2è hussards

[SudOuest]

Bonjour à tous,

Je poste mon message également dans ce forum plus spécialisé dans les régiments de cavalerie....

Je cherche à comprendre comment mon arrière grand-père, natif de la Vienne, recruté à Levallois Perret en 1914 puisqu'il y résidait (né en 1894), a pu se retrouver à l'issue du conflit dans la région toulousaine où il a donc épousé mon arrière grand-mère, elle meme veuve blanche d'un soldat du 7è RI.

J'ai récupéré son registre matricule aux archives de la Ville de Paris (moyennant finances car pas de consultation en ligne possible)

Je vous détaille ci-dessous son parcours :
Incorporé le 2 septembre 1914 - services comptant du 2 septembre 1914 au 16è régiment de chasseurs à cheval
Arrivé au corps et cavalier de 2è classe, le 4 septembre 1914
Parti sur le front le 3 mai 1915 (je présume qu'en tant que 'bleu' il a d'abord fait ses classes avant d'être envoyé au front ?)
A l'hopital le 28.08.15
Aux armées le 13.10.1915
A l'hopital le 20.04.18
Aux armées le 26 mai 1918
16è chasseurs - 2è escadron - du 06.05.1915 au 28.08.1915
(16è régiment de chasseurs à cheval matricule 2672)

Démobilisé par le 2è régiment de hussards (on y vient)
Mis en congés le 08 septembre 1919 9è echelon n°5507
Se retire à Levallois Perret - pas pour longtemps surement car il a épousé mon arrière grand mère en 1919...
1 citation à l'ordre de l'armée

J'ai consulté l'historique du 2è hussards qui mentionne bien un changement de caserne à Toulouse à la fin du conflit mais je n'ai trouvé aucun renseignement plus précis.

Je remercie par avance ceux qui pourront peut etre m'aider à y voir plus clair...

Bien cordialement,

[DOUDOU44]

Bonsoir !
L'instruction sur la démobilisation (et les textes du 12 août 1918 au 1er septembre 1919) indique que le militaire partant de son unité, est dirigé sur le dépôt démobilisateur de son arme situé au plus près du retour de l'intéressé à la vie civile.
Les dépôts démobilisateurs sont les anciens dépôts des régiments ; sauf erreur de ma part : 2e R.H. à TOURS, 16e R.C. à GRAY.
Le décret de démobilisation générale a été signé le 14 octobre 1919, cela est sans doute le motif d'une mise en congé le 8 septembre 1919.
La démobilisation des 9e et 10e échelons a eu lieu entre le 31 août et le 4 octobre 1919.
Cordialement,

[DOUDOU44]

Bonsoir !
Il faut aussi se souvenir que 24 régiments de cavalerie, sur 79 à la mobilisation, avaient plus ou moins disparu, en septembre 1919.
Cordialement,

[SudOuest]

Bonsoir !
Il faut aussi se souvenir que 24 régiments de cavalerie, sur 79 à la mobilisation, avaient plus ou moins disparu, en septembre 1919.
Cordialement,

Bonjour,

Merci pour ces précisions. Existe-il une liste de ces régiments 'disparus' ? Serait-ce la raison de la démobilisation effectuée par le 2è hussards ?

Cordialement,

[DOUDOU44]

Bonsoir !
La liste des régiments de cavalerie existants (d'où déduction des unités dissoutes) devrait pouvoir être constituée à partir d'un "ÉTAT DES TROUPES" ou d'un "ANNUAIRE DES OFFICIERS" ou tout autre document de 1919-1920, je ne les possède pas.
Votre aïeul a bénéficié de l'ordre particulier de démobilisation n° 6 du 10 août 1919 (9e échelon) comme toute sa Classe 1914 (B.O.S.P. - 19 page 2396).
Cordialement,

[DOUDOU44]

Rebonsoir !
Le 2e Hussards, régiment de cavalerie légère comme le 16e Chasseurs, a été dissous à VERSAILLES (SEINE-ET-OISE) le 1er août 1921 et reconstitué à TARBES (HAUTES-PYRÉNÉES) le même jour par changement de numéro du 10e.
Or LEVALLOIS-PERRET (SEINE) est proche de VERSAILLES ; il y a de fortes chances d'une démobilisation de votre aïeul en région parisienne.
Cordialement,

[DOUDOU44]

Bonjour !
Le 16e Chasseurs a lui été dissous en 1926 à BEAUNE (CÔTE-D'OR).
Cordialement,