Bonjour à tous,
Une liste qui vous sera peut-être utile :
Officiers susceptibles d’être employés auprès de l’Armée Américaine au 15 novembre 1917
CALMELS Léon, capitaine, A.S. 31
COPPINGER Jacques, capitaine, A.S. 36
ANGELY Raoul, capitaine, A.S. 36
BEGARIE Michel, lieutenant, A.S. 31
EHRMANN Edmond Charles, lieutenant, A.S. 31
REPUSSARD Georges Albert, lieutenant, A.S. 15
DOGNY Jacques, lieutenant, A.S. 4
de PINS Charles, sous-lieutenant, A.S. 31
CHARPENTIER Edouard, sous-lieutenant, A.S. 31
BARRELET Eugène Paul, sous-lieutenant, A.S. 15
JOUSSARD Clémenceau, sous-lieutenant, A.S. 15
GIGOT Jean, sous-lieutenant, A.S. 15
BREARD de BOISANGER Jean Thomé, sous-lieutenant, A.S. 4
DEVOUCOUX Pierre Louis, sous-lieutenant, A.S. 13
(source : cote SHD 16 N 571)
Si vous souhaitez des éléments complémentaires sur l'un de ces officiers, je peux vous renseigner sur l'âge en novembre 1917, la profession dans le civil, le degré de connaissance de la langue anglaise, les services de guerre antérieurs, les aptitudes à l'emploi d'instructeur, la spécialité.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Instructeurs de l'A.S. auprès des Américains
- Eric Mansuy
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- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Instructeurs de l'A.S. auprès des Américains
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Instructeurs de l'A.S. auprès des Américains
Bonjour et merci Eric,
Il s'agit probablement de la réponse à une note service de l'Etat-Major demandant à faire le point sur les officiers parlant anglais.
Il ne semble pas que des officiers de l'AS aient été détachés auprès des Américains, à la création du Tank Corps.
Patton a passé une quinzaine de jours à Champlieu en Mai 1917, puis, une dizaine en Mai 1918, au sein des Groupements d'AS présents vers Méry.
Ces officiers ont, pour la plupart, continué à servir dans leur Groupe d'AS respectifs, ou ont fait l'objet d'une mutation dans une autre unité d'AS.
A titre d'exemple :
- Le Capitaine Léon Camels commande l'AS 31 jusqu'à la fin de la guerre,
- Le Capitaine Jacques Coppinger a ensuite commmandé une Batterie, puis pris le commandement du Groupe AS 39,
- Le Capitaine Raoul Angely est passé du Cdt de la Batterie de l'AS 36 à celui de l'AS 322 (8° BCL du 503° RAS),
- Le Lt Bégarie a ensuite pris le Cdt de la 1° Batterie de l'AS 31 et a fini la guerre à la tête de l'AS 356 (16° BCL du 507° RAS),
- Le Lt Répussard a quitté le Groupe AS 15 pour devenir Adjt Tactique au 3° BCL du 501° RAS
- Le S/Lt Charles de Pins Charles n'a pas quitté le Groupe AS 31,
- Le S/Lt Jean Gigot (AS 15) est passé au Groupe AS 5 puis en BCL
A suivre pour la carrière des autres officiers cités.
Très bonne journée et bon week-end - Michel
Il s'agit probablement de la réponse à une note service de l'Etat-Major demandant à faire le point sur les officiers parlant anglais.
Il ne semble pas que des officiers de l'AS aient été détachés auprès des Américains, à la création du Tank Corps.
Patton a passé une quinzaine de jours à Champlieu en Mai 1917, puis, une dizaine en Mai 1918, au sein des Groupements d'AS présents vers Méry.
Ces officiers ont, pour la plupart, continué à servir dans leur Groupe d'AS respectifs, ou ont fait l'objet d'une mutation dans une autre unité d'AS.
A titre d'exemple :
- Le Capitaine Léon Camels commande l'AS 31 jusqu'à la fin de la guerre,
- Le Capitaine Jacques Coppinger a ensuite commmandé une Batterie, puis pris le commandement du Groupe AS 39,
- Le Capitaine Raoul Angely est passé du Cdt de la Batterie de l'AS 36 à celui de l'AS 322 (8° BCL du 503° RAS),
- Le Lt Bégarie a ensuite pris le Cdt de la 1° Batterie de l'AS 31 et a fini la guerre à la tête de l'AS 356 (16° BCL du 507° RAS),
- Le Lt Répussard a quitté le Groupe AS 15 pour devenir Adjt Tactique au 3° BCL du 501° RAS
- Le S/Lt Charles de Pins Charles n'a pas quitté le Groupe AS 31,
- Le S/Lt Jean Gigot (AS 15) est passé au Groupe AS 5 puis en BCL
A suivre pour la carrière des autres officiers cités.
