Artois — Caboteur de 439 t jb et de 500 t pl. Construit à Nantes en 1899 par le chantier De La Brosse et Fouché pour le compte de la Compagnie maritime de la Seine (G. Camus & E. Bertaux), dont le siège social était établi à Paris, au 3, rue Scribe (IXe Arr.). Affecté par cette dernière à un service régulier et sans transbordement en 72 heures entre Paris (Port Saint-Nicolas du Quai du Louvre), Rouen (Quai Cavelier de La Salle) et Londres (Colonial Wharf). Le premier départ de Paris à destination de Londres eut eu lieu le 3 juillet 1900.
• Caractéristiques : Longueur entre perpendiculaires, 50 m ; largeur extérieure, 7,30 m ; tirant d’eau en pleine charge, 3,10 m — limité par la profondeur de la Seine ; deux machines, soit une puissance installée de 600 cv ; deux hélices ; vitesse en service, 10 nœuds. Deux cales spécialement aménagées pour le transport de marchandises diverses : tissus anglais, pièces de machines, tuyaux de fonte à l’importation ; eaux minérales, articles de Paris à l’exportation (Revue de la Marine marchande, n° 25, Oct. 1917 ~ Mars 1918, p. 31 et s.).
• Autres caboteurs du même type appartenant à cette compagnie : Anjou, Aunis, Béarn et Maine, caboteurs alors plaisamment dits « Les Parisiens ». Le Maine coula le 2 avril 1914 dans le détroit du Pas-de-Calais, après avoir été abordé par le navire espagnol José-de-Arambura.
■ Historique partiel.
— 27 juin 1900 : Première arrivée de l’Artois à Paris pour inaugurer la nouvelle ligne. A cette occasion, une réception est donnée Quai du Louvre par la compagnie, à l’invitation du président de son conseil d’administration, le capitaine de vaisseau Louis Marie François REYNIERS (Le Figaro, n° 179, Jeudi 28 juin 1900, p. 1).
— 3 juillet 1900 : Premier départ de Paris à destination de Londres.
— 10 février 1916 : Est victime d’un début d’incendie à Paris, alors qu’il se trouvait amarré au Port Saint-Nicolas. La cabine des officiers, où le feu avait pris naissance, est complètement détruite, les dégâts matériels étant estimés à environ 10.000 fr. (Le XIXe Siècle, n° 16.521, Vendredi 11 février 1916, p. 4 ; Le Journal des Débats, n° 43, Samedi 12 février 1916, p. 3).
— 8 juillet 1917 : Alors qu’il allait de Londres à Rouen et Paris, s’échoue sur le banc du Grand-Placard, en rade du Havre, après avoir heurté l’épave du cargo charbonnier Duchesse-de-Guiche. Ce bâtiment, propriété de la Société anonyme de transports maritimes et fluviaux (H. Prentout-Leblond & E. Leroux), avait coulé en cet endroit le 12 novembre 1914, victime d’une tempête qui sévissait ce jour.
—> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 3612_1.htm
• Caractéristiques : Longueur entre perpendiculaires, 50 m ; largeur extérieure, 7,30 m ; tirant d’eau en pleine charge, 3,10 m — limité par la profondeur de la Seine ; deux machines, soit une puissance installée de 600 cv ; deux hélices ; vitesse en service, 10 nœuds. Deux cales spécialement aménagées pour le transport de marchandises diverses : tissus anglais, pièces de machines, tuyaux de fonte à l’importation ; eaux minérales, articles de Paris à l’exportation (Revue de la Marine marchande, n° 25, Oct. 1917 ~ Mars 1918, p. 31 et s.).
• Autres caboteurs du même type appartenant à cette compagnie : Anjou, Aunis, Béarn et Maine, caboteurs alors plaisamment dits « Les Parisiens ». Le Maine coula le 2 avril 1914 dans le détroit du Pas-de-Calais, après avoir été abordé par le navire espagnol José-de-Arambura.
■ Historique partiel.
