Les vignobles du Champenois et la guerre...

[Achache]

re...

Oui, Mike , il y a eu des "pillages" ou "libres-services" improvisés... même à Villedo... et les autorités militaires ont dû prendre des mesures contre la trop forte consommation de la production locale; quant à la vie dans les caves de Reims pendant la guerre, c'est une chose bien connue, au moins localement: on y faisait même l'école, et la mairie s'était aussi repliée sous terre ... il y a beaucoup de photos/cp sur ce thème... Ta guide devait être bien débutante pour l'ignorer ...



[:achache:1]

[Mike55]

Bonjour Achache,

Je ne me suis pas permis de lui demander si elle été débutante ou non, aprés elle à peu être évité la question pour continuer la visite qui est "minutée", il m'arrive de faire la même chose quand j'ai trop de questions, sinon les visites durerais tout l'aprés midi.

Mes salutations,
Mikaël.

[marpie]

Bonsoir à tous

Petit clin d'oeil aux amis rémois
Lire la publicité sur les bons vins Darlin .
Pour le manque de menuisiers , c'est une autre histoire
Bien amicalement
Marpie

[armand]

Bonjour Marpie

Peux on trouver l'Eclaireur de l'Est en ligne ?
A cette période et aussi pendant la prohibition et après dans l'entre-deux guerres, les vignerons qui n'avaient pas vendu aux négociants (comprendre les grandes maisons) allaient vendre leur vin rouge ou blanc aux nombreux marchands de détail dans Reims.

Achache, les gens d'Ecueil allaient chez Rouge, cela ne s'invente pas !

Amicalement
Armand

[Achache]

Bonjour,

Armand - Oui, il serait intéressant d'avoir l'Eclaireur de l'Est en ligne. Je n'ai pas encore eu le temps de vérifier, mais je ne crois pas qu'il le soit, siono, au mieux quelques numéros.


Les vignobles champenois ont aussi souffert des combats de 1914, et pas seulement de ceux de 1918, comme j'ai pu le dire trop vite précédemment. En particulier sur le versant nord de la Montagne de Reims –peut-être aussi "sur Epernay" et dans la vallée de la Marne.
Un témoignage "parmi d'autres" (à trouver…):

Dimanche 13 décembre
Déjeuner sommaire à la préfecture (de Châlons) avant dix heures du matin. Je pars pour Reims, en plein incognito, dans mon landaulet particulier, celui-là même qui nous a conduits dans cette ville, il y a trois ans, en des heures plus calmes, Mme Poincaré et moi, alors que venant de la Meuse et allant faire avec nos nièces un voyage de vacances, nous voulions leur montrer, au passage, les beautés de la vieille basilique. Cette fois, le général Duparge et le préfet m’accompagnent, mais nous sommes seuls tous trois et c’est à peine si, dans Châlons, quelques personnes remarquent notre départ. Nous suivons à une vitesse modérée la route qui longe à l’est et au nord-est la montagne de Reims. Nous traversons la riche région du vignoble champenois, dont la vendange a été cette année saccagée par les batailles. Nous passons à la Veuve, aux Grandes Loges, aux Petites Loges ; puis, pour ne pas tomber dans le» lignes, qui contournent Reims, nous prenons un chemin à gauche par Verzy. Nous voyons sur notre droite les tranchées qui se détachent en raies blanchâtres sur les monticules crétacés.
Raymond Poincaré Au service de la France : neuf années de souvenirs
Tome V - L’invasion Du 9 au 31 décembre 1914

Bien à vous,

[:achache:1]

[Yv']

Une nouveauté qui tombe bien, sur gallica.

(Source : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9013452m)

Yves

[armand]

Bonjour

Tu veux déclarer la guerre aux Champenois avec ton mousseux produit en cuve close !!!!
On a fait flotter les drapeaux rouge et noir pour moi que ça en 10 !
Achache, au secours. A moi VilleDo !


Amicalement
Armand

[marpie]

Bonsoir à tous

Pour eux c'était pas du mousseux , a première vue , j'espère que c'était de " l'arbèche " comme le disait mon oncle
Bon week end à tous
Marpie

[armand]

Bonjour

La rebêche a (avait) tendance a donner des bouteilles gerbeuses. Elle n'a pas droit à l’appellation. On n'en fait plus avec les pressoirs modernes. On ne re-beche plus les marcs après les deux presses. Les deuxièmes tailles ont aussi été supprimés

Cdt
Armand

[Achache]

Bonsoir,

Après le mousseux, la rebêche ! Où va-t-on...
Je dis bien qu'on dit "d'la r'bêche", et pas de l'arbêche...
= ce qui sort encore comme jus après que le fond de pressoir ait été bêché et re-bêché (ou "relevé" ou "retroussé")...

Bien à vous, ou "à la votre" quand même

[:achache:1]

Ah Armand , je vois que tu as corrigé