux sièges russes (17.09.1914 - 10.10.1914 et 05.11.1914 - 23.03.1915). Obligé de se rendre, il a ordonné de faire sauter des canons et munitions, des forts et des ponts sur la rivière San. Après son retour de la captivité russe, il a été traduit devant ... un conseil de guerre et acquitté.
Cordialement
Krzysztof
А. А. Керсновский. История русской армии / A.A. Kersnowski, L’histoire de l’armée russe.ALVF a écrit : ↑mar. nov. 29, 2016 7:27 pmToutes ces pièces sont intactes, le Gouverneur de la Forteresse aurait mérité le conseil de guerre à son retour de captivité! Ne critiquons pas les russes, le gouverneur de Maubeuge a bien été absous et décoré après la Grande Guerre alors qu'il a livré intacts de nombreux canons et munitions (remis en service par les allemands!)
Le général de cavalerie Nikolai Pavlovitch Bobyr (Николай Павлович Бобырь) a passé quelques années dans le camps de prisonniers de guerre Oflag Blankenburg-im-Mark: Probablement il a eu l'occasion de rencontrer le général Gérard Léman, défenseur de Liège …В крепости потеряно 1096 крепостных и 108 полевых орудий, всего 1204. Торопясь капитулировать, забыли привести в негодность большую часть орудий. Германцы экипировали этими пушками свой Эльзасско-Лотарингский фронт, а французы, выиграв войну, выставили эти русские орудия в Париже, на Эспланаде инвалидов, на поругание своих бывших братьев по оружию /
Dans la Forteresse 1096 canons de forteresse et 108 canons de campagne ont été perdus, soit un total de 1204. Pressés de capituler, ils ont oublié de rendre inutilisables la plupart des canons. Les Allemands ont équipé leur front alsacien-lorrain de ces canons, et les Français, vainqueurs de la guerre, ont mis ces canons russes à Paris, sur l'Esplanade des Invalides, pour se moquer de leurs anciens frères d'armes
Après sa libération, il est retourné en Russie (1918 ?) où il n'a pas participé à la guerre civile. En décembre 1920, à Yalta, il a été assassiné par les bolcheviks.
Le General der Infanterie Hermann Kusmanek von Burgneustädten a commandé la défense de la Forteresse de Przemyśl (Festung Przemyśl) lors de deux sièges russes (17.09.1914 - 10.10.1914 et 05.11.1914 - 23.03.1915). Obligé de se rendre, il a ordonné de faire sauter des canons et munitions, des forts et des ponts sur la rivière San. Après son retour de la captivité russe, il a été traduit devant ... un conseil de guerre et acquitté.
Cordialement
Krzysztof
site: http://www.1914.pl
Re: Identification de pièces d'artillerie !!!
Bonsoir,
Merci pour ces précisions!
La phrase de l'exposition de canons russes sur l'esplanade des Invalides "pour se moquer de leurs anciens frères d'armes" me semble une superbe affirmation gratuite rédigée dans un but probablement politique.
Quelle est la date de parution de l'ouvrage russe renfermant cette phrase?
Aucun canon russe de prise ne semble avoir été exposé à Paris sauf peut-être un ou deux noyés dans les "trophées" constitués de monceaux de canons pris aux allemands et accumulés autour de la place de la Concorde pendant quelques semaines à Paris en novembre et décembre 1918 (trophées installés avant la signature de l'armistice).
Je n'ai jamais vu de photographies de canons russes de prise à Paris de 1918 jusqu'à nos jours.
Seuls quelques rares canons ex-russes pris aux allemands sont exposés autour d'une poignée de monuments aux Morts, notamment en Champagne, où certains sont toujours en place depuis les années suivant la Grande Guerre.
Cordialement,
Guy François.
Merci pour ces précisions!
La phrase de l'exposition de canons russes sur l'esplanade des Invalides "pour se moquer de leurs anciens frères d'armes" me semble une superbe affirmation gratuite rédigée dans un but probablement politique.
Quelle est la date de parution de l'ouvrage russe renfermant cette phrase?
Aucun canon russe de prise ne semble avoir été exposé à Paris sauf peut-être un ou deux noyés dans les "trophées" constitués de monceaux de canons pris aux allemands et accumulés autour de la place de la Concorde pendant quelques semaines à Paris en novembre et décembre 1918 (trophées installés avant la signature de l'armistice).
Je n'ai jamais vu de photographies de canons russes de prise à Paris de 1918 jusqu'à nos jours.
Seuls quelques rares canons ex-russes pris aux allemands sont exposés autour d'une poignée de monuments aux Morts, notamment en Champagne, où certains sont toujours en place depuis les années suivant la Grande Guerre.
Cordialement,
Guy François.
Re: Identification de pièces d'artillerie !!!