Très bonne journée et bon week-end - Michel
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- Eric Mansuy
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- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Instructeurs de l'A.S. auprès des Américains
Bonjour à tous,
Bonjour Michel,
Un premier complément d'informations :
CALMELS Léon : anciennement commandant du 4e escadron du 20e Dragons
COPPINGER Jacques : anciennement chef de section au 5e R.I., commandant de compagnie au 7e R.I.
ANGELY Raoul : anciennement commandant de compagnie au 202e R.I., puis 3e R.I., puis 3e B.C.P.
EHRMANN Edmond Charles : passé dans l’infanterie en mars 1915
REPUSSARD Georges Albert : passé dans l’infanterie en janvier 1915
DOGNY Jacques : 30 mois de front dans l’infanterie
de PINS Charles : anciennement au 20e Dragons
CHARPENTIER Edouard : anciennement au 1er E.T.E.M., puis 41e R.A.C., puis 3e R.A.Col
BARRELET Eugène Paul : anciennement au 32e R.A.C. (engagé volontaire en début de guerre)
JOUSSARD Clémenceau : anciennement au 87e R.I., puis 81e R.I., puis 33e R.I.
GIGOT Jean : vient de la cavalerie
BREARD de BOISANGER Jean Thomé : anciennement au 5e Dragons, 133e R.I.
DEVOUCOUX Pierre Louis : anciennement au 30e R.A.C.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour Michel,
Un premier complément d'informations :
CALMELS Léon : anciennement commandant du 4e escadron du 20e Dragons
COPPINGER Jacques : anciennement chef de section au 5e R.I., commandant de compagnie au 7e R.I.
ANGELY Raoul : anciennement commandant de compagnie au 202e R.I., puis 3e R.I., puis 3e B.C.P.
EHRMANN Edmond Charles : passé dans l’infanterie en mars 1915
REPUSSARD Georges Albert : passé dans l’infanterie en janvier 1915
DOGNY Jacques : 30 mois de front dans l’infanterie
de PINS Charles : anciennement au 20e Dragons
CHARPENTIER Edouard : anciennement au 1er E.T.E.M., puis 41e R.A.C., puis 3e R.A.Col
BARRELET Eugène Paul : anciennement au 32e R.A.C. (engagé volontaire en début de guerre)
JOUSSARD Clémenceau : anciennement au 87e R.I., puis 81e R.I., puis 33e R.I.
GIGOT Jean : vient de la cavalerie
BREARD de BOISANGER Jean Thomé : anciennement au 5e Dragons, 133e R.I.
DEVOUCOUX Pierre Louis : anciennement au 30e R.A.C.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Instructeurs de l'A.S. auprès des Américains
Bonsoir Eric,
Concernant les officiers n'appartenant pas l'artillerie, tous les officiers affectés dans l'Artillerie Spéciale restait dans leur Arme et n'étaient que simplement détachés de leur régiment.
C'est ce qui explique, sur les photos, la diversité des tenues et, en particulier, que les numéros de régiment, lisibles sur les cols de veste, n'avaient aucune cohérence avec les unités de chars dans lesquels ils étaient affectés.
Ce n'est qu'avec la création des régiments d'AS que la tenue devait réglementairement porter pour tous, le numéro du régiment (501 à 508).
Les photos montrent bien que les Groupes Schneider et St Chamond, bien qu'intégrés administrativement à ces régiments d'AS, ne se pliaient pas tout à fait à ces ordres.
C'est comme ça que l'on peut voir le Maréchal des Logis Tronel-Peyroz qui, après l'Armistice, portaient encore sur sa veste les numéros du 81° RALT (dont ne dépendaient plus les chars depuis le 1° Mai 1918). Il est vrai qu'il était alors "au bout du monde" (en Belgique) avec tout le Groupement n° XII, et un peu oublié du Commandement qui ne trouvait pas de trains pour les rapatrier en France. Le Groupement rentrera en Avril 1919 pour être dissous au camp de Bourron.
Pour compléter le tableau, les officiers non artilleur devaient porter le numéro de leur RAS d'affectation, sur le fond de couleur de l'arme à laquelle ils appartenaient.
Bon week-end - Michel
Concernant les officiers n'appartenant pas l'artillerie, tous les officiers affectés dans l'Artillerie Spéciale restait dans leur Arme et n'étaient que simplement détachés de leur régiment.
