Bonjour à tous,
je commence la lecture de Je t'écris de la tranchée, les lettres de Roland Dorgelès. N'ayant jamais lu Les croix de bois,j'ai mis du temps à me pencher sur cet ouvrage et c'est un peu avec appréhension que je le parcoure. Appréhension somme toute non justifiée (mais pour la même raison je n'ai pu aller plus loin que les dix premières pages de Le feu de Barbusse) et Norton Cru est aussi passé par là !
Je dois dire d'ailleurs que le début (j'en suis à novembre 14) me plait assez. Je suis par ailleurs étonné qu'il avait, dès cette date-là, l'idée bien arrêtée d'écrire son témoignage sur cette campagne, d'en faire un livre.
Page 94, il écrit à sa mère (5 novembre 1914) : "Je voulais absolument voir la guerre, car comment écrire mon livre sans cela ?"
Dans la même lettre page suivante, je n'ai pu m'empêcher de sourire à cette phrase : "Ma petite mère, tu verras cela dans mon livre qui étonnera bien des gens". ma pensée va tout de suite à Norton Cru bien entendu.
Amicalement,
Olivier
Je t'écris de la tranchée
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Re: Je t'écris de la tranchée
Bonjour
Au risque de paraître iconoclaste aux yeux de ceux qui érigent NC en contrôleur des autres, je n'aurais qu'une question " et qui contrôlait NC ?" et qu'une remarque, "il vaut mieux ne pas avoir lu NC !" ( je l'ai, je le ferai juste avant de mourir
)
Cordialement
Alain
Au risque de paraître iconoclaste aux yeux de ceux qui érigent NC en contrôleur des autres, je n'aurais qu'une question " et qui contrôlait NC ?" et qu'une remarque, "il vaut mieux ne pas avoir lu NC !" ( je l'ai, je le ferai juste avant de mourir

Cordialement
Alain
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"Si on vous demande pourquoi nous sommes morts, répondez : parce que nos pères ont menti." R. Kipling
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Re: Je t'écris de la tranchée
Bonjour,
Mouais... On peut aussi le lire, sans pour autant s'affranchir d'une certaine liberté et d'un certain recul lors des lectures qui suivent.
Pour en revenir à Dorgelès. S'étant engagé dans une carrière littéraire avant de s'engager pour la guerre, l'idée de faire un livre sur son expérience de combattant n'est pas forcément surprenante. J'ai trouvé sa correspondance très intéressante. Elle permet d'ailleurs, à l'appui d'autre documents, de "contrôler" Norton Cru.
Amicalement,
Stéphan
il vaut mieux ne pas avoir lu NC
Mouais... On peut aussi le lire, sans pour autant s'affranchir d'une certaine liberté et d'un certain recul lors des lectures qui suivent.
Pour en revenir à Dorgelès. S'étant engagé dans une carrière littéraire avant de s'engager pour la guerre, l'idée de faire un livre sur son expérience de combattant n'est pas forcément surprenante. J'ai trouvé sa correspondance très intéressante. Elle permet d'ailleurs, à l'appui d'autre documents, de "contrôler" Norton Cru.

Amicalement,
Stéphan
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Re: Je t'écris de la tranchée
Bonsoir à tous,
Je recadre le sujet, car je viens de terminer Je t'écris de la tranchée.... Dans le livre évoqué par Olivier, les apprentis Sulphar en seront pour leur frais, car les "révélations" sur les secteurs croisés par le 39e RI sont maigres. Et pour cause : le livre entrelarde les lettres que Dorgelès écrivait à sa mère (étouffante au possible) pour la rassurer, allant jusqu'à lui mentir sur ses conditions de vie dans les tranchées, et les courriers mortifiés que l'écrivain envoie à l'élue de son coeur, avec laquelle il est en instance de séparation (je ne révèle pas la fin, Olivier, et laisse l'insoutenable suspense s'installer
). Bref, une correspondance bâtie sur le mensonge, la duplicité et sur le non-dit... Qui ne dévoile donc rien sur l'épisode "bois du Luxembourg", et très peu sur les combats de Neuville-Saint-Vaast... Mais en dit un peu plus sur Roland Lécavelé, et sur le futur personnage Dorgelès. Les amateurs de genèse des Croix, qui demeure un magnifique "roman-témoignage" (je laisse les guillemets à dessein), passeront leur chemin. Pour apprécier cet ouvrage, il me paraît donc indispensable de lire l'appareil critique au début de l'ouvrage pour bien rentrer dans la problématique. Reste les autres ouvrages que Dorgelès ("Bleu Horizon", "Retour au front"...) a écrit sur la guerre... et que j'aimerais bien parcourir un jour.
Je recadre le sujet, car je viens de terminer Je t'écris de la tranchée.... Dans le livre évoqué par Olivier, les apprentis Sulphar en seront pour leur frais, car les "révélations" sur les secteurs croisés par le 39e RI sont maigres. Et pour cause : le livre entrelarde les lettres que Dorgelès écrivait à sa mère (étouffante au possible) pour la rassurer, allant jusqu'à lui mentir sur ses conditions de vie dans les tranchées, et les courriers mortifiés que l'écrivain envoie à l'élue de son coeur, avec laquelle il est en instance de séparation (je ne révèle pas la fin, Olivier, et laisse l'insoutenable suspense s'installer

Le 36e RI dans la Grande Guerre : http://36ri.blogspot.fr/ - La revue de presse sur le compte Twitter @36regiment