Gendarmes pendus à Verdun

[cawete]

Bonsoir

Je l'avais déja lu dans un autre livre mais n'y avais guère prêté attention.

Pour l'instant, je lis "Lieutenant Morin" et il en parle aussi.

Comme je n'aime pas ne pas savoir, voici ma question : y-a-t-il réellement eu des gendarmes pendus par des Poilus à Verdun ou est-ce un bobard ?

Merci d'avance et bon (long) week-end

José

[Jean RIOTTE]

Bonsoir à toutes et à tous,
Louis PANEL, du SHD/Section Gendarmerie, il y a quelque temps déjà, était longuement intervenu à propos " des gendarmes pendus à Verdun", sujet récurrent qui "ressort" périodiquement sur le Forum.
Malheureusement je ne retrouve pas le lien.
Si quelqu'un(e) pouvait nous l'indiquer... Merci d'avance.
Cordialement.
Jean RIOTTE.

[Charraud Jerome]

Bonsoir
Il s'agit de ce fil:
pages1418/forum-pages-histoire/gendarme ... 7485_1.htm

Cordialement
Jérôme Charraud

[denis33]

Bonsoir à toutes et à tous.
Bonsoir josé bonsoir Jean.

Peut-être celui-ci ?

pages1418/forum-pages-histoire/gendarme ... 7485_1.htm

Bonne soirée.
Amicalement.
Denis

[denis33]

Jérôme est le plus rapide !!!
Bonsoir Jérôme.
Amicalement.
Denis

[Jean RIOTTE]

Bonsoir et merci à tous les trois.
Cordialement.
Jean RIOTTE.

[cawete]

Bonsoir

Merci pour le lien.

J'ai tout lu et en rete toujours au même point sauf que depuis hier, j'ai continué le livre "le lieutenant Morin" et il en parle une seconde fois en parlant de son passage devant la boucherie où les gendarmes "auraient" été pendus à des crocs de boucher, en 1916, par des soldats redescendant du front à Verdun.

Alors, bobard de cuisine ?

Bonne soirée

José

[EVAT64]

BJR - c'est comme les mitrailleurs Allemands qui étaient attachés à leur pièce...........BONNE journée.

[p Lamy]

Bonjour,
On a tous entendu l'histoire des mitrailleurs attachés à leurs pièces.
Cependant, les Allemands possédaient un genre de solide beaudrier leur permettant de déplacer plus facilement leurs Maschinen-Gewehre. Ensuite, la légende a fait le reste.
Par contre, lu ...dans le JMO du 70e BCA, lors de la prise du Monte Tomba en Italie, le 30 décembre 1917 :
"Dans la tranchée, un mitrailleur est attaché à sa pièce; il a été tué d'une balle en pleine tête"
Ce mitrailleur était-il en position de défense, ou cherchait-il à déplacer sa pièce ? Le narrateur ne le précise pas. Et dans cette relation, il s'agit de troupes autrichiennes. Possédaient-elle ce même beaudrier, je ne le sais.
Cordialement.
P. Lamy

[Charraud Jerome]

Bonsoir
Connaissez vous le principe de la rumeur? Celle-ci est en général basée sur le fait invérifiable qui permet la remise en cause, le doute.
Certes, il est parfois bon de douter, mais en l'absence de preuve, il ne faut pas nécessairement dire peut-être, c'est déjà remettre en cause l'existant.

Le fait historique et plus généralement l'Histoire se basent sur la preuve, et non sur le non-dit.

Si l'on veut se poser les bonnes questions, il est d'abord nécessaire de cerner la rumeur, de mieux la définir:

De quelle période parle t on? 1914? 1915? 1916? 1917? 1918 ?

Quelle était la prévoté qui se trouvait à Verdun? Les JMO de certaines prévotés sont en ligne sur MDH

J'ai mis "Gendarmes pendus à Verdun" dans Google et j'obtiens:
En 1917, rapporte Paul Léautaud, des gendarmes « avaient été zigouillés par des soldats et pendus à Verdun, aux crochets d’une boucherie abandonnée par son propriétaire »
(Sources: http://www.collectif-smolny.org/article ... rticle=607 (Brrr!!!! Y en a qui vont pas aimer et qui vont encore gueuler au gauchiste !, mais là c'est la faute à Google!)
On avance, on obtient déjà un nom. Qui connait l'ouvrage où Léautaud parle de cela?

A noter qu'une variante existe dans les bois de Craonne en 1917, mais restons à Verdun et ses crocs de bouchers.

PS: Monte au créneau, je pense que tu as voulu dire LES JMO et non le JMO. En effet, les JMO de la Gendarmerie sont propres a chaque prévoté. Par contre, je crois qu'il n'y a qu'un seul historique.
http://www.pages14-18.com/B_PAGES_HISTO ... -18_Fr.htm
Louis Panel du SHD Gendarmerie a pour l'instant trouvé un cas de meurtre de gendarme.

Cordialement
Jérôme Charraud