Bonjour,
J'ai récupéré ceci avec des pièces datant du premier conflit mondial. A première vue cela ressemble a de " l'artisanat de tranchée " mais j'aurais voulu savoir si l'élément principal peut faire partie d'une munition précise ou si le tout a été fondu pour en faire cette sorte de pot à crayon ou je ne sais quoi.
Bonjour,
Sur le plan purement technique, il ne s'agit pas d'une pièce fondue ( le terme exact est : coulée), mais réalisée en deux parties.
Un cylindre
Un fond circulaire soudé à l'étain au bout du cylindre après avoir rabattu les bords de celui-ci.
Le fond peut avoir été pris dans n'importe quelle pièce qui aurait été applatie. Pour le cylindre, voir si le diamètre et l'épaisseur correspondent exactement à une douille d'obus. En conclusion c'est possible, mais sans certitude.
Cordialement
Bruno
Bonsoir Julien, bonsoir à tous,
Il faudrait le faire valider (ou infirmer) par Florian, mais il ne me paraît pas évident qu'il ne s'agissent pas d'un élément de munition. Le 30 HSS, par exemple (il ne date pas de la Grande-guerre...), a un diamètre extérieur au culot d'environ 43 mm et une épaisseur de l'ordre du millimètre dans la zone de sertissage du projectile (l'étui est toutefois légèrement cônique et ressemble à un étui de cartouche de fusil de calibre 7,65). Je crois que, près du colot, l'épaisseur de l'étui du 30 HSS (en laiton) est de l'ordre de 2 mm (je ne connais pas les munitions de la Grande-guerre ; mon métier, lors d'une vie antérieure, m'a porté à connaître un peu mieux celles d'une époque nettement plus récente).
Bonne soirée
Hervé Baltenneck
Bonsoir à tous,
effectivement, cela pourrait être d'une douille plus récente, notamment avec le "bofor" qui lui est très épais, ce qu'il faudrait mesurer, c'est le diamètre intérieur.
Maintenant, il faut être prudent Julien, sur le fait, que systématiquement, par défaut, nous attribuons systématiquement un objet retravaillé comme étant de l'artisanat de tranchée.
Pour rappel, il y a eu après guerre, des ateliers pour les infirmes qui ont tournés pendant un moment et qui refabriquaient des "objets de tranchée", ils étaient bien entendu destinés à la vente, il y a eu également des anciens qui fabriquèrent, une fois rentrer chez eux, des souvenirs des endroits où ils étaient passés.
Il ya eu aussi les petits malins qui beaucoup plus tard, voyant l'intérêt monté pour ce genre d'objet, en fabriquait en veux tu en voilà !
Un exemple, mon oncle, rentrant de permission, alors qu'il se trouvait à Salonique, grava deux douilles de 75 pendant sa perm, il repartit ensuite pour le front où il fut tué!
Ces deux douilles n'ont pas été retravaillées dans les lignes, mais chez lui!!
Sur ce type d'objet, diffile de se prononcer, car aucun marquage n'est présent!
Je dirais qu'une grande prudence s'impose quant à l'identification de cet objet.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
en fait je disais qu'il pourrait s'agir du prmeiert conflit mondial ou qui est en rapport avec celui-ci car j'ai récupéré ceci dans un lot de matériel datant de 14/18 chez une dame ...
Après si ça se toruve, cela n'a absolument rien avoir avec la guerre mais je préfère demander avant de m'en débarasser.
Bonsoir à tous, bonsoir Julien,
tous dépend ce qu'il y avait avec, mais si cela provient effectivement de 14/18, cela peut être effectivement un travail non terminé, mais c'est là où le bas blesse, quand ?
On aurait pu penser à une boîte à mitraille, mais c'est trop épais, donc à suivre !
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.