Bonsoir
Je recherche toute information relative à l'activité du 109e RAL en opération au nord ouest de Salonique.
Dans les écrits de mon grand-père je lis la référence à un dénommé Bourquard lors d'un voyage de retour en permission de Salonique vers la France le 16 Aout (année 1917 ou 1918 je ne sais pas dire ).
Votre parent serait il ce Bourquard? Pendant sa présence dans la région de Salonique, aurait-il pu embarquer sur le TIMGAT lors d'une traversée ITEA - TARENTE le 19 Aout ?
Cordialement
Alain
Nimes 115° RAL à Salonique 343° RALC en 1918
Re: Nimes 115° RAL à Salonique 343° RALC en 1918
Bonsoir à tous
Je trouve sur http://pagesperso-orange.fr/grande.guer ... vale2.html, Les Opérations en Méditerranée
sous le commandement de l'Amiral Gauchet
LE SERVICE TARENTE - ITÉA. DESTRUCTION DE L' U-C-38
Le 22 juillet, le service des transports Tarente - Itéa commence à fonctioner. Les troupes de l'Armée d'Orient arrivant par voie ferrée à Tarente, sont conduites par mer à Itéa; on réduit au minimum les risques en effectuant de nuit la partie dangereuse de la traversée, entre le débouché du golfe de Tarente et l'entrée des îles Ioniennes. D'Itéa les hommes sont transportés en camions automobiles jusqu'à Bralo, où ils prennent le train pour Salonique.
Ce service placé sous la direction immédiate du Commandant en chef est assuré d'abord par quelques vieux croiseurs, armés en flûte, puis par des paquebots de la ligne d'Alger.
Il se poursuit sans incident pendant quelques mois. Mais sa régularité ne tarde pas à tenter les sous-marins ennemis. Le 12 décembre, l'U-C 38 à l'affût entre Sainte-Maure et Céphalonie, torpille sans succès les transports de troupes. Le 14 décembre, il recommence son attaque et réussit à couler le Châteaurenault. Les torpilleurs d'escorte Lansquenet (C. C. Charezieux) et Mameluck (C. C. Girardon), réagissent immédiatement et parviennent à couler l'assaillant.
NOUVELLE ORGANISATION DE L'ARMÉE NAVALE (AOUT 1917)
En fin juillet, l'Amiral Gauchet réorganise ses forces pour se conformer aux décisions des conférences interalliées, et parer à la pénurie de personnel en désarmant des unités de valeur secondaire.
Le 7 août, la troisième escadre est dissoute; les cuirassés Patrie et République, passant dans la division d'Orient, rallient Salonique et Moudros. Les trois cuirassés Justice, Démocratie, Vérité, forme une division sous les ordres du Contre-Amiral de Marliave.
Le 12 août 1917, la deuxième division légère est supprimée, le Michelet est rattaché à la première division: le Victor-Hugo et le Jules-Ferry sont placés en réserve à Bizerte.
Jusqu'en octobre 1917, le Commandant en chef ne dispose pratiquement d'aucun torpilleur, toutes les unités disponibles étant absorbées par les divisions de patrouille. Théoriquement, une flottille de combat doit se constituer, en cas d'alerte, par le ralliement vers le corps de bataille de toutes les unités affectées à la protection de la navigation commerciale. Mais les escortes entraînent souvent les torpilleurs très loin de la mer Ionienne et l'Amiral Gauchet doit rappeler à plusieurs reprises que ces bâtiments ne sont pas uniquement des chasseurs de sous-marins, et qu'ils ne doivent pas oublier leur mission éventuelle de combat.
D'octobre 1917 à janvier 1918, l'entrée en service de douze torpilleurs construits au Japon améliore un peu cette situation. Le Commandant en chef groupe ces navires en deux escadrilles (deuxième et troisième) qu'il conserve à sa disposition; il en affecte une à l'escorte des transports Tarente - Itéa, l'autre aux missions de l'Armée Navale. Malheureusement la mise au point de ces navires, construits très rapidement, est assez longue et ils ne seront utilisés pleinement que dans la seconde moitié de 1918.
La noria de véhicules de transport de troupes entre Itea et Bralo source http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memsap_fr

