Bonjour,
Il s'agit du mot "microphones".
Cordialement,
Mikaël.
Travaux d'écoute
Re: Travaux d'écoute
Je voulais parler du mot qui suit "microphones". S'agirait-il d'un modèle?
- b sonneck
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Re: Travaux d'écoute
Bonjour,
Curieux, cette mention de microphones pour effectuer des écoutes. En principe, c'étaient plutôt des écouteurs qui étaient utilisés...
Cordialement
Bernard
Curieux, cette mention de microphones pour effectuer des écoutes. En principe, c'étaient plutôt des écouteurs qui étaient utilisés...
Cordialement
Bernard
Re: Travaux d'écoute
Bonjour,Bonjour,
Curieux, cette mention de microphones pour effectuer des écoutes. En principe, c'étaient plutôt des écouteurs qui étaient utilisés...
Cordialement
Bernard
pas aussi illogique que cela, quand on écoute avec un stethoscope sur un mur en fait on utilise le pavillon du stethoscope qui capte les sons et les transmet aux embouts par l'intermediaire detuyaux, dans le cas d'une écoute avec écouteurs si il y a amplification electrique, il est bien évident qu'il faut pour capter les sons un microphone qui est dans ce cas la partie la plus importante sans lui pas de son.
Cordialement
pierre
- b sonneck
- Messages : 2554
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Re: Travaux d'écoute
Bonjour,
Quand on y réfléchit, en effet, vous avez raison. Il faut un micro, un écouteur et un amplificateur. Les amplis disponibles à partir de 1915 étaient, si je ne fais pas d'erreur, les modèles E3 ter à lampes, qui fonctionnaient sur batteries.
Cela dit, dans le JMO du 130e RI en 1916 (je n'ai plus la date en tête), alors que le régiment était en secteur à Maisons de Champagne, il est fait mention d'une intervention de sapeurs venus écouter des bruits repérés comme pouvant être des indices de galerie de mine ennemie en construction ; il y est dit que ces sapeurs du génie sont venus "avec des écouteurs". Terme qui peut se comprendre comme une indication assez générique pour "des moyens d'écoute".
J'en étais resté aux écouteurs stricto sensu, en pensant probablement au matériel utilisé pour tenter d'intercepter les communications téléphoniques établies par une ligne unifilaire avec retour par la terre : un écouteur relié par fils à deux piquets plantés parallèlement à la ligne de front. Là, c'est bien l'écouteur qui jouait le rôle de capteur. Mais il interceptait des courants électriques, pas des vibrations sonores.
Il serait donc intéressant de déchiffrer le mot qui suit "microphones" dans le texte proposé. Peut-être que si on connaissait le JMO d'où est extrait le passage, on arriverait à identifier les lettres par comparaison avec d'autres mots de la même écriture...
Cordialement
Bernard
Quand on y réfléchit, en effet, vous avez raison. Il faut un micro, un écouteur et un amplificateur. Les amplis disponibles à partir de 1915 étaient, si je ne fais pas d'erreur, les modèles E3 ter à lampes, qui fonctionnaient sur batteries.
Cela dit, dans le JMO du 130e RI en 1916 (je n'ai plus la date en tête), alors que le régiment était en secteur à Maisons de Champagne, il est fait mention d'une intervention de sapeurs venus écouter des bruits repérés comme pouvant être des indices de galerie de mine ennemie en construction ; il y est dit que ces sapeurs du génie sont venus "avec des écouteurs". Terme qui peut se comprendre comme une indication assez générique pour "des moyens d'écoute".
J'en étais resté aux écouteurs stricto sensu, en pensant probablement au matériel utilisé pour tenter d'intercepter les communications téléphoniques établies par une ligne unifilaire avec retour par la terre : un écouteur relié par fils à deux piquets plantés parallèlement à la ligne de front. Là, c'est bien l'écouteur qui jouait le rôle de capteur. Mais il interceptait des courants électriques, pas des vibrations sonores.
Il serait donc intéressant de déchiffrer le mot qui suit "microphones" dans le texte proposé. Peut-être que si on connaissait le JMO d'où est extrait le passage, on arriverait à identifier les lettres par comparaison avec d'autres mots de la même écriture...
