Ventillation par aspiration dans galerie de mine

[Cote_108]

Bonjour à Tous

En lisant le compte rendu du Commandant Grandidier (dans "Bulletin technique du génie militaire") sur la guerre de mine à la Chapelotte, je suis tombé sur la phrase suivante:
"La ventillation par aspiration, employée dans différents cas, n'a pas été généralisée"

Cela m'amène aux questions suivantes: la ventillation par aspiration et soufflement n'ont pas la même éfficacité? Je pensais probablement naivement que ce n'était qu'une question de sens de rotation de l'hélice... Quels sont les différents types de cas dont il parle? Et si la ventillation par aspiration est plus efficace, pourquoi ne pas l'avoir généralisé, alors?

Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne même partiellement, je l'en remercie à l'avance.

Cordialement
Laurent

[le begue]

Bonjour à tous,
bonjour Laurent,

Il existe en effet deux techniques d'aération : la surpression et la dépression.
Une ventilation par dépression (aspiration) est plus efficace qu'une aspiration par surpression (soufflage), mais ...
Mais, car une exploitation minière classique dispose de deux puits situés à chacune des extrémités. En aspirant par le premier, l'air s'engouffre dans le second.
Or, dans une mine de combat, ce second puits n'existe pas. La dépression, en fonction des configurations, peut donc être moins efficace que la surpression.

Cordialement,
Louis le Bègue

[Cote_108]

Bonjour à Tous
Bonjour Louis

Merci pour votre réponse qui me permet d'y voir plus clair.

Bien cordialement
Laurent

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Petite précision terminologique : en matière de recherche et d’exploitation minières, on ne parle pas d’« aération » mais d’ « aérage ». L’aérage des galeries s’effectue généralement par des canalisations : « canars » ou buses amenant l’air frais ou emportant l’air vicié. A proximité des tailles, ces canalisations peuvent déboucher sur des galeries spécifiques très inclinées, voire verticales : les « remontes d’aérage », « galeries étroites destinées à établir le plus vite possible une communication d’air entre une galerie d’aval et une galerie d’amont. » (L. CRUSSARD : « Exploitation des mines. La taille et les voies contiguës à la taille », Paris, Octave Doin et fils, éd., 1911, n° 193, p. 327).

Bien amicalement à vous,
Daniel.

[le begue]

Bonjour à tous,
Bonjour Daniel,

Vous avez tout à fait raison de nous rappeler à l'ordre, car vous avez raison et le terme exact est bien aérage...

Cordialement,
Louis