Bonjour à toutes et à tous,
MERCI MARPIE ![:arnaud memorial]
Cette fois, vous m'avez vraiment beaucoup aidé en me montrant la piste, qui m'a permis d'identifier la dame et les deux gosses!
On pensait que c’était la sœur et les enfants de W. Szuyski ...
Je ne m’attendais pas que, au cours de cette "enquête"
, je trouverais des traces menant à ... la RAF et au ... Comité National Français à Londres!
Trouvé sur Forum Pages 14-18 !
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" Le nombre d'étrangers vivant en France et manifestant dès la déclaration de guerre, par la voix de leurs différentes associations, le désir de participer aux combats aux côtés de leur pays de résidence est si important, que le gouvernement a dû décider l'ouverture de Centres d' engagement et de Centres d' Instruction en province. Bayonne est l'un de ceux-ci.
(...) Cantonnés à Montbrun ( champ de tir de garnison, à Anglet ) et à Chérubin (local du patronage de la cathédrale de Bayonne) et au Séminaire, leur équipement et leur instruction sont entrepris sans délai au commandement du Chef de Bataillon Marc Doumic. Ils sont de nationalités diverses ( Espagnols, Portugais, Belges, Grecs, Luxembourgeois....) mais les plus gros contingents de ce bataillon sont Tchèques et Polonais et on les a laissés se regrouper par nationalité. (...) Les ateliers de Bayonne coupent et brodent drapeau et fanions qui sont officiellement remis aux Polonais le 11 octobre, aux Tchèques le lendemain. (...) A leur demande et à celle des autres volontaires l'évêque de Bayonne, Monseigneur Gieure, dit le 7 septembre à Chérubin et à Montbrun, une messe à leur intention avant leur départ. Un premier élément de 130 hommes quitte Bayonne le 17 septembre. Le reste suit le 22 octobre et le 20 novembre. L' ensemble du Bataillon aura rejoint au camp de Mailly (Aube) le régiment auquel il va appartenir, le 2ème Régiment de Marche du 1er Etranger."
Sources: Histoire militaire de Bayonne 1789-1940, par le général Ansoborlo, in Revue d' Histoire de Bayonne, du Pays-Basque et du Bas-Adour, n° 150/Année 1995.
Évidemment, Max (!) Doumic avait le grade de lieutenant et pas du commandant (chef de bataillon).
L'évêque de Bayonne - François Xavier Marie Jules Gieure (1851-1937)
Dans les sources polonaises je n’ai pratiquement rien trouvé!
Jan Żyznowski, „Krwawy strzęp” (Le lambeau sanglant).
„
Na początku października odbyło się po mszy polowej, poświecenie naszego sztandaru. Duży plac za koszarami przepełniony był mieszkańcami Bayonny. Po poświeceniu odśpiewano „Boże coś Polskę” i „Rotę”. Na uroczystości był ambasador angielski z żoną – polką, która poprzez łzy patrzyła z jakiemś zdziwieniem na garstkę polaków, skupionych pod znakiem Ojczyzny." / "Au début de octobre a eu lieu, après une messe de campagne, la bénédiction de notre drapeau. La grande place derrière les casernes était rempli d’habitants de Bayonne. Après la bénédiction on a chanté "Boże coś Polskę" et "Rota". A la cérémonie assistait
l'ambassadeur anglais, dont l'épouse – une Polonaise, regardait avec l’étonnement, à travers des larmes, la poignée de Polonais, réunis sous le signe (drapeau) de la Patrie".
Żyznowski (prononcer Jiznovsky) se trompait – ce n’est pas
l'ambassadeur anglais qui assistait à la cérémonie, mais ...
Henry Bordeaux, "Max Doumic" (La Revue hebdomadaire, L’Instantané, 20 mars 1915
„Les Garibaldiens sont devenus populaires, les Polonais mériteraient de le devenir. Avant leur départ de Bayonne, une cérémonie avait consacré leur drapeau, un drapeau cravaté de tricolore où l’aigle blanche reprenait son essor. L’évêque l’avait béni, et
Mme Nigel-Bellairs, neé de Seitor-Rylska, femme du vice-consul d’Angleterre à Biarritz, avait accepté d’être la marraine. On en avait confié la garde à Ladislas de
Szuynski, fils du célèbre historien, qui fut tué dans un des premiers engagements. Cette troupe pleine d’entrain, mais assez indépendante, et difficile à discipliner, fut dressée en deux mois par un corps d’officiers d’élite.„
Marie Catherine Théofila Scibor-Rylska (
ŚCIBOR-RYLSKA) neé en France (Anglet). Mariée avec Nigel Adour
BELLAIR,
vice-consul de la Grande Bretagne à Biarritz.
http://gw.geneanet.org/hikuri1?lang=fr; ... ylski;oc=3
Le père de Maria Ścibor-Rylska, Władysław Ścibor-Rylski était un emigré politique. Combattant de l’insurrection de 1863 et ardent patriote, il a rejeté l’amnistie offerte par le tsar. Mort à Kraków (Cracovie). Il repose au Cimetière Rakowicki (Kraków, Cmentarz Rakowicki) dans une tombe collective (mausolée) des vèterans de l’Insurrection de Janvier 1863.
http://gw.geneanet.org/hikuri1?lang=fr; ... ylski;oc=2
Les deux garçons, Edmund Hamon et Guy Nigel Bellairs, qui se trouvent sur ces photos, avaient en 1914 onze et six ans.
Le "parrain" du drapeau de 1914,
Edmund Hamon Bellairs, est devenu fighter pilot du
Royal Air Force. A Londres il était probablement officier de liaison auprès du
Comité National Français - un certain Wing Commander E.H. Bellairs était membre de la British Mission to the French National Committee. En 1948 Edmund Hamon Bellairs a pris sa retraite avec le grade de Wing Commander.
http://gw.geneanet.org/hikuri1?lang=fr; ... n=bellairs
Bien cordialement
Krzysztof