Editeur Berger-Levrault

[Ferns]

Bonjour à tous,
Dans une lecture que je recommande, si vous la trouvez par hasard chez votre bouquiniste, "Journal de Guerre d'un juif patriote 1914/1918",
Ed. Claude Simoën, 1978, l'auteur évoque le lieutenant Berger-Levrault. Il est au 37° R.I avec un cénacle d'intellectuels de Nancy. Il écrit qu'il publiera des poèmes de ses camarades morts en 1914 et qu'il compte sur Berger-Levrault et deux autres pour l'aider. Ma question est simple, s'agit-il oui ou non de l'éditeur nancéen d'après-guerre ?

Cordialement,
Ferns

[cawete]

Bonjour

Etant donné que les éditions Berger-Levraults existaient déja avant la première guerre, il me semble difficile que ce lieutenant soit le fondateur de cette maison d'édition.
Qu'il soit parent, je ne puis vous le dire.

Bien à vous

josé

[Charraud Jerome]

Bonsoir
Je vais même surenchérir:

Les Éditions Berger-Levrault sont une maison d'édition française fondée en 1676 par Frédéric Guillaume Schmuck.
En 1805, Nicolas Levrault est l'imprimeur officiel de la Grande Armée de Napoléon.
La maison d'édition est leader sur le marché de l'édition spécialisée d'ouvrages et d'imprimés administratifs

Sources: Wikipédia

Concernant le dit lieutenant: Je n'ai rien trouvé.

Cordialement
Jérôme Charraud

[olivier gaget]

Bonsoir à tous,

Une rapide recherche sur genealogie.com puis dans le Répertoire de l'armée française pour 1914 indique le sous-lieutenant T. Berger-Levrault au 37e RI (sans autre indication sur le prénom) ; mais sur MdH vous trouverez sa fiche Théodore Berger-Levrault

amicalement,
Olivier

[Ferns]

Bonsoir,
Merci pour ces infos.
Je confirme, cest réellement un bouquin hors norme. On se demande comment son courrier est passé quand on lit ce qu'il raconte.
Je détaille un petit peu son parcours :
jeune avocat dans le civil à Nancy, il s'engage et arrive au 37° R.I.
Fait prisonnier dès les premiers engagements, il est reconduit en Suisse car il est brancardier. Il restera brancardier jusqu'en septembre 1915.
Il échappe au massacre de l'offensive de Champagne car il est nommé officier d'état-civil. Il va enregistrer tous les décès du régiment, répondre au courrier des familles...la bataille de septembre 15 va lui prendre plus d'un mois à "régler". Ensuite il sera infirmier. Il raconte notamment que son Médecin Major "autopsie" des cadavres de poilus pour savoir de quoi ils sont morts...et puis de 1917 à novembre 1918, il est...avocat au Conseil de Guerre. Il y a des affaires et des conditions de travail et des personnages qui valent le détour ! Bien entendu, l'armistice ne met pas fin aux Conseils de Guerre. Mais le journal s'arrête le 26 novembre 1918.

Voilà voilà...

Bien Cordialement,

Ferns

[Ferns]

Oups, j'ai écrit comme un cochon, je ne me suis même pas relu; ça m'apprendra, tiens...

Ferns

[Philippe67]

Bonjour.
Je prends le train en marche ...

Il s'agit sans doute du lieutenant Théodore Berger-Levrault, tué le 25 septembre 1915 à Minaucourt dans la Marne.
Il était bien de la famille des éditeurs, puisque neveu de Robert Steinheil, directeur de Berger-Levrault à Nancy, et de Marguerite Berger-Levrault.
(Je tiens l'info des mémoires de mon grand-père, qui était alors directeur général)

[Jean RIOTTE]

Bonsoir Philippe,
Bienvenue sur notre Forum.
... et merci pour ces précisions.
Cordialement,
Jean RIOTTE

[Rutilius]

Bonjour à tous,


Alors maintenu dans le grade de sous-lieutenant au 37e Régiment d’infanterie depuis le 11 septembre 1914, promu lieutenant à titre temporaire pour la durée de la guerre par décision ministérielle en date 21 décembre 1914 (J.O., 1er janv. 1915, p. 6).

Promu lieutenant de réserve par un décret en date du 22 janvier 1915, pour prendre rang du 12 décembre 1914 (J.O., 25 janv. 1915, p. 409).

[Ferns]

Wahou,
5 ans après, le sujet ressurgit. Magique le forum tout de même. Merci Daniel et Philippe !
Cordialement,
Jé