Bonjour,
Les aléas de la vie, des successions et déménagements ont fait que je n'ai plus aucune trace de mon grand'père paternel si ce n'est le souvenir d'une photo en uniforme , d'une croix de guerre et d'une médaille militaire.
Il était adjudant au 201 ème RI et fut tué à la bataille des Flandres le 1/8/1917à Boesinghe(Belgique).
Il s'appellait Joseph Marie Morcrette , était de la classe 1889 et son N° matricule était 7509 au Corps ( renseignements obtenus grâce à Mémoire des Hommes).
Merci à tous ceux qui pourront me fournir davantage d'éléments sur le 201ème et peut-être sur mon GP;
Nota : j'ai joint le BCAAM qui m'a renvoyé sur les archives départementales du 29 . Je leur ai écrit et attend la réponse.
Ph.Morcrette
Je suis nouveau et suis à la recherche de nouvelles du 201ème RI
Re: Je suis nouveau et suis à la recherche de nouvelles du 201ème RI
Cordialement
Goudor
Goudor
- mounette_girl
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Re: Je suis nouveau et suis à la recherche de nouvelles du 201ème RI
Bonjour à tous et à vous "Goudor"
Je vous ai déjà répondu dans la rubrique "Qui cherche Quoi" au sujet de l'unique photo du 201° RI aperçue sur le site du Chtimiste.
Personne ne vous ayant encore donné une autre piste, je me permets de vous re-signaler le "Chtimiste" qui fournit au moins un condensé du cheminement de votre 201° RI, sous la rubrique "Régiments". L'avez-vous déjà consulté ?
http://www.chtimiste.com/
Cordialement.
Mounette.
Je vous ai déjà répondu dans la rubrique "Qui cherche Quoi" au sujet de l'unique photo du 201° RI aperçue sur le site du Chtimiste.
Personne ne vous ayant encore donné une autre piste, je me permets de vous re-signaler le "Chtimiste" qui fournit au moins un condensé du cheminement de votre 201° RI, sous la rubrique "Régiments". L'avez-vous déjà consulté ?
http://www.chtimiste.com/
Cordialement.
Mounette.
"Tes yeux brillaient moins aujourd'hui /Dis-moi, dis-moi pourquoi chère âme /Dis-moi quel chagrin, quel ennui /Mettait un voile sur leur flamme." - Sergent Ducloux Désiré, dit Gaston - 146° RI
- mounette_girl
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Re: Je suis nouveau et suis à la recherche de nouvelles du 201ème RI
Post scriptum :
Voir aussi les adresses suivantes :
http://www.pages14-18.com/pagesHistoire ... DI.htm#1DI
http://sacarcheo.nuxit.net/regiment/1eDI.PDF
Cordialement.
Mounette.
Voir aussi les adresses suivantes :
http://www.pages14-18.com/pagesHistoire ... DI.htm#1DI
http://sacarcheo.nuxit.net/regiment/1eDI.PDF
Cordialement.
Mounette.
"Tes yeux brillaient moins aujourd'hui /Dis-moi, dis-moi pourquoi chère âme /Dis-moi quel chagrin, quel ennui /Mettait un voile sur leur flamme." - Sergent Ducloux Désiré, dit Gaston - 146° RI
- Stephan @gosto
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Re: Je suis nouveau et suis à la recherche de nouvelles du 201ème RI
Bonjour,
Voici un extrait de l'historique du 201e R.I. concernant cette période.
Amicalement,
Stéphan
Le 17 Juillet [1917], nous prenons les autos. Direction l’Ouest, la mer.
Pitgam ! Tout le monde descend. Village charmant, nous y sommes reçus d'une gracieuse façon. Nous y retrouvons nos bons amis du 1er régiment d'inf. belge et nous fraternisons une fois de plus avec eux.
C'est la période d'achèvement de la préparation morale. Si nous avions encore pu douter de ce qui nous attendait, le nombre et la qualité des visites que nous eûmes alors l'honneur de recevoir nous auraient bien vite fixés. À tour de rôle arrivaient en effet : le général Lacapelle, le général Anthoine, le général Pétain et le Président de la République.
Rien ne manquait à la gamme, comme vous voyez et nous en étions très heureux, cela prouvait qu'on prenait soin de nous et qu'il se préparait quelque chose de très grand.
La préparation, là-haut, nous était annoncée comme formidable. Tout devait être bouleversé avant notre arrivée, les canons en nombre incalculable tiraient à pleine gueule et sans compter. Les nouvelles nous arrivaient par nos soldats d'élite et nos pionniers qui déployaient en notre absence une grande activité sur le front de notre secteur d'attaque.
Tout cela est de bon augure. Nous apprenons que l'attaque est fixée au 31 Juillet, nous quittons Pitgam le 29 Juillet pour les lignes où tout le monde est en place dans la nuit du 30 au 31. Les dernières journées de préparation ayant été employées à achever de nettoyer la rive opposée du canal, le problème du franchissement du canal est beaucoup simplifié et c'est de la rive est que débouche l’attaque.
