L'habit ne fait pas le moine...

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bm thiry
Messages : 352
Inscription : ven. déc. 24, 2004 1:00 am

Re: L'habit ne fait pas le moine...

Message par bm thiry »

Bonsoir à tous,


Et bien je suis agréablement surpris par l'ouvrage de Pierre DOMIQUE avec
" La victoire de la Marne "

:ouch:
Une synthèse juste et limpide des deux premiers mois de la Grande Guerre.
Sur la bataille de la Marne, je crois en avoir lu pas mal, mais celui-là, même si la couverture est bien triste,
Image

résume bien les faits.

La critique envers Joffre est objective:
- présentant ces qualités indéniables, comme à la page 361, "Le refus obstiné de Joffre de se croire et de s'avouer vaincu"
- démontrant l'entêtement désastreux de pousser le mouvement offensif par les ardennes belges. (comme si on voulait refaire la bataille d'Austerlitz)

A la page 262: la genèse de la bataille de la Marne y est résumée:
"La contre-offensive (excécution du final de la manoeuvre) est voulue par Gallieni dès le 3, et par une partie de l'état-major contre Berthelot le 4 au matin. La désignation de l'heure et du terrain: 5 septembre et rive nord de la Marne, ainsi que le déclenchement sont le fait de Gallieni, contre Joffre et Berthelot qui songent à se retirer d'abord avec le gros des forces derrière la Seine et à ne partir que de là, contre Joffre qui s'obstine longtemps à vouloir que la 6 ° armée attaque sur la rive sud de la Marne.
Le plan de collaboration entre les 6°, 5°, 9° armées et l'armée anglaise, c'est à dire le côté tactique de l'opération, appartient à Franchet et à Wilson, plan entériné par Joffre, accepté par French. Le retard de l'armée anglaise est le fait de la confusion entre les deux plans Galliéni-Muray et Frenchet-Wilson; confusion provoquée par la lenteur de Joffre à se décider au cours de la journée du 4.
"

J'ai noté également ici même à la page 262 ainsi qu'à la page 353
que le général Berthelot a très mal conseillé Joffre et est sité comme "mauvais génie"


Bref, je vous le recommande ;)
Cordialement
Bertrand
"Quelle héroïque simplicité dans ce salut de la Patrie à ses fils blessés pour Elle, que de souffrances fait oublier cette glorieuse minute ! Quiconque ne l’a pas vécue ne comprendra jamais l’émotion de pareils moments !" A TIRE D'AILES, page303
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