Bonsoir,
Pour en revenir à la photographie de Nowo-Georgiewsk, au vu du nouveau et magnifique livre sur l'artillerie russe de la Grande Guerre, j'identifie les mortiers de tranchée visibles (un de face et les trois de profil à droite de la photo) comme des exemplaires des toutes premières "bombardes" de fabrication russe du calibre 91,5 mm tirant un obus de ce calibre. Par contre, les engins semblent ici équipés d'un système de roulage. On voit distinctement un rouleau à la base de l'affût du mortier vu de face et trois rouleaux démontés placés devant les trois mortiers visibles de profil. Ce système doit être de fabrication locale car les russes ont l'habitude de tirer à force humaine leurs mitrailleuses et mortiers de tranchée avec des dispositifs plus ou moins élaborés.
En tout cas, ce système à rouleau n'est pas décrit dans le livre.
Pourriez-vous publier un agrandissement en bonne définition de la partie montrant ces mortiers de tranchée.
Le livre russe de Vladimir Glazkov "L'artillerie de l'Armée russe pendant la Grande Guerre", paru en 2018, a plus de 400 pages en grand format in-4°, magnifiquement illustrées sur beau papier (ce qui change des livres russes des années 1970-1980 où le papier était de mauvaise qualité et les illustrations proches d'une médiocre photocopie). Là, il s'agit d'un très beau livre, un peu cher, mais un investissement indispensable à tout chercheur car l'ouvrage ouvre vraiment "les tiroirs de l'inconnu" sur beaucoup de matériels russes. Les 100 pages consacrées à l'artillerie de tranchée m'ont révélé des matériels jamais vus dans la littérature occidentale, y compris dans les livres anglais, américains, italiens, autrichiens ou allemands.
Le seul inconvénient est celui de la langue, il me faut 2 heures pour traduire un paragraphe sans être certain d'avoir tout compris. Malgré le grec vaguement appris au Lycée et à l'Université il y a plus de 50 ans, je bute toujours sur l'alphabet russe, sans parler de la grammaire!
A noter, que toute une série de livres de la même collection est consacrée aux matériels de l'Armée russe de la Grande Guerre, il y en a un sur l'artillerie, un autre sur les armes automatiques, un autre sur l'armement individuel et un autre encore sur les grenades et lance-flammes russes. Bref, du jamais vu hormis l'armement individuel et les mitrailleuses. La qualité des illustrations est vraiment remarquable.
Si un lecteur est intéressé par ces livres, on peut les trouver sur le net en cherchant bien mais les prix varient du simple au double voire plus. J'ai pour ma part acheté le livre sur l'artillerie à un vendeur de Riga qui était le moins cher et m'a envoyé le livre neuf bien emballé en moins de 10 jours.
Cordialement,
Guy François.
Pour en revenir à la photographie de Nowo-Georgiewsk, au vu du nouveau et magnifique livre sur l'artillerie russe de la Grande Guerre, j'identifie les mortiers de tranchée visibles (un de face et les trois de profil à droite de la photo) comme des exemplaires des toutes premières "bombardes" de fabrication russe du calibre 91,5 mm tirant un obus de ce calibre. Par contre, les engins semblent ici équipés d'un système de roulage. On voit distinctement un rouleau à la base de l'affût du mortier vu de face et trois rouleaux démontés placés devant les trois mortiers visibles de profil. Ce système doit être de fabrication locale car les russes ont l'habitude de tirer à force humaine leurs mitrailleuses et mortiers de tranchée avec des dispositifs plus ou moins élaborés.
En tout cas, ce système à rouleau n'est pas décrit dans le livre.
Pourriez-vous publier un agrandissement en bonne définition de la partie montrant ces mortiers de tranchée.
Le livre russe de Vladimir Glazkov "L'artillerie de l'Armée russe pendant la Grande Guerre", paru en 2018, a plus de 400 pages en grand format in-4°, magnifiquement illustrées sur beau papier (ce qui change des livres russes des années 1970-1980 où le papier était de mauvaise qualité et les illustrations proches d'une médiocre photocopie). Là, il s'agit d'un très beau livre, un peu cher, mais un investissement indispensable à tout chercheur car l'ouvrage ouvre vraiment "les tiroirs de l'inconnu" sur beaucoup de matériels russes. Les 100 pages consacrées à l'artillerie de tranchée m'ont révélé des matériels jamais vus dans la littérature occidentale, y compris dans les livres anglais, américains, italiens, autrichiens ou allemands.
Le seul inconvénient est celui de la langue, il me faut 2 heures pour traduire un paragraphe sans être certain d'avoir tout compris. Malgré le grec vaguement appris au Lycée et à l'Université il y a plus de 50 ans, je bute toujours sur l'alphabet russe, sans parler de la grammaire!
A noter, que toute une série de livres de la même collection est consacrée aux matériels de l'Armée russe de la Grande Guerre, il y en a un sur l'artillerie, un autre sur les armes automatiques, un autre sur l'armement individuel et un autre encore sur les grenades et lance-flammes russes. Bref, du jamais vu hormis l'armement individuel et les mitrailleuses. La qualité des illustrations est vraiment remarquable.