C'est ce qui explique, sur les photos, la diversité des tenues et, en particulier, que les numéros de régiment, lisibles sur les cols de veste, n'avaient aucune cohérence avec les unités de chars dans lesquels ils étaient affectés.
Ce n'est qu'avec la création des régiments d'AS que la tenue devait réglementairement porter pour tous, le numéro du régiment (501 à 508).
Les photos montrent bien que les Groupes Schneider et St Chamond, bien qu'intégrés administrativement à ces régiments d'AS, ne se pliaient pas tout à fait à ces ordres.
C'est comme ça que l'on peut voir le Maréchal des Logis Tronel-Peyroz qui, après l'Armistice, portaient encore sur sa veste les numéros du 81° RALT (dont ne dépendaient plus les chars depuis le 1° Mai 1918). Il est vrai qu'il était alors "au bout du monde" (en Belgique) avec tout le Groupement n° XII, et un peu oublié du Commandement qui ne trouvait pas de trains pour les rapatrier en France. Le Groupement rentrera en Avril 1919 pour être dissous au camp de Bourron.
Pour compléter le tableau, les officiers non artilleur devaient porter le numéro de leur RAS d'affectation, sur le fond de couleur de l'arme à laquelle ils appartenaient.
Bon week-end - Michel
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- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Instructeurs de l'A.S. auprès des Américains
Bonjour à tous,
Bonjour Michel,
Les derniers éléments en ma possession concernant ces officiers :
CALMELS Léon (active) : parle et écrit l’anglais et l’allemand ; ferait un très bon instructeur.
COPPINGER Jacques (réserve, ingénieur agronome) : parle l’anglais couramment ; susceptible de faire un très bon instructeur.
ANGELY Raoul (réserve, entrepreneur de travaux publics) : parle couramment l’anglais ; bonne aptitude à l’emploi d’instructeur.
BEGARIE Michel (réserve, courtier en fruits (colonies)) : parle et écrit très couramment l’anglais ; peut faire un bon instructeur.
EHRMANN Edmond Charles (réserve, officier des haras) : parle couramment l’anglais ; très bonne aptitude.
REPUSSARD Georges Albert (réserve, éleveur) : parle très bien l’anglais ; très bonne aptitude.
DOGNY Jacques (active) : connaissance ordinaire de la langue anglaise ; excellent officier.
de PINS Charles (active) : parle et écrit l’anglais ; peut faire un bon instructeur.
CHARPENTIER Edouard (réserve, sans profession) : parle et écrit l’anglais ; peut faire un bon instructeur.
BARRELET Eugène Paul (engagé volontaire, anciennement dans l’industrie automobile) : parle très bien l’anglais ; bonne aptitude à l’emploi d’instructeur.
JOUSSARD Clémenceau (réserve, représentant de commerce) : parle couramment l’anglais ; aptitude suffisante à l’emploi d’instructeur.
GIGOT Jean (réserve, avocat) : né de mère anglaise, connaît parfaitement la langue anglaise ; aptitude suffisante à l’emploi d’instructeur.
BREARD de BOISANGER Jean Thomé (réserve, commerçant établi à Londres de 1910 à 1914) : connaît parfaitement la langue anglaise ; peu d’aptitude à être d’instructeur.
DEVOUCOUX Pierre Louis (active) : parle et écrit l’anglais très couramment, a passé deux ans en Angleterre ; apte à l’instruction A.S. et à la conduite automobile.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour Michel,
Les derniers éléments en ma possession concernant ces officiers :
CALMELS Léon (active) : parle et écrit l’anglais et l’allemand ; ferait un très bon instructeur.
COPPINGER Jacques (réserve, ingénieur agronome) : parle l’anglais couramment ; susceptible de faire un très bon instructeur.
ANGELY Raoul (réserve, entrepreneur de travaux publics) : parle couramment l’anglais ; bonne aptitude à l’emploi d’instructeur.
BEGARIE Michel (réserve, courtier en fruits (colonies)) : parle et écrit très couramment l’anglais ; peut faire un bon instructeur.
EHRMANN Edmond Charles (réserve, officier des haras) : parle couramment l’anglais ; très bonne aptitude.
REPUSSARD Georges Albert (réserve, éleveur) : parle très bien l’anglais ; très bonne aptitude.
DOGNY Jacques (active) : connaissance ordinaire de la langue anglaise ; excellent officier.
de PINS Charles (active) : parle et écrit l’anglais ; peut faire un bon instructeur.
