Claudine,
Le premier prototype du char Renault FT a roulé au début de 1917 . . . .
Il n'y avait pas de chars en 1914, 1915 !
Le second mari de votre arrière grand-mère aurait-il fait un séjour du côté
de Marseille, car il écrit bien :
"C'est un de ces appareils que je conduis depuis le mois d'Août"
Cette carte n'a pu être écrite qu'en 1918. En effet la photo de cette carte
postale, prise au dépôt de char du camp de Bourron, n'a pu être faites qu'après
sa création à l'été 1918 . . . .
S'il n'était plus aux Armées depuis 1915, que faisait-il et a-t-il pu avoir un travail
civil qui l'amenait à piloter des Renault FT ?
Concernant sa présence en Argonne, la 19° DI, dont faisait partie son régiment,
n'y a pas mis les pieds durant ses périodes de présence aux Armées :
2 Août 1914 - 20 Janvier 1915
4 Mars 1915 - 17 Mai 1915
Gros mystère à éclaicir . . . .
Nicolas Léopold Simon était déclaré comme agriculteur. L'était-il toujours à partie de Mai 1915,
ou avait-il changé de métier ?
Aurait-il pu, après guerre, comme cultivateur, utiliser du caterpillar pour cultiver ses champs ?
Bonne recherche - Michel
L. Simon dans l'artillerie spéciale (Renault FT)
Re: L. Simon dans l'artillerie spéciale (Renault FT)
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- Arnaud Carobbi
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Re: L. Simon dans l'artillerie spéciale (Renault FT)
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- Claudine51
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Re: L. Simon dans l'artillerie spéciale (Renault FT)
Il est possible qie ce ne soit pas ce L.Simon, je n'en connais pas plus de son arbre généalogique.
je vais me renseigner pour savoir s'il avait un frère "L. SIMON.", surtout que c'est signé avec mes fraternels baisers.
merci pour ces précisions
à suivre
Claudine
je vais me renseigner pour savoir s'il avait un frère "L. SIMON.", surtout que c'est signé avec mes fraternels baisers.
merci pour ces précisions
à suivre
Claudine
Claudine
Re: L. Simon dans l'artillerie spéciale (Renault FT)
Bonsoir à tous,
Michel, comment être sur à 100 pour 100 que la photo de cette carte est bien une vue du dépôt de Bourron. Je pensais qu'il n'y avait pas de carte et peu de photos d'époque du camp de Bourron.
Bonne soirée à tous
Cordialement
Sylvain
Michel, comment être sur à 100 pour 100 que la photo de cette carte est bien une vue du dépôt de Bourron. Je pensais qu'il n'y avait pas de carte et peu de photos d'époque du camp de Bourron.
Bonne soirée à tous
Cordialement
Sylvain
Re: L. Simon dans l'artillerie spéciale (Renault FT)
Bonsoir Sylvain,
S'il n'y a pas beaucoup de photos de Bouron, il existe la série faite, sur le dépôt,
en arrière du grand hangar atelier du GPAS, avec un gros paquet de Renault FT
et quelques Schneider et Saint Chamond détruits. Cette photo en fait partie.
A plus - Michel
S'il n'y a pas beaucoup de photos de Bouron, il existe la série faite, sur le dépôt,
en arrière du grand hangar atelier du GPAS, avec un gros paquet de Renault FT
et quelques Schneider et Saint Chamond détruits. Cette photo en fait partie.
A plus - Michel
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Re: L. Simon dans l'artillerie spéciale (Renault FT)
Merci Michel, j'ai bien eu confirmation qu'il existe des photos de Recloses/bourron (chez un particulier), reste plus qu'à les retrouver et a voir si ce ne sont pas les mêmes ou pas.
Bonne soirée
Sylvain
Bonne soirée
Sylvain
- Claudine51
- Messages : 92
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Re: L. Simon dans l'artillerie spéciale (Renault FT)
une question : sur sa fiche militaire est marqué, en face de la rubruque
"libéré du service militaire le :"
- réintégré à sa subdivision d'origine le 18 avril 1919.
Est-il possible qu'il est manoeuvré des engins en 1919?
Claudine
"libéré du service militaire le :"
- réintégré à sa subdivision d'origine le 18 avril 1919.
Est-il possible qu'il est manoeuvré des engins en 1919?
Claudine
Claudine
- Arnaud Carobbi
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Re: L. Simon dans l'artillerie spéciale (Renault FT)
Bonjour Claudine,
Avant toute chose, avez-vous la certitude absolue qu'il s'agit bien du bon L. Simon ?
Quelle que soit la réponse, voici quelques éléments donnés par cette fiche matricule afin de répondre à vos questions :

