Bonsoir Guy,
voici un petit historique de la baïonnette qui te servira, je te mets également l'adresse d'un site qui te permettra d'identifier les différents modèles :
http://www.rolly-armes.com/armes-blanche.htm
Invention de la baïonnette
Son nom vient en fait de la région de Bayonne, où des paysans avaient eu l’idée d’emmancher une pointe acérée au bout d’un long bâton dans le but d’en faire une arme. Ceci n’est pas daté avec précision, mais remonterait sans doute au Moyen-Age.
Dès 1642, le principe fut repris par l’armée de Louis XIV. En effet, à l’époque de son père, l’infanterie se divisait en deux catégories de soldats, les piquiers et les mousquetaires. Les premiers, étant deux fois plus nombreux que les seconds, avaient pour mission d’arrêter les charges de cavalerie.
Sous Louis XIV, le fusil remplaça le mousquet, ce qui accrût fortement la cadence de tir des soldats, mais ne suffisait pas encore à repousser à coup sûr la cavalerie. Afin de rendre les troupes plus polyvalentes, on leur donna donc une baïonnette, pointe de métal avec un embout en bois que l’on enfonçait dans le canon pour recevoir la cavalerie une fois que le fusil avait tiré. Ce dispositif mit donc fin à l’ère de la pique en 1642.
En 1689, la chose fut encore améliorée par l’invention (toujours française) de la baïonnette à douille. La pointe de métal était maintenant fixée à une bague que l’on enserrait autour du canon du fusil, ce qui permettait de tirer alors que la baïonnette était en place.
Cette invention, avec celle de la grenade, contribua fortement à faire de l’armée du Roi Soleil la meilleure du monde...
la Rosalie :
La baïonnette était différente : ce n’était pas une lame, mais une pique cruciforme qui faisait passer la longueur totale du fusil Lebel de 1,32 m. à 1,83 m. Sa forme « ergonomique » était prévue pour que le combattant fasse un quart de tour vers la gauche avec son fusil avant de ressortir la baïonnette du corps de son ennemi. Ceci était censé provoquer une hémorragie interne qui ne laissait aucune chance de survie à l’ennemi. Il faut dire que la doctrine de guerre française en 1914 était : « seul le mouvement en avant porté jusqu’au corps-à-corps est décisif et irrésistible ». Une doctrine qui allait vite prendre du plomb dans l’aile, c’est le cas de le dire, en face des redoutables « machines à coudre » prussiennes.
la baïonnette chassepot est du mle 1866, oui elle est bien française, elle a été utilisée dans certains cas pendant la guerre, on la voit très souvent en dotation dans les troupes de territoriaux.
cordialement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.