Legion Russe

[Putine]

Bonjour Xavier!

J'envie a vous! Si ca ne vous ennuie pas, pouvez-vous voir pour moi dans les archives municipales quelques themes?

- la discipline parmi les soldat russes hébergés au camp Du Courneau (en russe Kurnovzy),
- leurs effectifs, leurs moral, leurs vie quotidienne?

Merci d'avance!


cordialement et amicalement,
Igor

[XSL]

Bonjour Igor.

Je pense qu'il n'y avait pas de discipline car c'était un camp d'accueil, pas un camp d'internement. Les portes étaient ouvertes.

Les Russes ont été nos alliés, pas nos ennemis.

Je vous aiderai au maximum.

Amicalement.

Xavier

[denis33]

Bonjour à toutes et à tous.
Bonjour Igor.

J' ai retrouvé ce texte sur mon disque dur que j'avais déjà cité sur un autre "fil" de ce forum...

Il semblerait que les soldats russes à Courneau n'aient pas laissés de très bons souvenirs dans la région !!!

Voici un extrait d’une conférence prononcée le 21 novembre 1984, à la salle des fêtes de La Teste:

« Ce furent 8000 hommes en débandade qu’hébergea le camp de Courneau pendant l’automne 1917 et les premiers mois de 1918. Pendant son séjour au Courneau cette troupe désœuvrée n’obéit qu’à ses soviets, passant son temps à discuter politique et boire.
André Rebsomen dans son livre « Arcachon et ses environs pendant la guerre » et dans ses notes personnelle a décrit le comportement des russes en dehors du camp : ils ne connaissent sur la route ni la droite ni la gauche, passent en bicyclette devant les autos qui pour les éviter doivent se jeter dans le fossé. Les chariots « conduits par un soldat plus ou moins ivre circulent au grand galop passant d’un bord à l’autre dans un terrible roulis, à la grande frayeur des autres véhicules, des inoffensifs piétons ou de paisibles cyclistes »
Dans les rues d’Arcachon et de La Teste, ils se promènent avec des bouteilles de liqueurs ou d’alcool, s’arrêtant pour boire. Les cafés, en effet ont reçu l’ordre de ne plus servir d’alcool au détail. Ils achètent alors les bouteilles de rhum, de curaçao, de bénédictine… qu’ils boivent dans la rue ou dans une chambre d’auberge ou d’hôtel qu’ils ont loués à plusieurs. « Tous les soirs, des patrouilles de cavaliers russes se promènent dans Arcachon pour ramener leurs soldats ivres…
Il doit y avoir encore à La Teste, des personnes se rappelant avoir découvert, en ouvrant leurs volets le matin, un russe ivre mort, dormant étendu sur le pas de leur porte ou dans leur jardin. Inutile de dire que le soir, chacun se barricadait chez soi.
Pour en finir, comme il n’était pas possible de les rapatrier avant la fin des hostilités, on donna aux russes de Courneau, le choix entre la légion étrangère française, des unités de travailleurs et une légion russe à créer qui serait engagée sur le front français. La légion étrangère française eut quelques volontaires, il y en eut un plus grand nombre pour la légion russe, la masse opta pour les unités de travailleurs.
En gare de La Teste, les russes prirent le train par détachements successifs pour l destination de leur choix. Par mesure de précaution, les abords de la gare étaient gardés par des tirailleurs sénégalais et de la cavalerie était maintenue, à proximité. Il n’y eut pas d’accident.
Les unités de travailleurs furent employées dans l’est et dans le centre de la France. La légion russe fut affectée à la Division Marocaine. A partir du 7 mars 1918, elle combattit vaillamment et participa à l’occupation de l’Allemagne après l’armistice. Elle reçu la fourragère aux couleurs de la croix de guerre ayant été citée deux fois à l’ordre de l’armée.
Dans la Marne, près de Saint-Hilaire-le-Grand, sur la route de Mourmelon à Auberive, se trouve une chapelle commémorative de style novgorodien et un cimetière où sont enterrés les officiers et soldats russes morts au champ d’honneur, en France.
C’est avec soulagement que la population testerine avait regardé partir les russes, car ils avaient suscité de sa part beaucoup de plaintes… »

En espérant que Xavier pourra bientôt nous en dire plus sur le sujet s'il arrive à consulter l' ouvrage d' André Rebsomen dans une des bibliothèques d'Arcachon. Je ne sais pas si le sujet est abordé dans le livre qui a été édité dernièrement sur la région d'Arcachon pendant la première guerre mondiale.

