Messe sur le front en avril 1916

[claude gian]

Il n'est pas rare que des religieux aient participe aux combats dans les différents conflits . j'ai trouve des cartes postales montrant des Chartreux mobilises faisant l'exercice en 1870_1871. En 14-18 il y en a eu quelques exemples si mes souvenirs sont exacts qui ont servi comme officiers ( sans doute consequence de la loi sur les volontaires engages d'un an qui sauf erreur de ma part s'appliquait aux éléves des séminaires) mais aussi comme sous officiers ou soldats.En 40 il y en a eu aussi ( un CB d'un BCA me semble t il) Un de mes parents, pretre, a été Cadet de Saumur ( il a mêmedit la messe pour les tues des combats avant la dispersion de l'ecole de Cavalerie)et a combattu ensuite comme sergent du Bataillon de Choc en France notamment
dans les Vosges N'oublions pas que la France d e1914 etait profondement Chretienne " Fille Ainée de l'Eglise ' ses dirigeants n'hesitaient pas a avoir recours aux prieres, neuvaines et mememe a organiser la procession de la Chasse de sainte genevieve pour obtenir son intercession au moment ou Paris etait menace..en 14-19 comme en 1940 d'ailleurs...La presence de religieux parmis les combattants semble donc normale et correspond au souhait de Maurice ROUVIER dont la Loi de 1905 est surnommée "les cures sac au dos"...

[hector]

Bonjour,

Au bout de cette allée boisée, on devine une place avec un autel en plein air, celui ci servait probablement pour divers offices religieux.

Ce croquis a été réalisé par le Poilu Valentin, mais aucune date ni lieux n'est mentionné. Alors si vous avez une idée pour identifier cette oeuvre?

Salutations.

[Eric Mansuy]

Bonjour à tous,

Une contribution à ce fil :

- une messe du 15-2 à l’Hartmann


- une messe du 15e B.C.P. à l’Hartmann également


- une messe pour les chasseurs polonais


- une chapelle servant aux services religieux de la 42nd US Division (secteur de Badonviller)



Bien cordialement,
Eric Mansuy

[Charraud Jerome]

Bonjour

Bonsoir,
il semble que tous les prêtres n'étaient pas aumôniers, et que certains portaient les armes en tête.
Ainsi le témoignage apporté par Maurice BARRES, dans un article de l'Echo de Paris, au sujet du capitaine-abbé Gaston MILLON, commandant la 2ème Compagnie du 90ème RI, tué le samedi 22 avril 1916 (effectivement samedi de Pâques), à la Cote 304.

Pendant que les abbés Millon et Chevoleau du 90e RI mourrai à la Cote 304, lors de la Pâques 1916. Le sous-lieutenant Bouchard du 290e officiait dans le Bois St Pierre


"Le 23 avril, c'était jour de Pâques. Elles n'étaient nullement fleuries. On a néanmoins organisé une messe. La joyeuse voix des cloches était remplacée par celle du canon. Les sapeurs ont construit un autel, et le Sous-Lieutenant Bouchard a officié. L'assistance était nombreuse et très recueillie. Un vague pressentiment des événements prochains avait envahi chacun. Plus d'un des assistants devait en effet après les journées des 4, 5 et 6 mai dormir son dernier sommeil sur la croupe 304".
Sources: Eggenspieler - Le 290e RI - Histoire d'un régiment de réserve du Berry.

Cordialement
Jérôme Charraud

[Stephan @gosto]

Bonjour,

http://canardduboyau.canalblog.com/arch ... 28759.html

Amen.

Stéphan

[Achache]

Bonjour,
A l'adresse suivante, une messe dans le bois de Monaco (sous Craonne)


http://contentdm.unl.edu/cdm4/item_view ... X=1&REC=11

et 98 autres photos du même photographe Louis PATRAS, que je recommande à tous...

Bien à vous,
Achache

[Gilles ROLAND]

Bonjour,

Photos et légendes de la Guerre Documentée

Fusiliers-marins en Belgique



Messe de minuit ?



Les poilus vont à la messe



Messe dans la tranchée



Cordialement

Gilles [:gilles roland]

[jlk]

Un aumonier est un oiseau rare, de couleur noire, à trois galons à son calot et un brassard au bras. Il se tient presque toujours là ou il ne tombe pas de marmites. On ne le voit jamais quand on a besoin de lui et on signale son passage comme un évènement ..."
Cité par R. Laouenan.

Bonjour
Il est évident que c’est une ineptie que de dire que les gens d’église étaient mis à l’abri des marmites, loin derrière le front.
Je n'ai pas le chiffre exact des aumôniers morts auprès des soldats mais il est conséquent.
N’oublions pas que la guerre n’a eu lieu que neuf ans après la loi de 1905 avec tout ce que cela a comporté : par exemple la nomination de "républicains" et la mise au placard d’officiers de valeur mais catholiques (donc royalistes...). Certains généraux dits libres penseurs (prisonniers d’une autre doctrine ?) ont même voulu interdire les messes de l'arrière au front (le franc-maçon incompétent Sarrail en Argonne par exemple).

Méfions nous ainsi des chiffres qui peuvent être utilisés en tous sens, y compris par des gens qui ont une aura « universitaire » pour tenter de re-écrire l’histoire.
Voici un exemple. Une précision:
Je me contente de citer un extrait de blog, qui parle d'une expo à Péronne, dans lequel on utilise des chiffres.
Je suis tombé dessus par hasard en tapant le mot clé « tranchée des baïonnettes », et le propos commence par une photographie de ce site.

« Cependant, et comptons sur l’exposition pour ne pas le rappeler, la part des Juifs morts dans la Grande Guerre est dix fois inférieure à celle des Français : il n’y eut que 1350 Juifs français morts (soit 0,28%) contre 1,29 million de Français (soit 3,3 %). Ceci était dû au fait que le sous-secrétaire d’Etat chargé des effectifs s’appelait Léon Abrami (Abrahami à l’état civil), et que le responsable du recrutement à Paris était le colonel Louis Rheims. Il y a d’ailleurs eu lors de la Première Guerre Mondiale moins de juifs morts que de prêtres ! En effet, 6.114 hommes d’églises sont morts au combat, ce qui suscita même l’admiration de F\ Clemenceau, ce dernier allant jusqu’à regretter l’attitude de la République envers les catholiques. Cela ne durera pas : dès l’arrivée du pouvoir du Cartel des Gauches, les persécutions reprirent. Et ne parlons pas des mouvements nationalistes, comme l’Action Française, qui perdit au feu 13 de ses 15 secrétaires généraux étudiants et 80 % de ses Camelots du Roi. Il serait bon aussi d’évoquer l’attitude de la haute.... etc etc »

Je ne mets pas le reste, certains risqueraient de s’étouffer.

Cordialement
JLK

[jbraze]

Bonjour,

" Un aumonier est un oiseau rare, de couleur noire, à trois galons à son calot et un brassard au bras. Il se tient presque toujours là ou il ne tombe pas de marmites. On ne le voit jamais quand on a besoin de lui et on signale son passage comme un évènement ..."

Le témoignage cité par P. Mercadal mériterait quelques commentaires : pourquoi une aussi piètre opinion des aumôniers militaires de la part de cet ecclésiastique ?

Par contre, il serait hors de propos de tirer de cette opinion qui semble toute personnelle une vérité générale (ce que personne ici n'a fait, d'ailleurs).

Bon après-midi,

Jean-Baptiste.

[Francine Laude]

Bonjour

une messe sur cette page de La Tribune républicaine
Supplément illustré de la semaine 18 février 1917 (Gallica)



Amicalement
Francine