Je souhaite identifier les unités d'artillerie désignés par cette première page de JMO. Seulement, je ne m'y connais pas en artillerie (155 C ou 155 L ??). Quelqu'un peut-il me donner son avis et me renvoyer sur un site (avec photos si possible) pour plus amples renseignements ? Merci d'avance. Jérôme
Bonjour St Chamond,
Voilà le 155 long Schneider mle 1917 et la photo en dessous son frère presque jumeau, le 155 long St Chamond mle 1915 en vert.
Amicalemement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Merci Alain & Florian,
Le problème, c'est que je me perds dans cette avalanche de 155. De quoi était constitué le 87ème RAL ? Si j'en juge la première page de ce groupe, je pense lire 155 L et régiment à tracteurs. Je voulais avoir votre avis. Merci en touts cas pour le lien et les photos. Jérôme
Dans l'introduction de l'inventaire "Nicot", je lis que les Régiments d'artillerie lourde portant n° 81 à 90, était de l'artillerie longue à tracteur. Ces régiments étaient composés de 6 groupes de canons longs (145 ou 155 long) à deux batteries, et 6 groupes de canons courts (220 court et mortiers de 280), également à deux batteries. Je pense que le J.M.O. que tu as consulté est celui d'un groupe de 155 long.
Amicalement,
Stéphan
ICI > LE 74e R.I.
Actuellement : Le Gardien de la Flamme
Bonsoir, Le 2ème groupe du 87ème R.A.L.T.(3è et 4è batterie) était armé de 155L Mle 1877-1914 Schneider,il a été formé en septembre 1916 et engagé dans la Somme en novembre 1916.La belle photo de 155 Saint-Chamond envoyée par TURPINITE montre un 155C et non pas un 155L. Cordialement.
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous livre ce que j'ai comme doc. dans ma bibliothèque à propos de l'Artillerie Lourde à Tracteurs.
" Les régiments de cette série (80ème à 91ème RA) créés à partir d'octobre 1915 (sauf le 80ème qui n'existe qu'en 1939-1940 comme R.A.N.A.) étaient équipés de matériels lourds tractés. Ils ont été formés avec des batteries venant des dépôts des 1er à 5ème R.A.L. créés en 1913 et aussi de batteries venant des R.A.P.
Chaque régiment était composé de 2 groupements:
- le Ier composé des Ier à VIème groupes servant des matériels d'artillerie lourde longue: 120.L et 155.L de Bange, 145/155 de marine et plus tard 155.G.P.F., 220.L et 240.L;
- le IIème composé des VIIéme à XIIème groupes servant des matériels d'artillerie lourde courte: 155.C, 220T.R. (tir rapide), 280 T.R. et 194 G.P.F.
En fait, certains régiments eurent plus de 12 groupes et d'autres moins. Chaque groupe, en principe, était à 2 batteries, chacune d'elle à 2 ou 4 pièces suivant le calibre. Les tracteurs étaient à 4 roues motrices et directrices: Latil, Panhard, Renault etc... parfois à chenilles caterpillars. Quelques essais de portage furent tentés, en particulier pour le 155.C mais l'artillerie lourde portée ne naîtra qu'après la guerre. Certains matériels furent montés sur des chassis à chenilles ( le 194.G.P.F. en particulier) préfigurant dès 1917 l'artillerie moderne.
En raison de leurs missions les groupes étaient indépendants de fait, le régiment s'étalait sur un large front, il était lourd à commander, même si son rôle était surtout administratif, cela entraîna en octobre 1917 le dédoublement des régiments. Les IIème Groupements ( artillerie lourde courte) forment les 281ème à 291ème R.A.L.T. Les 81ème à 91ème R.A.L.T. conservent les groupes d'artillerie lourde longue (Ier Groupement).
En 1919, seuls les 81ème à 91ème sont conservés, ils absorbent les régiments correspondants et sont réduits à 4
groupes à 2 batteries (Ier et IIème groupes d'A.L. longue et IIIème et IVème groupes d'A.L. courte).
En 1924 en vertu de la nouvelle codification les régiments non dissous prennent des numéros compris entre 181 et 197.
Par la suite, à la mobilisation et durant la guerre 1939-1940 ces numéros furent donnés à des régiments divisionnaires ou de formation, quelques uns furent nord-africains."
Sources: L'artillerie française et ses insignes, par Charles Letrait Chef d'Escadron d'Artillerie (e.r).
Bonsoir,
Je ne saurais apporter la moindre précision à ce qu'a écrit le C.E Letrait (tout comme à vos observations), n'ayant été toute ma carrière qu'un vulgaire pousse-caillou très éloigné des problèmes des armes savantes !
Cordialement.
Jean RIOTTE.