Si un lecteur est intéressé par ces livres, on peut les trouver sur le net en cherchant bien mais les prix varient du simple au double voire plus. J'ai pour ma part acheté le livre sur l'artillerie à un vendeur de Riga qui était le moins cher et m'a envoyé le livre neuf bien emballé en moins de 10 jours.
Cordialement,
Guy François.
Re: Identification de pièces d'artillerie !!!
Bonsoir M. Guy François,
J'ai trouvé cette citation sur un website russe. Quant à Kersnovski, ce n'était pas un historien soviétique
c'était un monarchiste !
Informations de la notice biographique sur Wikipedia russe
https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%9A%D0 ... 0%B8%D1%87
Anton Antonovitch Kersnovski / Антoн Антoнович Керснoвский (1907-1944)— Publiciste russe, historien militaire
La famille Kersnovski vivait à Odessa. Là, Anton, encore lycéen, a rejoint l'armée des volontaires et a pris part à la guerre civile russe. En 1920 il est parti de Crimée avec les restes de l'armée du général Wrangel. Il a vécu en exil en Serbie, en Roumanie (il est né en Bessarabie) et ensuite en Autriche, où à Vienne il a terminé les études supérieures. En France A. Kersnovski a étudié à l'université de Dijon puis a suivi un cours à l’école militaire de Saint-Cyr.
Dès la fin des années 1920, il publiait des études liées à l'histoire militaire. De 1933 à 1938 il a publié à Belgrade son ouvrage principal, "Histoire de l'armée russe" (réimprimé en Russie en 1992-1994)
https://www.binocheetgiquello.com/lot/23686/5140018
En 1940 Kersnovski a été mobilisé dans l'armée française. Grièvement blessé près de Dommartin. Décédé à Paris le 24 juin 1944 et enterré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cimeti%C3 ... e-des-Bois
Cordialement
Krzysztof
J'ai trouvé cette citation sur un website russe. Quant à Kersnovski, ce n'était pas un historien soviétique
c'était un monarchiste !Informations de la notice biographique sur Wikipedia russe
https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%9A%D0 ... 0%B8%D1%87
Anton Antonovitch Kersnovski / Антoн Антoнович Керснoвский (1907-1944)— Publiciste russe, historien militaire
La famille Kersnovski vivait à Odessa. Là, Anton, encore lycéen, a rejoint l'armée des volontaires et a pris part à la guerre civile russe. En 1920 il est parti de Crimée avec les restes de l'armée du général Wrangel. Il a vécu en exil en Serbie, en Roumanie (il est né en Bessarabie) et ensuite en Autriche, où à Vienne il a terminé les études supérieures. En France A. Kersnovski a étudié à l'université de Dijon puis a suivi un cours à l’école militaire de Saint-Cyr.
Dès la fin des années 1920, il publiait des études liées à l'histoire militaire. De 1933 à 1938 il a publié à Belgrade son ouvrage principal, "Histoire de l'armée russe" (réimprimé en Russie en 1992-1994)
https://www.binocheetgiquello.com/lot/23686/5140018
En 1940 Kersnovski a été mobilisé dans l'armée française. Grièvement blessé près de Dommartin. Décédé à Paris le 24 juin 1944 et enterré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cimeti%C3 ... e-des-Bois
Cordialement
Krzysztof
site: http://www.1914.pl
Re: Identification de pièces d'artillerie !!!
Bonjour,
Avec beaucoup de retard, merci à ALVF pour son intervention très constructive encore une fois.
Désolé mais malheureusement je n'ai pas acquis ces clichés, il s'agissait de photos de presse repérées sur un site de vente aux enchères bien connu.
Vous avez l'oeil, cela ressemble en effet à un mortier de ce calibre semblable au modèle allemand Lanz et Mauser !
Voici un cliché de Brett B. qui présente un autre mortier russe, vraisemblablement du même calibre et que j'identifiais à l'époque comme une variante allemande.
Est il présenté dans votre ouvrage ?
J'ai fini par l'identifier comme bel et bien russe après l'avoir observé à de nombreuses reprises sur des clichés de matériel de prise russe.
Il ressemble énormément au minenwerfer allemand de type Mauser.
Bonne fin de journée.
Bien cordialement.
Avec beaucoup de retard, merci à ALVF pour son intervention très constructive encore une fois.
Désolé mais malheureusement je n'ai pas acquis ces clichés, il s'agissait de photos de presse repérées sur un site de vente aux enchères bien connu.
Vous avez l'oeil, cela ressemble en effet à un mortier de ce calibre semblable au modèle allemand Lanz et Mauser !
Voici un cliché de Brett B. qui présente un autre mortier russe, vraisemblablement du même calibre et que j'identifiais à l'époque comme une variante allemande.
Est il présenté dans votre ouvrage ?
J'ai fini par l'identifier comme bel et bien russe après l'avoir observé à de nombreuses reprises sur des clichés de matériel de prise russe.
Il ressemble énormément au minenwerfer allemand de type Mauser.
Bonne fin de journée.
Bien cordialement.