Bonjour à tous,
Ce cri lugubre est parfois poussé, quand le combat est ou va être à son paroxysme, cf le général Roguet à la Garde, à Ligny le 16 juin 1815 : "Messieurs, prévenez les hommes que le premier qui m'amène un prisonnier sera fusillé"...
Sans aller jusque là, je crois me souvenir de deux récits de guerre relatant l'acharnement à tuer plutôt qu'à sauver et je demande l'aide des membres du forum pour rectifier mes imprécisions :
le premier est cité dans le bouquin de Campana ( 13 de St Cyr ) et il fait allusion à une attaque allemande repoussée à Verdun, et où les Français ont continué à tirer, malgré les cris des Allemands qui acceptaient de se rendre.
le deuxième concerne des cuirassiers en avril 17 ( à Laffaux ou à la Ferme Vauclerc ) qui eux aussi avaient tué tous leurs adversaires ou presque.( Nobécourt )
Auriez-vous en tête d'autres témoignages, des deux côtés ?
Merci d'avance.
"pas de prisonniers"...!!!
- Stephan @gosto
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Re: "pas de prisonniers"...!!!
Bonsoir,
Je pense que la "tentation" fut souvent grande...
"Alors, les deux boches qui tiraient sur nous du toit descendent et se rendent à leur tour. J’avoue que mon revolver s’agite dans ma main… Mais nous nous contentons de leur foutre une raclée bien soignée !"(extrait des souvenirs d'un gars du 74e R.I.)
Je pense cependant que le revolver n'a pas toujours fait que s'agiter dans la main...
Amicalement,
Stéphan
Je pense que la "tentation" fut souvent grande...
"Alors, les deux boches qui tiraient sur nous du toit descendent et se rendent à leur tour. J’avoue que mon revolver s’agite dans ma main… Mais nous nous contentons de leur foutre une raclée bien soignée !"(extrait des souvenirs d'un gars du 74e R.I.)
Je pense cependant que le revolver n'a pas toujours fait que s'agiter dans la main...
Amicalement,
Stéphan
Re: "pas de prisonniers"...!!!
Bonjour à tous...
Ce n'est pas, hélas, que des "bruits". Je dispose de sources (non divugables, les auteurs étant encore vivants) concernant le second conflit mondial qui certifient que cela est arrivé bien souvent.
A titre d"exemple, en septembre 1944, un chef de char (compagnon de la libération) est tué par un snipper. L'équipage brelera, dans le char, le corps au poste de combat. Le peloton (commandé alors par un lieutenant qui deviendra plus tard ministre) ne fera aucun prisonnier pendant trois jours. Le corps commencant à se décomposer, l'équipage sera alors contraint de l'enterrer.
Sans autre commentaire.
Par contre, dans les notes personnelles du Cne Blanc, commandant la Cie 5/4, en secteur à la Côte 285 (Haute-Chevauchée, février 1916) on trouve :
"L'explosion de la mine projette dans les airs un pionnier. Dans la chute, le corps reste accroché à un arbre et pend comme suspendu à un gibet. Deux pionniers allemands sortent alors de leur tranchée avec une scie. Je fais interdire le tir pour qu'ils accomplissent leur besogne. En quelques minutes, l'affaire et faite et ils ramènent le corps dans leur ligne"...
Ceci balancera peut-être cela.
Cordialement.
B. Giudicelli
Ce n'est pas, hélas, que des "bruits". Je dispose de sources (non divugables, les auteurs étant encore vivants) concernant le second conflit mondial qui certifient que cela est arrivé bien souvent.
A titre d"exemple, en septembre 1944, un chef de char (compagnon de la libération) est tué par un snipper. L'équipage brelera, dans le char, le corps au poste de combat. Le peloton (commandé alors par un lieutenant qui deviendra plus tard ministre) ne fera aucun prisonnier pendant trois jours. Le corps commencant à se décomposer, l'équipage sera alors contraint de l'enterrer.
Sans autre commentaire.
Par contre, dans les notes personnelles du Cne Blanc, commandant la Cie 5/4, en secteur à la Côte 285 (Haute-Chevauchée, février 1916) on trouve :
"L'explosion de la mine projette dans les airs un pionnier. Dans la chute, le corps reste accroché à un arbre et pend comme suspendu à un gibet. Deux pionniers allemands sortent alors de leur tranchée avec une scie. Je fais interdire le tir pour qu'ils accomplissent leur besogne. En quelques minutes, l'affaire et faite et ils ramènent le corps dans leur ligne"...
Ceci balancera peut-être cela.
Cordialement.
B. Giudicelli
- terrasson
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Re: "pas de prisonniers"...!!!
Bonsoir
j ai lu un livre qui s appelle le journal d un fantassin qui n était autre que monsieur jean louis Beaufils Celui ci à eu maille a partie avec un aspirant de sa compagnie qui le traitait de lache parce qu il ne tirait pas sur les allemends qui se rendaient....
cordialement christian terrasson
j ai lu un livre qui s appelle le journal d un fantassin qui n était autre que monsieur jean louis Beaufils Celui ci à eu maille a partie avec un aspirant de sa compagnie qui le traitait de lache parce qu il ne tirait pas sur les allemends qui se rendaient....
cordialement christian terrasson