Aux spécialistes de l'Artillerie
Relevé dans le compte-rendu de la bataille de Rossignol
Le général Raffenel groupe ce qui reste de l’héroïque 1ère brigade coloniale, pendant que les artilleurs enclouent leurs canons. Ils en enclouent 32.[/b] [/b] Le général de division tente une percée vers la Semoy… On a retrouvé son corps près de Mesnil … Le commandant Wehrlé est tué à trente mètres de l’ambulance qu’il défendait encore avec quelques hommes.
Que signifie le terme "encloue"
Merci d'avance
Bien cordialement
Gérard
Bonjour à tous,
je confirme ce que nous dit Pierre, il s'agit bien de planter en force un clou sans tête dans la lumière afin de la neutraliser, ce procédé de sabotage est repris pour les pièces De Bange, De Reffye, Lahitolle qui possède une lumière pour le passage de l'étoupille, en ce qui concerne le 75, le declavetage est prévu, ceci étant le sabotage est plus grave car il détruit la pièce, alors que sur les autres canons, il faut une charge explosive pour les détruires.
Amicalement
Florian
Bonsoir Pierre,
Pour le 75, ce qui était pratiqué, c'était d'enlever la clavette et de faire partir un coup, la pièce était neutralisée définitivement. effectivement sans départ, il suffit de remettre la clavette en place.
En ce qui concerne les pièces De Bange, Lahitolle, De Reffye, la mise à feu se fait par étoupille à friction, donc l'introduction dans le passage qui s'appelle également lumière, qui ne se trouve pas comme les canons en bronze sur le tonnerre, mais au centre de la culasse, il va de soit que l'on peut ensuite retirer ce clou comme tu le précises. Effectivement ce n'est pas exactement un sabotage. Quand au mise à feu par tube amorce ou étoupille électrique, tu as parfaitement raison. En sachant que sur le 75, bien souvent c'est le percuteur que l'on enlève. A moins comme je l'ai dit, que l'on ne fasse sauter la culasse avec une charge.
Amicalement
Florian