Bonjour Dindiridin,
1) @sesouvenir et Yv', sur "stand to armes":
Pour ma part je maintiendrais donc "état d'alerte"
2) @ sesouvenir, armand, le begue, alain dubois, et gommecourt, concernant la traduction de platoon par section ou peloton
En m'appuyant sur cette référence -incontestable sur ce forum

Je maintiendrais la traduction de platoon par section.LE REGIMENT D' INFANTERIE :
En août 1914, l'infanterie de l'armée d'active compte 173 régiments d'infanterie dont l'effectif réglementaire est de 113 officiers et 3226 hommes de troupes.
Le régiment se compose de 3 ou 4 bataillons (1), d'un état-major, d'un petit état-major, d'une section hors rang, de deux sections de mitrailleuses et de12 éclaireurs montés.
(1) 9 des 173 régiments d'infanterie sont à quatre bataillons, les autres à 3.
Le bataillon est commandé par un chef de bataillon (commandant) assisté par un adjudant-major et un médecin. Le bataillon est divisé en quatre compagnies.
La compagnie est commandée par un capitaine, elle est divisée en 4 sections. Son effectif comprend le capitaine, 3 lieutenants, un sous-lieutenant ou un adjudant-chef, 1 adjudant, 1 sergent-major, 1 sergent fourrier, 8 sergents, 1 caporal fourrier, 16 caporaux, 2 tambours, 2 clairons, 1 infirmier, 4 brancardiers, 1 tailleur, 1 cordonnier, 1 cycliste, 3 conducteur et 210 soldats.
La section se décompose en 2 demi-sections ou 4 escouades (environ 65 fusils), elle est commandée par un lieutenant ( ou un sous-lieutenant, ou un adjudant )
L'escouade 15 soldats groupés sous le commandement d'un caporal forment une escouade.
La section hors-rang comprend des artificiers, armuriers, secrétaires, ordonnances, sous-officiers d'approvisionnement, maréchaux-ferrants, bouchers et 21 conducteurs
3) @ gommecourt et sesouvenir, concernant le "service battalion"
L'explication de Gommecourt m'apporte beaucoup. Je n'ai pas souvent lu le mot "service" dans les textes d'où mon interprétation erronée. Peut-être, à l'instar des Divisions d'Infanterie de Réserve devenues Divisions d'Infanterie tout court au fil du temps, les Battalions (service) sont-ils devenus des Battalions tout court dans les textes?
Quelques propositions de chipotis dans le texte :
Autre événement notable (pour moi, tout au moins) ; nous avons passé quarante-huit heures dans des tranchées. C’était exténuant, puisque, comme tous les officiers, j’ai dû me contenter de trois heures de sommeil en tout et pour tout. La première nuit, ma section et moi-même étions rattachés aux [avions été mis ou placés à la disposition des] Royal Engineers. Nous devions transporter ces engins du diable qu’on appelle chevaux de frise. Ce sont des assemblages de fil de fer barbelé que l’on dispose devant les tranchées. Nous étions censés opérer dans le silence le plus total, mais c’est assez dur de rester muet lorsqu’un morceau de fil de fer barbelé récalcitrant s’enroule autour de vos jambes, ou lorsque vous tombez dans la tranchée ennemie, souvent, pour une raison qui me dépasse, en plein sur le « buffet », autrement dit le ventre[s'étaler? mais je sèche sur l'expression]. Ces petits interludes fort sympathiques ont échu à ma section [j'ai participé à ces deux amusants petits intermèdes]. Je me suis couché à 2 heures du matin, mais on m’a réveillé à 3 h 30, heure indue à laquelle on a la fâcheuse habitude de mettre les troupes en état d’alerte dans les tranchées [ils ont la plaisante ou amusante habitude de se mettre ou se placer en état d'alerte]. Ce petit jeu se déroule ainsi : l’officier passe parmi ses hommes et leur donne des coups de pied [les secoue de la pointe du pied? il y a gently qui adoucit] jusqu’à ce qu’ils se lèvent. Ce matin-là, je dois avouer que j’ai dû me boucher les oreilles pour ne pas entendre trop d’injures.
Cordialement,
sesouvenir