— 27 juin 1900 : Première arrivée de l’Artois à Paris pour inaugurer la nouvelle ligne. A cette occasion, une réception est donnée Quai du Louvre par la compagnie, à l’invitation du président de son conseil d’administration, le capitaine de vaisseau Louis Marie François REYNIERS (Le Figaro, n° 179, Jeudi 28 juin 1900, p. 1).
— 3 juillet 1900 : Premier départ de Paris à destination de Londres.
— 10 février 1916 : Est victime d’un début d’incendie à Paris, alors qu’il se trouvait amarré au Port Saint-Nicolas. La cabine des officiers, où le feu avait pris naissance, est complètement détruite, les dégâts matériels étant estimés à environ 10.000 fr. (Le XIXe Siècle, n° 16.521, Vendredi 11 février 1916, p. 4 ; Le Journal des Débats, n° 43, Samedi 12 février 1916, p. 3).
— 8 juillet 1917 : Alors qu’il allait de Londres à Rouen et Paris, s’échoue sur le banc du Grand-Placard, en rade du Havre, après avoir heurté l’épave du cargo charbonnier Duchesse-de-Guiche. Ce bâtiment, propriété de la Société anonyme de transports maritimes et fluviaux (H. Prentout-Leblond & E. Leroux), avait coulé en cet endroit le 12 novembre 1914, victime d’une tempête qui sévissait ce jour.
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• Le Journal de Rouen, n° 191, Mardi 10 juillet 1917, p. 1.
« LE HAVRE. — [...] — Un steamer coulé. — Le Havre, 9 juillet. — Le steamer français Artois allant de Londres à Rouen et Paris en passant en rade du Havre, a heurté l’épave d’un steamer français coulé en cet endroit depuis quelques années.
L’Artois s’étant fait de grave avaries dans ses fonds, son capitaine essaya de lui faire gagner le rivage et de le faire échouer, mais il n’en eut pas le temps, car l’Artois s’enfonçant de plus en plus ne tarda pas à couler sur le banc dit " Grand Placard ".
Un remorqueur, le canot de sauvetage automobile, un torpilleur et un patrouilleur se rendirent immédiatement sur le lieu de l’accident et recueillirent l’équipage qui fut débarqué dans le port.
Le steamer émerge en partie à basse mer et peut-être pourra-t-on le remettre à flot. Diverses épaves sont venues à la côte et ont été recueillies. »
L’Artois s’étant fait de grave avaries dans ses fonds, son capitaine essaya de lui faire gagner le rivage et de le faire échouer, mais il n’en eut pas le temps, car l’Artois s’enfonçant de plus en plus ne tarda pas à couler sur le banc dit " Grand Placard ".
Un remorqueur, le canot de sauvetage automobile, un torpilleur et un patrouilleur se rendirent immédiatement sur le lieu de l’accident et recueillirent l’équipage qui fut débarqué dans le port.
Le steamer émerge en partie à basse mer et peut-être pourra-t-on le remettre à flot. Diverses épaves sont venues à la côte et ont été recueillies. »
• Le Journal de Rouen, n° 202, Samedi 21 juillet 1917, p. 1.
« LE HAVRE. — [...] — L’Artois. — La compagnie des Abeilles s’est chargée du renflouement du steamer français Artois dont nous avons relaté l’échouement sur le banc du Grand-Placard. Lorsque le temps le permet, le bateau de sauvetage Marie-Madeleine avec une allège se rend près du steamer pour procéder au déchargement de sa cargaison. Lorsque l’allègement sera suffisant, on procèdera aux travaux de la remise à flot. »
— Août 1917 : Renfloué par la Compagnie de remorquage et de sauvetage « Les Abeilles », du Havre.
— Août 1917 : Renfloué par la Compagnie de remorquage et de sauvetage « Les Abeilles », du Havre.
• Le Journal de Rouen, n° 230, Samedi 18 août 1917, p. 1.
« LE HAVRE. — Le Steamer Artois. — Le steamer français Artois, qui avait été mis en plein sur la grève il y a quelques jours, a été remis à flot avec l’aide de deux Abeilles qui l’ont entré dans le port. L’Artois a été conduit dans le bassin de la Barre. »