CHARPENTIER Edouard (réserve, sans profession) : parle et écrit l’anglais ; peut faire un bon instructeur.
BARRELET Eugène Paul (engagé volontaire, anciennement dans l’industrie automobile) : parle très bien l’anglais ; bonne aptitude à l’emploi d’instructeur.
JOUSSARD Clémenceau (réserve, représentant de commerce) : parle couramment l’anglais ; aptitude suffisante à l’emploi d’instructeur.
GIGOT Jean (réserve, avocat) : né de mère anglaise, connaît parfaitement la langue anglaise ; aptitude suffisante à l’emploi d’instructeur.
BREARD de BOISANGER Jean Thomé (réserve, commerçant établi à Londres de 1910 à 1914) : connaît parfaitement la langue anglaise ; peu d’aptitude à être d’instructeur.
DEVOUCOUX Pierre Louis (active) : parle et écrit l’anglais très couramment, a passé deux ans en Angleterre ; apte à l’instruction A.S. et à la conduite automobile.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Instructeurs de l'A.S. auprès des Américains
Bonjour Eric,
Visiblement cette note répondait à des critères assez précis, fixés par le commandement.
Il semble clair que la notation des officiers mettait bien en avant les aptitudes dans le rôle d'instructeur.
Les nuances, dans les appréciations liées à cette fonction, montrent bien que, dans l'esprit du rédacteur de la note,
tous ces officiers ne semblaient pas aptes à ce rôle (et donc probablement aussi pour instruire notre armée)
L'instruction est un métier dans tous les domaines . . .
Un des problèmes important, dans la sélection d'officiers instructeurs et, par la suite, de conseillers techniques auprès des officiers US,
sera de disposer d'officiers ayant une bonne connaissance du vocabulaire et de la terminologie militaire.
La connaissance et une bonne pratique de l'anglais ne signifiait pas, pour une majorité de ces officiers issus de la réserve, d'avoir une
connaissance suffisante du vocabulaire militaire et technique.
Jean Hugo, le petit-fils de Victor Hugo, parle un peu de ce problème, dans ses mémoires.
Il fut le conseiller technique d'un des commandants de Bataillon d'infanterie US, lors de la prise de Cantigny du 28 Mai 1918.
Il serait peut-être intéressant d'étudier quelle ponction de personnels officiers parlant l'anglais a été faite sur l'armée française pour tenir
ces rôles d'instructeurs ou de conseillers technique de l'armée américaine et d'officiers de liaison en tout genre auprès des britanniques.
Mais, peut-être, cela a-t-il déjà été fait ?
Très bonne journée - Michel
Visiblement cette note répondait à des critères assez précis, fixés par le commandement.
Il semble clair que la notation des officiers mettait bien en avant les aptitudes dans le rôle d'instructeur.
Les nuances, dans les appréciations liées à cette fonction, montrent bien que, dans l'esprit du rédacteur de la note,
tous ces officiers ne semblaient pas aptes à ce rôle (et donc probablement aussi pour instruire notre armée)
L'instruction est un métier dans tous les domaines . . .
Un des problèmes important, dans la sélection d'officiers instructeurs et, par la suite, de conseillers techniques auprès des officiers US,
sera de disposer d'officiers ayant une bonne connaissance du vocabulaire et de la terminologie militaire.
La connaissance et une bonne pratique de l'anglais ne signifiait pas, pour une majorité de ces officiers issus de la réserve, d'avoir une
connaissance suffisante du vocabulaire militaire et technique.
Jean Hugo, le petit-fils de Victor Hugo, parle un peu de ce problème, dans ses mémoires.
Il fut le conseiller technique d'un des commandants de Bataillon d'infanterie US, lors de la prise de Cantigny du 28 Mai 1918.
Il serait peut-être intéressant d'étudier quelle ponction de personnels officiers parlant l'anglais a été faite sur l'armée française pour tenir
ces rôles d'instructeurs ou de conseillers technique de l'armée américaine et d'officiers de liaison en tout genre auprès des britanniques.
Mais, peut-être, cela a-t-il déjà été fait ?
Très bonne journée - Michel
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- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Instructeurs de l'A.S. auprès des Américains
Bonjour à tous,
Bonjour Michel,
Etrange pinaillage, dans tous les cas, que celui de l'avis porté sur le niveau de langue (c'est le prof d'anglais qui parle). Il n'est en effet pas simple de distinguer les paliers existant entre "parle couramment l’anglais", "parle et écrit très couramment l’anglais", "connaît parfaitement la langue anglaise". En revanche, les spécialités de ces hommes me semblent plus intéressantes quant au contenu de leur CV :
CALMELS Léon : cavalerie, artillerie d’assaut.