Bien cordialement.
denis

[arcane]

Bonjour a tous!

Rencontrez-vous aux cimitieres de Nice les tombeaux des officiers Russes des Brigades Speciales Russes?

Merci d'avance.

bonsoir à tous, je suis nouveau sur ce forum trouvé par hasard lors de recherches sur des soldat russes dans le village d'Enes dans le Nord. (ne pas confondre avec Esnes en Argonne)
voici deux photos des 282 tombes de soldats russes au cimetiére militaire de Cambrai (59400) et une de soldats français et russe (au second plan) à Esnes, prise apres la liberation du village (octobre 18) mais la photo est peut etre de 1919.
Qui sont ils? (les français et les russes) que faisaient là ces russes ?
Merci de votre aide

[lorrain54]

Bonjour a tous,
Un petit probleme pour les photos ! faire apercu avant d'envoyer le message pour etre certain qu'elles soient en place,
bien cordialement, Jean-Louis.

[arcane]

Bonjour a tous,
Un petit probleme pour les photos ! faire apercu avant d'envoyer le message pour etre certain qu'elles soient en place,
bien cordialement, Jean-Louis.

voila je renvoi le paquet, je n'avais pas vu qu'il fallait cliquer pour envoyer, désolé.
merci

[Putine]

Bonjour arcane!

Dans la Grande Guerre sur le front francais ont combattu les troupes russes (1er et 3e Brigades Speciale Russe) - pres de 20,000 h.

Cf.: ADAM R. Histoire des soldats Russes en France. 1915-1920. Les damnés de la guerre. Paris, 1996.

CHABANIER J. Les brigades russes en France et en Macédonie // Revue Histori-que des Armées, 1965, №1, р. 126-128.

COCKFIELD J.H. With snow on their boots: the tragic odyssey of the Russian Expeditionary Force in France during World War I. N.-Y., 1998.

GOROKHOFF G. Les brigades russes en France. 1916-1918 // Armes militaries magazine. 1988, № 35/36, VIII, р. 4-9.

GOROKHOFF G. KORLIAKOV A. Le Corps Expéditionnaire Russe en France et à Salonique. 1916-1918. Paris, 2003 (en russe et en francais).

POITEVIN P. Une bataille au centre de la France en 1917. Limoges. 1934.

PETIT P. Histoire des Russes incorporés dans les Armées françaises pendant la Grande Guerre (1914-1918). Nanterre, 1992 (avec des fautes)

RYCHLINSKI V. Souvenirs d’un officier du Corps Expéditionnaire russe en France (1916) // Revue Historique des Armées, 1965, № 1, р. 110-125.

Bonne lecture!!!

[Putine]

Bonjour denis33!

Les Russes a Courneau - ces sont soldats qui ont reste fidele a la Gouvernement Provisoire a Petrograde (en russe Kurnovzy). Les Russes qui refuse obeir les pouvoirs russe se sont trouve a La Courtine, en Creuse (en russe Kourtinzy).

cordialement...

[arcane]

Merci Poutine, j'ai deja parcouru certain de ces ouvrages et je n'ai jamais lu que les brigades russes soient venues combattre dans le departement du nord. As tu des infos sur de tels combats?
De meme, les soldats russe "volontaire" pour les compagnies de travail ont plutot été employé dans l'est ou dans le centre de la France.
Les Russes enterrés à Cambrai seraient des prisonniers capturés par les Allemend en 1914 / 1915 et ammenés en France pour travailler à la construction de la ligne Hindenburg. Ils serinet mort d'épuisement et de froid lors du terrible hiver 1916/1917.
> photo d'un ancien poste de mitrailleuses allemand de 1917 recemment mis au jour prés d'Esnes.
Merci

[Putine]

Bonjour arcane!

Dans le departement du Nord? Je sais que les brigades russes ont combattu dans la Champagne, c'est-a-dire dans les departement des Ardennes, d'Aube, de Marne et de Haute-Marne. D'accord, je crois que dans le departement Nord se sont trouvent les tombeaux des soldats russes morts en qualite les prisonniers de guerre.

cordialement,
Igor