Evasion d'un officier du 2° RIC

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breizh820
Messages : 374
Inscription : dim. juil. 01, 2007 2:00 am

Re: Evasion d'un officier du 2° RIC

Message par breizh820 »

Bonjour à tous,
pour info, voici un article paru dans l'Ouest-France du 17 août.
Kénavo.
Louis
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Popol
Messages : 856
Inscription : sam. août 19, 2006 2:00 am

Re: Evasion d'un officier du 2° RIC

Message par Popol »

Bonsoir à Toutes & Tous
Bonsoir Louis

- Un grand merci pour le partage de cette précieuse information. Le témoignage de Paul FONFERRIER, alors sous-lieutenant à la 12e compagnie du 2e RIC engagée à la bataille de Rossignol le 22/08/1914, doit être intéressant! Il est cité dans l'ouvrage du colonnel A. GRASSET "La guerre en action / Surprise d'une division / ROSSIGNOL - SAINT-VINCENT / 22 août 1914" (Editions Berger-Levrault - Paris 1932) p. 255 et s. :

(...)

" L'équipée du sous-lieutenant FONFERRIER, du 2e régiment, pour avoir été malheureuse, n'en est pas moins admirable et particulièrement intéressante.

Parti du parc du château (de Rossignol), il a essayé avec sa section, de percer vers le Sud, comme d'Ythurbide (lieutenant au 3e escadron du 3e chasseurs d'Afrique). Comme lui, il a dû se rabattre vers l'Est, ralliant de nombreux isolés. Il a rencontré ainsi les sous-lieutenant CORLAY et LEBLOTTIER, puis le capitaine SAINT-GES.

Ce détachement traverse plusieurs fois la Semoy, avec de l'eau jusqu'à la poitrine, mais se heurtant partout aux Allemands, il doit se rejeter vers l'Est, par Villers-sur-Semois.

Au moment où l'on atteignait la route d'Etalle à Habay-la-Neuve, à 1 km au Nord d'Etalle, à la borne B16, quelqu'un aperçoit, à 500m, dans le demi-jour, un parc d'aviation. Des aviateurs s'empressent, affairés, autour d'appareils aux ailes rouges, qu'ils abritent soigneusement le long des haies.

L'occasion est trop belle pour qu'on mesure l'effroyable danger de l'acte. Une fusillade nourrie, ouverte sur ce magnifique objectif, occasionne chez les aviateurs allemands la surprise et le désordre qu'on peut imaginer.

Etalle s'en trouve alertée.

On n'est pas plus de 100. On attaque Etalle. Mais le cimetière est occupé par l'ennemi et un feu de mousqueterie accueille les assaillants.

L'épreuve est trop forte pour une troupe sans homogénéité, à qui les cartouches font défaut, et les nôtres refluent, sous les rafales qui les déciment. Ecrasés de projectiles, ceux qui ne peuvent s'enfuir sont faits prisonniers.

Le capitaine SAINT-GES, les sous-lieutenants CORLAY et LEBLOTTIER ont échappé. Ils rejoindront nos lignes après d'invraisemblables aventures; FONFERRIER est enlevé.

Mais l'alerte avait été chaude à Etalle, où se trouvait le QG du Ve AK, avec le général von STRANTZ. Les voitures furent attelées en toute hâte et tout le monde prit les armes: soldats du train, aviateurs, escorte, compagnie de garde, cyclistes, secrétaires, plantons, ordonnances et même officiers d'état-major ..."

(...)

- Une bonne soirée (pluvieuse...) de Bruxelles!


Bien cordialement
Paul Pastiels
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