COPPINGER Jacques : mitrailleur, travaux de campagne.
ANGELY Raoul : mitrailleur, travaux de campagne.
BEGARIE Michel : connaît à fond le fonctionnement des grenades et l’A.S.
EHRMANN Edmond Charles : mitrailleur, grenades VB.
REPUSSARD Georges Albert : mitrailleur.
DOGNY Jacques : A.S.
de PINS Charles : cavalerie, A.S.
CHARPENTIER Edouard : artillerie de tranchée, A.S.
BARRELET Eugène Paul : canon de 75, sorti de l’Ecole de Fontainebleau en 1917.
JOUSSARD Clémenceau : fusil-mitrailleur, a fait un stage en 1916 de 21 jours au C.I. de la 2e D.I.
GIGOT Jean : mitrailleur, fusil-mitrailleur, grenades, A.S.
BREARD de BOISANGER Jean Thomé : mécanicien, artillerie lourde, mitrailleur.
DEVOUCOUX Pierre Louis : artillerie de tranchée, artillerie de campagne.
Pour finir, il est vrai qu'il serait instructif de connaître la part d'instructeurs prélevés sur le nombre de postulants. Ma source est la cote 16 N 571, mais je n'en ai qu'une infime partie, à 99% consacrée à l'artillerie.
J'espère que des connaisseurs de cette question très particulière nous rejoindront dans ce "fil".
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour Michel,
Etrange pinaillage, dans tous les cas, que celui de l'avis porté sur le niveau de langue (c'est le prof d'anglais qui parle). Il n'est en effet pas simple de distinguer les paliers existant entre "parle couramment l’anglais", "parle et écrit très couramment l’anglais", "connaît parfaitement la langue anglaise". En revanche, les spécialités de ces hommes me semblent plus intéressantes quant au contenu de leur CV :
CALMELS Léon : cavalerie, artillerie d’assaut.
COPPINGER Jacques : mitrailleur, travaux de campagne.
ANGELY Raoul : mitrailleur, travaux de campagne.
BEGARIE Michel : connaît à fond le fonctionnement des grenades et l’A.S.
EHRMANN Edmond Charles : mitrailleur, grenades VB.
REPUSSARD Georges Albert : mitrailleur.
DOGNY Jacques : A.S.
de PINS Charles : cavalerie, A.S.
CHARPENTIER Edouard : artillerie de tranchée, A.S.
BARRELET Eugène Paul : canon de 75, sorti de l’Ecole de Fontainebleau en 1917.
JOUSSARD Clémenceau : fusil-mitrailleur, a fait un stage en 1916 de 21 jours au C.I. de la 2e D.I.
GIGOT Jean : mitrailleur, fusil-mitrailleur, grenades, A.S.
BREARD de BOISANGER Jean Thomé : mécanicien, artillerie lourde, mitrailleur.
DEVOUCOUX Pierre Louis : artillerie de tranchée, artillerie de campagne.
Pour finir, il est vrai qu'il serait instructif de connaître la part d'instructeurs prélevés sur le nombre de postulants. Ma source est la cote 16 N 571, mais je n'en ai qu'une infime partie, à 99% consacrée à l'artillerie.
J'espère que des connaisseurs de cette question très particulière nous rejoindront dans ce "fil".
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Re: Instructeurs de l'A.S. auprès des Américains
Bonjour Eric,
Le commentaire sur le Lt Bégarie est assez savoureux : "connait à fond les grenades".
Le Lt Bégarie était connu à Champlieu pour être un brillant "bricoleur de munitions".
Il préférait d'ailleurs s'exempter des séances de gymnastique Hébert pour pratiquer son "art du démontage".
Visiblement cela ne plaisait pas du tout, et avec raison, au commandement et il a été rappelé à l'ordre.
Plusieurs accidents ont eu lieu à Champlieu avec des "bricoleurs compulsifs" . . . .
Bonne soirée - Michel
Le commentaire sur le Lt Bégarie est assez savoureux : "connait à fond les grenades".
Le Lt Bégarie était connu à Champlieu pour être un brillant "bricoleur de munitions".
Il préférait d'ailleurs s'exempter des séances de gymnastique Hébert pour pratiquer son "art du démontage".
Visiblement cela ne plaisait pas du tout, et avec raison, au commandement et il a été rappelé à l'ordre.
Plusieurs accidents ont eu lieu à Champlieu avec des "bricoleurs compulsifs" . . . .
Bonne soirée - Michel
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