Elle se fait le matin du 31 Juillet à l’heure H = 3 h. 30, une formidable artillerie crache de toutes ses pièces. Le vacarme est épouvantable, on n’entend aucun commandement des chefs, le jour n'est pas levé, seul les départs des pièces nous éclairent. Le « tac tac » des mitrailleuses qui font du tir indirect achèvent de donner une note nerveuse à ce spectacle qui tient vraiment du grandiose.
La ligne est franchie, lentement, dans ce terrain où il faut aller chercher des paysages entre ces trous d'obus jointifs et pleins d'eau : glisser sur les lèvres des entonnoirs, ce serait s'enliser, se noyer, disparaître.
Le 5e bataillon, est en tête, derrière lui marche le 6e bataillon. Le 4e bataillon, est à droite, il a la mission de tenir la liaison avec l'armée anglaise.
Le jour commence à se lever lorsque nous abordons le Bois 14 et la tranchée Pompadour. Tout y est dévasté, retourné, seuls quelques cubes de béton désaxés restent debout, branlants. L'artillerie a vraiment fait un travail merveilleux et la dimension de certains trous d'obus tient du prodige.
L'horaire prévoit un premier arrêt avant d'aborder le Bois 16. Le 6e bataillon dépasse le 5e. Jusqu'ici nos pertes n'ont pas été très dures, l'ennemi a surtout réagi par des barrages sur le Canal où nous n'avions que peu de monde.
Au Bois 16, nous nous heurtons à des mitrailleuses qui demandent à être réduites par la manoeuvre. Nous les enlevons et le Bois 16 est lui-même bientôt dépassé. Les mitrailleuses ennemies crachent, mais les vagues de nos 4e et 5e bataillons, avancent toujours avec une régularité que rien n'émeut.
Notre objectif : la ligne des blockhaus en avant du Bois 37 est enfin atteinte et bien vite les hommes du capitaine Daillencourt s'y installent pendant que ceux du capitaine Dupont, blessé devant la ferme du Colonel, prennent ce point d'appui en liaison avec la Garde britannique.
La progression a cessé, c'est alors que l'ennemi règle son tir sur nos nouvelles premières lignes. Nos pertes deviennent sensibles, surtout dans la zone de contact avec les Anglais, zone particulièrement battue.
Le canon appelle-t-il la pluie ? Il faut le croire. Dans la journée l'eau se met à tomber, transformant en un véritable marécage le terrain conquis. Ah ! les vilains jours que ceux qui ont suivi ce brillant 31 juillet et combien nos souffrances ont dépassé les affres de l'attaque. Sans abri, sous la pluie continue, les pieds gelés dans une boue inconsistante, les effets maculés, nos hommes font preuve d'une farouche énergie pour conserver intacte et rendre imprenable la position qu'ils avaient enlevée. La « grinche » allait son train et c'est compréhensible. On aspirait ferme à la relève qui ne s'annonçait pas. Les félicitations affluaient. Le général Seymour, commandant la 3e brigade de la Garde, nous disait sa fierté d’avoir combattu à nos côtés. Le général Anthoine, le général Lacapelle nous disaient leur fierté de nous commander. Tout cela nous aller droit au coeur, mais combien nous
aurions aimé être relevés.
Enfin elle arrive cette relève et le 6 Août le 8e reg. d'inf. vient nous remplacer dans le secteur. Nous allons nous reposer dans la région de Westcapelle Quoedypre où nous apprenons le 13 Août que le général Pétain viendrait le lendemain à Bergues pour remettre la Fourragère.
La récompense désirée était enfin venue. La fourragère ! nous allions donc l'avoir, après l'avoir dix fois gagnée.
Voici un extrait de l'historique du 201e R.I. concernant cette période.
Amicalement,
Stéphan
Le 17 Juillet [1917], nous prenons les autos. Direction l’Ouest, la mer.
Pitgam ! Tout le monde descend. Village charmant, nous y sommes reçus d'une gracieuse façon. Nous y retrouvons nos bons amis du 1er régiment d'inf. belge et nous fraternisons une fois de plus avec eux.
C'est la période d'achèvement de la préparation morale. Si nous avions encore pu douter de ce qui nous attendait, le nombre et la qualité des visites que nous eûmes alors l'honneur de recevoir nous auraient bien vite fixés. À tour de rôle arrivaient en effet : le général Lacapelle, le général Anthoine, le général Pétain et le Président de la République.
Rien ne manquait à la gamme, comme vous voyez et nous en étions très heureux, cela prouvait qu'on prenait soin de nous et qu'il se préparait quelque chose de très grand.
La préparation, là-haut, nous était annoncée comme formidable. Tout devait être bouleversé avant notre arrivée, les canons en nombre incalculable tiraient à pleine gueule et sans compter. Les nouvelles nous arrivaient par nos soldats d'élite et nos pionniers qui déployaient en notre absence une grande activité sur le front de notre secteur d'attaque.