Cordialement
Bernard
Re: Travaux d'écoute
Bonsoir à tous,
• Sur la mise au point des systèmes d’écoute des sous-marins au moyen d’hydrophones (Système Walser), V. les deux sujets suivants :
— « WALSER — Système d’écoute A.S.M. »
—> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1828_1.htm
— « HENRIETTE-II — Patrouilleur auxiliaire. »
—> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 1406_1.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Travaux d'écoute
BonsoirBonjour,
Quand on y réfléchit, en effet, vous avez raison. Il faut un micro, un écouteur et un amplificateur. Les amplis disponibles à partir de 1915 étaient, si je ne fais pas d'erreur, les modèles E3 ter à lampes, qui fonctionnaient sur batteries.
Cela dit, dans le JMO du 130e RI en 1916 (je n'ai plus la date en tête), alors que le régiment était en secteur à Maisons de Champagne, il est fait mention d'une intervention de sapeurs venus écouter des bruits repérés comme pouvant être des indices de galerie de mine ennemie en construction ; il y est dit que ces sapeurs du génie sont venus "avec des écouteurs". Terme qui peut se comprendre comme une indication assez générique pour "des moyens d'écoute".
J'en étais resté aux écouteurs stricto sensu, en pensant probablement au matériel utilisé pour tenter d'intercepter les communications téléphoniques établies par une ligne unifilaire avec retour par la terre : un écouteur relié par fils à deux piquets plantés parallèlement à la ligne de front. Là, c'est bien l'écouteur qui jouait le rôle de capteur. Mais il interceptait des courants électriques, pas des vibrations sonores.
Il serait donc intéressant de déchiffrer le mot qui suit "microphones" dans le texte proposé. Peut-être que si on connaissait le JMO d'où est extrait le passage, on arriverait à identifier les lettres par comparaison avec d'autres mots de la même écriture...
Cordialement
Bernard
Il s'agit du JMO du 118 RI à la date du 26 février 1915.
L'écriture du rédacteur est assez épouvantable. Je galère pour traduire ses écrits et je sèche vraiment sur ce mot.
Pour moi, il s'agit d'une marque ou d'un modèle. mais je ne trouve nulle part de littérature sur le matériel d'"écoute utilisé par le Génie dans les tranchées.
Cordialement
Patrick
Re: Travaux d'écoute
Bonsoir,
Pour la description du matériel d'écoute, voir les Règlements suivant:
-Écoles du Génie-Instruction pratique-École de Mines-supplément au livre de l'officier-22 janvier 1917:
-Écoles du Génie-École de Mines-Livre de l'officier-27 septembre 1938:
Le premier livre décrit les Géophones et Stéthoscopes ainsi qu'un sismo-microphone
Le second livre décrit avec beaucoup plus de détails que le précédent les matériels de la Grande Guerre toujours en service:
-Sismostéthoscope T.M.
-Géophone S.P.
-Comparateur acoustique.
-Sismomicrophone T.M.
-Télégéophone S.P.G. Mle 1916.
-Télégéophone S.P.G Mle 1917.
-Poste central microphonique à 6 directions.
-Poste de ronde à 5 directions S.P.G.
-Microphone T.M. pour forages.
-Télégéophone S.P.G. Mle 1916 pour forages.
Par contre, les matériels les plus anciens ne figurent pas dans ce livre et les microphones en service en 1915 ne sont pas mentionnés.
Cordialement,
Guy François.
Pour la description du matériel d'écoute, voir les Règlements suivant:
-Écoles du Génie-Instruction pratique-École de Mines-supplément au livre de l'officier-22 janvier 1917:
-Écoles du Génie-École de Mines-Livre de l'officier-27 septembre 1938:
Le premier livre décrit les Géophones et Stéthoscopes ainsi qu'un sismo-microphone
Le second livre décrit avec beaucoup plus de détails que le précédent les matériels de la Grande Guerre toujours en service:
-Sismostéthoscope T.M.
-Géophone S.P.
-Comparateur acoustique.
-Sismomicrophone T.M.
-Télégéophone S.P.G. Mle 1916.
-Télégéophone S.P.G Mle 1917.
-Poste central microphonique à 6 directions.
-Poste de ronde à 5 directions S.P.G.
-Microphone T.M. pour forages.
-Télégéophone S.P.G. Mle 1916 pour forages.
Par contre, les matériels les plus anciens ne figurent pas dans ce livre et les microphones en service en 1915 ne sont pas mentionnés.
Cordialement,
Guy François.