En voilà une qui décolle de Maricourt, juste à l'ouest de notre point début septembre 1916Merci Laurent, je n'avais pas pensé au coup de la "saucisse" ! Tu as toujours des idées...
Bien à toi J.M

(source image FD)
Laurent

En voilà une qui décolle de Maricourt, juste à l'ouest de notre point début septembre 1916Merci Laurent, je n'avais pas pensé au coup de la "saucisse" ! Tu as toujours des idées...
Bien à toi J.M
Les "carrières de phosphate" ont retenu mon attention, et orienté des recherches sur les particularités géologiques du secteur. Rien sur les carrières de phosphate mais un pdf qui permet de comprendre pourquoi il y a eu de telles quantité de boue et de telles inondations qui ont entraîné des effondrements. Il existe de nombreuses sources d'eau et des vallées sèches ...Jean Michel a écrit : La photo panoramique que j'ai prise l'a été depuis les "carrières Eulembourg" (carrières de phosphates)
Le promontoire aurait-il disparu ? C'est une possibilité!Le territoire concerné se compose de plateaux agricoles, d'altitude comprise entre 50 et 150 m, entaillés par la vallée encaissée de la Somme, que rejoignent de nombreuses vallées sèches. Le fond de la vallée est large d'environ 500 m (jusqu'à 1000 m au niveau des méandres), et sa pente moyenne est faible. La vallée est essentiellement occupée par de très nombreux étangs et des pâtures. Ce paysage est ponctué par de nombreuses zones boisées peu étendues qui, pour la plupart, coiffent les sommets ou bordent le cours d'eau. .../... Sur la zone d'étude, il n'existe pas d'autre cours d'eau. Par contre le paysage est marqué par de nombreuses combes sèches encaissées formées au cours des périodes interglaciaires. .../... Les plateaux qui forment la région ont une ossature calcaire et plus précisément de craie à silex daté .../... reposant sur un support argilo-marneux. .../... ll constitue donc un important réservoir aquifère, appelé la nappe de la craie qui joue un rôle primordial dans l'hydrodynamique de la région. Les fonds des vallées sèches qui entaillent les plateaux se sont tapissés de colluvions ou d'alluvions modernes limono-sableuses. .../... Les coulées de boue .../... . Lorsque la pente diminue, la capacité de transport de l'écoulement diminue et provoque le dépôt des sédiments (boue). Les matériaux peuvent alors colmater des fossés, les ruisseaux, les passages couverts, etc. et provoquer ou aggraver les inondations. .../... Or cette région auparavant recouverte de forêt consacre une large superficie de son territoire aux grandes parcelles de mono-cultures. En effet, l'intensification des pratiques agricoles a conduit à l'élimination des fossés et des haies .../... En effet, la nappe de la craie a continué à alimenter les sources avec un débit élevé.
Le lien de la photo sans les smilies : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9044865r.61906 : [ Agence Meurisse url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9044865r]Une tranchée allemande abandonnée (effets d'équipement)[/url] (Bataille de la Somme, 1916) il me semble avoir déjà vue cette photo avec la légende ci contre: vestiges dans le Boyau des Glands au nord de Cléry S/Somme. Pour info, ce boyau sera utilisé par le GBD de la 125e DI juste après les combats dans ce secteur.
Laurent![]()
Cette association, La Forge, me semble bien dynamique. Elle a de belles initiatives. Aussi des connaisseurs de l'histoire de Curlu et de ses environs. Aussi des cartes .... Il est possible de les rencontrer pour ceux qui habitent le secteur ! ... Il y a aussi une analyse fort intéressante sur de la promenade, par un anthropologue : "CURLU, Christophe Baticle : La limite : un schème structurant" http://www.laforge.org/front/la_forge-t ... t-703.html- A Curlu, il y a de la craie phosphatée. La carrière a été exploitée jusqu’au début des années 60. La craie était extraite par un tunnel, dans des wagonnets. Tout se faisait à la main. On s’enfonçait jusqu’à cinq ou six cents mètres. Les cailloux étaient écrasés pour entrer dans des engrais. .../...
- Arrêt à la source de l’Irette. Il y a encore quelques années, elle jaillissait ici en plein milieu. .../...
- Arrêt à Fargny : Ce drapeau marque la première tranchée allemande. Là bas, c’est la française. Fargny et Curlu était sur la ligne de front. L’offensive du 1er juillet 1916 est partie d’ici. Pour regagner le terrain d’ici à Curlu, ça a été des centaines de milliers de morts. Selon les endroits, le gain a été de cinquante mètres à un kilomètre. ../...
- Marche … On a rebouché les tranchées pour pouvoir cultiver. Les gens étaient payés pour remettre en culture. Ils ont remblayé avec n’importe quoi. Ça s’est fait en dépit du bon sens. Dix ans après, tout s’effondrait…
- Arrêt dans un hangar de Fargny : On a préparé une petite exposition. Il y a des cartes, des photos, des affiches. Nous pensons que cette photo est un faux. Les cartes sont anglaises.
- A quelques kilomètres d’ici, à Maricourt, il y a la limite entre les tranchées françaises et les tranchées anglaises sur la ligne de front alliée, face aux allemands. Je vous laisse regarder les cartes, les photos et les affiches. .../...
- Arrêt devant l’étang de Curlu : Les étangs, ça commence à Béthencourt, ça se termine à Bray. Ils couvrent 1600 hectares sur quarante kilomètres à vol d’oiseau, soixante si on suit la berge. Il y a dix-huit biefs, quatorze anguillières. L’étang de Curlu fait 170 hectares. 100 hectares sont consacrés à la pêche de loisir, 70 à la chasse. Les étangs sont une création totalement artificielle. Au départ, il y avait deux routes construites par les romains. Et le cours de la Somme historique. Tout le monde n’est pas d’accord sur son tracé. Au XVIIIe siècle, on extrait le « bousin » pour se chauffer. Il y a toujours eu un canal latéral pour permettre aux bateaux de circuler.
- D’un point de vue juridique, la Somme est un fleuve tout à fait anormal en France : il est en propriété privée.
- Arrêt au Chapeau de Gendarme
- Nous venons de quitter Fargny. Fargny vient du mot « farine ». Il y avait des moulins installés le long des berges. Dans le petit bois, là-bas, il y a encore des tranchées allemandes.
- Ici on ne peut mettre que des céréales. C’est crayeux et c’est trop vallonné.
- En 1916, les anglais avaient construit un petit réseau d’eau potable ici. On a retrouvé les tuyaux, enterré par très profond.
- Ils avaient construit une gare à Frise, aussi. Pour acheminer les munitions. ../...