Tout cela est de bon augure. Nous apprenons que l'attaque est fixée au 31 Juillet, nous quittons Pitgam le 29 Juillet pour les lignes où tout le monde est en place dans la nuit du 30 au 31. Les dernières journées de préparation ayant été employées à achever de nettoyer la rive opposée du canal, le problème du franchissement du canal est beaucoup simplifié et c'est de la rive est que débouche l’attaque.
Elle se fait le matin du 31 Juillet à l’heure H = 3 h. 30, une formidable artillerie crache de toutes ses pièces. Le vacarme est épouvantable, on n’entend aucun commandement des chefs, le jour n'est pas levé, seul les départs des pièces nous éclairent. Le « tac tac » des mitrailleuses qui font du tir indirect achèvent de donner une note nerveuse à ce spectacle qui tient vraiment du grandiose.
La ligne est franchie, lentement, dans ce terrain où il faut aller chercher des paysages entre ces trous d'obus jointifs et pleins d'eau : glisser sur les lèvres des entonnoirs, ce serait s'enliser, se noyer, disparaître.
Le 5e bataillon, est en tête, derrière lui marche le 6e bataillon. Le 4e bataillon, est à droite, il a la mission de tenir la liaison avec l'armée anglaise.
Le jour commence à se lever lorsque nous abordons le Bois 14 et la tranchée Pompadour. Tout y est dévasté, retourné, seuls quelques cubes de béton désaxés restent debout, branlants. L'artillerie a vraiment fait un travail merveilleux et la dimension de certains trous d'obus tient du prodige.
L'horaire prévoit un premier arrêt avant d'aborder le Bois 16. Le 6e bataillon dépasse le 5e. Jusqu'ici nos pertes n'ont pas été très dures, l'ennemi a surtout réagi par des barrages sur le Canal où nous n'avions que peu de monde.
Au Bois 16, nous nous heurtons à des mitrailleuses qui demandent à être réduites par la manoeuvre. Nous les enlevons et le Bois 16 est lui-même bientôt dépassé. Les mitrailleuses ennemies crachent, mais les vagues de nos 4e et 5e bataillons, avancent toujours avec une régularité que rien n'émeut.
Notre objectif : la ligne des blockhaus en avant du Bois 37 est enfin atteinte et bien vite les hommes du capitaine Daillencourt s'y installent pendant que ceux du capitaine Dupont, blessé devant la ferme du Colonel, prennent ce point d'appui en liaison avec la Garde britannique.
La progression a cessé, c'est alors que l'ennemi règle son tir sur nos nouvelles premières lignes. Nos pertes deviennent sensibles, surtout dans la zone de contact avec les Anglais, zone particulièrement battue.
Le canon appelle-t-il la pluie ? Il faut le croire. Dans la journée l'eau se met à tomber, transformant en un véritable marécage le terrain conquis. Ah ! les vilains jours que ceux qui ont suivi ce brillant 31 juillet et combien nos souffrances ont dépassé les affres de l'attaque. Sans abri, sous la pluie continue, les pieds gelés dans une boue inconsistante, les effets maculés, nos hommes font preuve d'une farouche énergie pour conserver intacte et rendre imprenable la position qu'ils avaient enlevée. La « grinche » allait son train et c'est compréhensible. On aspirait ferme à la relève qui ne s'annonçait pas. Les félicitations affluaient. Le général Seymour, commandant la 3e brigade de la Garde, nous disait sa fierté d’avoir combattu à nos côtés. Le général Anthoine, le général Lacapelle nous disaient leur fierté de nous commander. Tout cela nous aller droit au coeur, mais combien nous
aurions aimé être relevés.
Enfin elle arrive cette relève et le 6 Août le 8e reg. d'inf. vient nous remplacer dans le secteur. Nous allons nous reposer dans la région de Westcapelle Quoedypre où nous apprenons le 13 Août que le général Pétain viendrait le lendemain à Bergues pour remettre la Fourragère.
La récompense désirée était enfin venue. La fourragère ! nous allions donc l'avoir, après l'avoir dix fois gagnée.
- mounette_girl
- Messages : 2858
- Inscription : lun. juil. 18, 2005 2:00 am
Re: Je suis nouveau et suis à la recherche de nouvelles du 201ème RI
Re-bonjourIl était adjudant au 201 ème RI et fut tué à la bataille des Flandres le 1/8/1917 à Boesinghe (Belgique). Il s'appellait Joseph Marie Morcrette , était de la classe 1889 et son N° matricule était 7509 au Corps
Connaissez-vous lles cartes de « pathsofglory » ?
http://pathsofglory.co.uk/trenchmap%20extracts%203.htm
dont celle concernant « BoeZinge – Wieltje – St. Julien » en Avril 1917 (l’agrandir)
http://pathsofglory.co.uk/bozjul.jpg
Bien amicalement.
Mounette.
"Tes yeux brillaient moins aujourd'hui /Dis-moi, dis-moi pourquoi chère âme /Dis-moi quel chagrin, quel ennui /Mettait un voile sur leur flamme." - Sergent Ducloux Désiré, dit Gaston - 146° RI