Bonjour à toutes et à tous,
Les témoignages de Poilus font état de nombreuses observations concernant les oiseaux et autres hôtes des bois, apprivoisés ou non. Le braconnage est une pratique courante - interdite comme la chasse - mais permet d’améliorer l’ordinaire. A cela s’ajoutent les prélèvements dans la basse-cour des paysans, amenant parfois l’intervention des pandores exécrés par les soldats...
Le chepel militaire était nombreux, chiens adoptés ou immatriculés (merci Mireille !), chevaux d’officiers bichonnés par leur ordonnance, animaux d’attelage et de bât exposés aux mêmes dangers que leurs conducteurs, et parfois sacrifiés...
Le lien entre les animaux et les hommes, quelquefois exprimé, est très fort.
La cavalerie exige tout une organisation spécifique ( remonte, infimeries, hôpitaux...) où le vétérinaire et ses aides (dont le maréchal-ferrant), le simple conducteur ou le cavalier sont chargés de maintenir (difficilement) en état leurs chevaux.
Il y a aussi la mémoire... (Merci à Belge et à bien d’autres !).
A quand une nouvelle rubrique nature et animaux ?Bien, cordialement, Caballero
Bonjour Rolando.
A propos des chevaux du Train, extrait de l'historique du 137ème en Champagne (1915):
Les chevaux ont été décimés par les bombardements. Le Train a procuré de nouveaux chevaux. Ce sont des canadiens, blanc et sauvages.
Ils sont nerveux et renversent leur chargement. On a peint ceux qui étaient trop blanc en gris. Ils ne se reconnaissent pas et se mordent entre eux !
Amicalement. Henri