Bonjour,
Je vous fais partager cette nouvelle.
France Bleu Pays d'Auvergne
L'INFO du 05 Septembre 2007
"Louis de Cazenave doyen des français
L'auvergnat est l'homme le plus vieux du pays après le décés fin août d'Aimé Avignon. Celui qui était déja le doyen des poilus de la guerre 14-18 aura 110 ans le 16 octobre prochain. Il réside avec son fils" dans le Massif Central.
Cordialement
Le nouveau doyen des Français
Re: Le nouveau doyen des Français
Petite nièce de Camille (46ème R.I puis 289ème R.I.) parmi les descendants des 13 frères et soeurs de Camille (scieur?) - Arrière-pte-fille de Joseph & Léonie la Côte-en-Couzan (Loire)
et petite nièce d'Armand prêtre mort à la frontière belge en 1952
et petite nièce d'Armand prêtre mort à la frontière belge en 1952
- Langladure
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- Inscription : lun. août 06, 2007 2:00 am
Re: Le nouveau doyen des Français
Louis témoigne :
"Je me rappelle du village de Jouy, on disait : "Le général Mangin a joui à Jouy avant le Chemin des Dames.""
"C'était un mauvais coin ça bagarrait tout le temps. J'ai vu des centaines de tués, moi je n'ai rien eu du tout."
"Il faut avoir entendu les blessés entre les lignes. Ils appelaient leur mère, suppliaient qu'on les achève. C'était une chose horrible. Les Allemands on les retrouvait quand on allait chercher de l'eau au puits. On discutait. Ils étaient comme nous, ils en avaient assez."
Il a le souvenir de veiller dans les tranchées nuit et jour et il n'a pas oublié la chanson de Craonne. Durant l'année 1917, il raconte :
"Nous avions fraternisé mais quand c'est arrivé aux oreilles de l'État-major, il a ordonné une attaque"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Cazenave
"Je me rappelle du village de Jouy, on disait : "Le général Mangin a joui à Jouy avant le Chemin des Dames.""
"C'était un mauvais coin ça bagarrait tout le temps. J'ai vu des centaines de tués, moi je n'ai rien eu du tout."
"Il faut avoir entendu les blessés entre les lignes. Ils appelaient leur mère, suppliaient qu'on les achève. C'était une chose horrible. Les Allemands on les retrouvait quand on allait chercher de l'eau au puits. On discutait. Ils étaient comme nous, ils en avaient assez."
Il a le souvenir de veiller dans les tranchées nuit et jour et il n'a pas oublié la chanson de Craonne. Durant l'année 1917, il raconte :
"Nous avions fraternisé mais quand c'est arrivé aux oreilles de l'État-major, il a ordonné une attaque"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Cazenave