Bonjour,
Bientôt la journée de la Femme.
Pendant la Grande Guerre le Poilu et Artiste Etienne Valentin a dessiné de nombreuses femmes au cours de ses campements de la Marne aux Balkans.
Parmi ses nombreux croquis, on ne voit aucun cadavres.
Etienne André Valentin est un artiste sensible, il a “croqué“ la Femme à une époque plutôt douloureuse qu’a été cette période meurtrière : la Grande Guerre. Il signait ses œuvres de son second prénom : André.
A travers ce que nous vous présentons, on croit déceler chez lui, l’humour, la tendresse. L’artiste navigue entre le rêve imaginatif, la volupté et le réalisme de la vie quotidienne.
Malgré la pudeur qui règne à cette époque un peu puritaine, il ne craint pas de la dessiner dans son intimité, par exemple : “les nus, la femme à sa toilette“. Il exprime la sensualité féminine avec délicatesse et respect.
Peut-être a-t-il connu certaines d’entre elles ? L’ont-elles marqué davantage ? Ou a t’il voulu les matérialiser par le dessin si bien maitrisé par lui ?
Toutefois, ces portraits représentent la femme jeune, enfantine, mais aussi d’âge mûr et de conditions sociales diverses.
S’il l’a montre libertine, il n’oublie pas la femme laborieuse, par exemple : la couturière près de la fenêtre, l’infirmière grande consolatrice pour le soldat blessé physiquement et moralement.
A travers son périple à l’étranger, il aime dessiner les femmes et les enfants croisés sur les routes, au gré de ses affectations militaires, par exemple : les Macédoniennes, les Orientales préparant le repas ou les Hongroises Zen et Zentas.
L’artiste a dessiné l’Arlésienne : portrait tout en finesse, en embarquant pour les Balkans et, à son retour, il fait honneur à la Marianne Nationale.
Après sa démobilisation en 1919, il rejoindra la terre de ses ancêtres : la Bretagne : Vitré et Rennes où il décèdera en 1940
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