Cet extrait de sa fiche montre qu'il a été mobilisé au 48e RIT (noté 48e Régiment Territorial d'Infanterie), pas au 48e RI. Il est donc dans une unité territoriale et rien ne montre que cet homme ait effectivement combattu ou soit même allé dans la zone des armées. En l'absence d'autres sources, impossible à dire.

Le détail de sa campagne est on ne peut plus clair : aucune activité en tant que mobilisé après le 17 mai 1915. S'il a connu les chars en 1918, c'est à titre civil. Michel : il y avait des civils autour des chars ?

En ce qui concerne la question de sa réintégration, il faut comprendre de quoi il s'agit :

En juillet 1901, il signale à l'administration militaire qu'il a changé de domicile (le "D" dans la fiche ; le "R" indique un changement de résidence qui n'entraîne pas de changement de bureau de recrutement). Il vit désormais dans la Marne. C'est donc le bureau de recrutement s'occupant de Vitry le François qui va gérer administrativement L. Simon en ce qui concerne ses obligations militaires. Le bureau de recrutement de Nancy ne s'en occupe plus.
En 1919, il a probablement à nouveau changé de domicile et est revenu s'installer dans la zone gérée par le bureau de recrutement de Nancy, bien que cette indication ne change pas grand chose : il en avait fini avec ses obligations militaires depuis décembre 1918.
Je pense vraiment qu'une recherche d'homonyme serait une piste intéressante. D'autant plus que s'il y a des écritures avec la photographie, il est peu probable que ce L. Simon en soit l'auteur : il est indiqué qu'il ne sait ni lire ni écrire (niveau "0" dans le degré d'instruction générale).
Source : fiche matricule de L. Simon, classe 1891, matricule 1322 au bureau de recrutement de Nancy, AD54, http://archivesenligne.archives.cg54.fr ... 9550d5088f
Bien cordialement,
Arnaud
Avant toute chose, avez-vous la certitude absolue qu'il s'agit bien du bon L. Simon ?
Quelle que soit la réponse, voici quelques éléments donnés par cette fiche matricule afin de répondre à vos questions :

Cet extrait de sa fiche montre qu'il a été mobilisé au 48e RIT (noté 48e Régiment Territorial d'Infanterie), pas au 48e RI. Il est donc dans une unité territoriale et rien ne montre que cet homme ait effectivement combattu ou soit même allé dans la zone des armées. En l'absence d'autres sources, impossible à dire.

Le détail de sa campagne est on ne peut plus clair : aucune activité en tant que mobilisé après le 17 mai 1915. S'il a connu les chars en 1918, c'est à titre civil. Michel : il y avait des civils autour des chars ?

En ce qui concerne la question de sa réintégration, il faut comprendre de quoi il s'agit :

En juillet 1901, il signale à l'administration militaire qu'il a changé de domicile (le "D" dans la fiche ; le "R" indique un changement de résidence qui n'entraîne pas de changement de bureau de recrutement). Il vit désormais dans la Marne. C'est donc le bureau de recrutement s'occupant de Vitry le François qui va gérer administrativement L. Simon en ce qui concerne ses obligations militaires. Le bureau de recrutement de Nancy ne s'en occupe plus.
En 1919, il a probablement à nouveau changé de domicile et est revenu s'installer dans la zone gérée par le bureau de recrutement de Nancy, bien que cette indication ne change pas grand chose : il en avait fini avec ses obligations militaires depuis décembre 1918.
Je pense vraiment qu'une recherche d'homonyme serait une piste intéressante. D'autant plus que s'il y a des écritures avec la photographie, il est peu probable que ce L. Simon en soit l'auteur : il est indiqué qu'il ne sait ni lire ni écrire (niveau "0" dans le degré d'instruction générale).
Source : fiche matricule de L. Simon, classe 1891, matricule 1322 au bureau de recrutement de Nancy, AD54, http://archivesenligne.archives.cg54.fr ... 9550d5088f
Bien cordialement,
Arnaud
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