Il fut décidé que les corps des soldats seraient regroupés dans des cimetières nationaux ou bien, à leur demande, restitués aux familles.
La loi du 25 novembre 1918 a créé une Commission nationale des sépultures pour définir les principes architecturaux de base des cimetières militaires.
Le décret du 27 janvier 1920 a créé le ministère des Pensions qui a absorbé et étoffé le Service général des pensions.
L'article 105 de la loi du 31 juillet 1920 a confié à la Nation les cimetières militaires créés ou à créer sur l'ancien front, pour en assurer la propriété et l'entretien.
Des « carrés militaires » ont été aménagés dans les cimetières municipaux.
Partout les stèles devaient être conformes à un modèle standard ; elles devaient respecter les confessions religieuses, permettre l'identification du militaire et comporter la mention « Mort pour la France ».
Tous les cimetières militaires présentent la même architecture avec des tombes individuelles strictement alignées sur un plan horizontal et vertical. Les tombes sont normalisées en quatre modèles : croix latine, stèle musulmane, stèle israélite, stèle pour les autres confessions ou libre penseur. Aucune distinction n’est opérée entre chaque sépulture quel que soit le grade du soldat inhumé. Sur chaque emblème est apposée une plaque identifiant le défunt et portant la mention « mort pour la France »


