Bonjour,Bonjour,
J'ai commencé la lecture des carnets du sergent fourrier (20ème Corps - 11ème DI - 69ème RI). Pour moi, c'est une excellente lecture compte tenu du fait que mon grand-père et son frère étaient aussi dans le 20ème Corps (39ème DI - 39ème d'Artillerie), ainsi qu'un grand-oncle et un cousin de mon grand-père (153ème RI).
Les dates, les faits décrits, les lieux cités et les noms des combattants sont nombreux et très précis. A l'aide d'une carte, on les suit pas à pas. ("20 août :...Allons, c'est à nous d'être engagés. L'ordre d'attaque est remis au commandant Segond à l'entrée du bois de Bride (sans doute Val-de-Bride). Nous quittons la route et, par un chemin en sous-bois, nous progressons vers la lisière du Haut-de-Koeking (environ 5km à vol d'oiseau) à l'assaut de la cote 343 qui domine le pays de Morhange.") A déplorer toutefois les réflexions de l'auteur (sans doute tirées de la presse de l'époque) sur la responsabilité supposées du 15ème Corps (tout en reconnaissant son "épuisement") dans la retraite précipitée en Lorraine à partir du 20 août 1914.
Sinon tout va bien, je continue.
Cordialement
D. Augustin
Votre remarque sur les réflexions de l'auteur ne me surprend pas. J'ai eu la même réaction. Je ne suis pas sûr qu'il faille mettre cela sur le compte de la presse de l'époque, mais vous avez peut-être raison. Une ou deux autres fois dans le texte vous trouverez des appréciations du même type sur telle ou telle unité ou personne. Je crois malheureusement que ce genre de réflexion sur la défaillance supposée des autres devait faire partie du vécu du soldat de l'époque. J'y vois en fait une indication du caractère humain avec ses forces et ses faiblesses.
Bonne continuation
Emmanuel