Je trouve sur http://pagesperso-orange.fr/grande.guer ... vale2.html, Les Opérations en Méditerranée
sous le commandement de l'Amiral Gauchet
LE SERVICE TARENTE - ITÉA. DESTRUCTION DE L' U-C-38
Le 22 juillet, le service des transports Tarente - Itéa commence à fonctioner. Les troupes de l'Armée d'Orient arrivant par voie ferrée à Tarente, sont conduites par mer à Itéa; on réduit au minimum les risques en effectuant de nuit la partie dangereuse de la traversée, entre le débouché du golfe de Tarente et l'entrée des îles Ioniennes. D'Itéa les hommes sont transportés en camions automobiles jusqu'à Bralo, où ils prennent le train pour Salonique.
Ce service placé sous la direction immédiate du Commandant en chef est assuré d'abord par quelques vieux croiseurs, armés en flûte, puis par des paquebots de la ligne d'Alger.
Il se poursuit sans incident pendant quelques mois. Mais sa régularité ne tarde pas à tenter les sous-marins ennemis. Le 12 décembre, l'U-C 38 à l'affût entre Sainte-Maure et Céphalonie, torpille sans succès les transports de troupes. Le 14 décembre, il recommence son attaque et réussit à couler le Châteaurenault. Les torpilleurs d'escorte Lansquenet (C. C. Charezieux) et Mameluck (C. C. Girardon), réagissent immédiatement et parviennent à couler l'assaillant.
NOUVELLE ORGANISATION DE L'ARMÉE NAVALE (AOUT 1917)
En fin juillet, l'Amiral Gauchet réorganise ses forces pour se conformer aux décisions des conférences interalliées, et parer à la pénurie de personnel en désarmant des unités de valeur secondaire.
Le 7 août, la troisième escadre est dissoute; les cuirassés Patrie et République, passant dans la division d'Orient, rallient Salonique et Moudros. Les trois cuirassés Justice, Démocratie, Vérité, forme une division sous les ordres du Contre-Amiral de Marliave.
Le 12 août 1917, la deuxième division légère est supprimée, le Michelet est rattaché à la première division: le Victor-Hugo et le Jules-Ferry sont placés en réserve à Bizerte.
Jusqu'en octobre 1917, le Commandant en chef ne dispose pratiquement d'aucun torpilleur, toutes les unités disponibles étant absorbées par les divisions de patrouille. Théoriquement, une flottille de combat doit se constituer, en cas d'alerte, par le ralliement vers le corps de bataille de toutes les unités affectées à la protection de la navigation commerciale. Mais les escortes entraînent souvent les torpilleurs très loin de la mer Ionienne et l'Amiral Gauchet doit rappeler à plusieurs reprises que ces bâtiments ne sont pas uniquement des chasseurs de sous-marins, et qu'ils ne doivent pas oublier leur mission éventuelle de combat.
D'octobre 1917 à janvier 1918, l'entrée en service de douze torpilleurs construits au Japon améliore un peu cette situation. Le Commandant en chef groupe ces navires en deux escadrilles (deuxième et troisième) qu'il conserve à sa disposition; il en affecte une à l'escorte des transports Tarente - Itéa, l'autre aux missions de l'Armée Navale. Malheureusement la mise au point de ces navires, construits très rapidement, est assez longue et ils ne seront utilisés pleinement que dans la seconde moitié de 1918.
La noria de véhicules de transport de troupes entre Itea et Bralo source http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memsap_fr

Re: Nimes 115° RAL à Salonique 343° RALC en 1918
Bonjour,
Je ne peux améliorer ma réponse précédente sans connaître la batterie exacte d'affectation du canonnier Valentin.
Je joins une photo de la "Gascogne" en rade de Salonique en mai 1916, il y a des artilleurs à bord, mais la date ne correspond pas à vos recherches!

Cordialement, Guy.
Je ne peux améliorer ma réponse précédente sans connaître la batterie exacte d'affectation du canonnier Valentin.
Je joins une photo de la "Gascogne" en rade de Salonique en mai 1916, il y a des artilleurs à bord, mais la date ne correspond pas à vos recherches!

Cordialement, Guy.
Re: Nimes 115° RAL à Salonique 343° RALC en 1918
Bonjour à tous,
Je vous remercie pour vos réponses.
Le soldat Valentin a transité par Nîmes au 115è R.AL, mais notre artiste ne mentionne pas de groupe. Par contre en regardant le croquis ci joint, il est écrit pour le 343è R.A.L.C: 4è batterie, 2è groupe.
Aussi, en fouinant dans divers archives, je me suis autorisé à écrire que Etienne André Valentin était parti de Tarente et avait débarqué à Itéa.
Malgré tout notre histoire avance, grace à vous tous.
Bien cordialement.
Je vous remercie pour vos réponses.
Le soldat Valentin a transité par Nîmes au 115è R.AL, mais notre artiste ne mentionne pas de groupe. Par contre en regardant le croquis ci joint, il est écrit pour le 343è R.A.L.C: 4è batterie, 2è groupe.
Aussi, en fouinant dans divers archives, je me suis autorisé à écrire que Etienne André Valentin était parti de Tarente et avait débarqué à Itéa.
Malgré tout notre histoire avance, grace à vous tous.
Bien cordialement.
