Bonjour
A midi trente, premier service à Monthyon.
Les 77 allemands entrent en action.
Au menu : LA MARNE
Les pantalons rouges et les turbans jaunes, sans support d'artillerie, vont s'élancer.
Péguy et beaucoup d'autres ne rentreront pas ce soir.
Là haut il y a de la goutte à boire...
Cordialement
JP
D'ousqu'on vient, on salue que les morts!
La peur. (G chevallier)
Je serai aussi "présent" par la pensée pour tous ceux de 14 qui vont tomber en se ruant à l'assaut;
"Mère, voici vos fils et leur immense armée..."
Je détenais dans mon portefeuille, hélas volé, une photo de la tombe du Lt Col Dubujadoux à Etrepilly, si quelqu'un pouvait la mettre en ligne sur le forum, j'en serai heureux.
Avant Barcy le monument de notre dame de la garde avec l'inscription :
Tu n'iras pas plus loin.
Extrait du message du commandant en chef du 6/9 : Une troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer.
Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut-être tolérée.
Cordialement
JP
D'ousqu'on vient, on salue que les morts!
La peur. (G chevallier)
Le 7/9 prise de la cote 107. Dans la nuit les turcos et les Marocains rampent et
sautent dans la tranchée...
Statu quo ailleurs
Mort du colonel Dubujadoux dans un combat de nuit.
A Barcy la cavalerie allemande astique les cuivres et prépare la grande tenue pour faire son entrée solennelle dans Paris.
Le 7 septembre se solde par un demi échec devant la barrière défensive allemande.
Un auteur allemand (récit de la bataille de la Marne) écrira : les troupes françaises semblent très ardentes, les nôtres tiennent les hauteurs, mais les Français sont des démons se font tuer avec allègresse, la vaillance des Français est surhumaine.
La voie est libre sur le reste du front de l'Ourcq, et les Anglais avancent avec lenteur pour prendre Von Kluck à revers.
Cordialement
JP
D'ousqu'on vient, on salue que les morts!
La peur. (G chevallier)
Dans la matinée du 8 les soldats de la 6e armée consolident leurs positions défensives devant la forteresse allemande.
Sur tout le champ de bataille l'artillerie allemande fait des ravages a : Chambry, Barcy, Marcilly, Champfleury, Fontaines, Poligny, et à Douy.
Les artilleurs eux-mêmes sont visés.
Impossible de situer les gros obusiers allemands.
Etrépilly est réoccupé par les Allemands.
Toute la journée on s'accroche tant bien que mal aux positions conquises.
Des mouvements de panique, vite réprimés se manifestent en fin de journée.
Avec l'arrivée des taxis, il fallut 3h le 8 au matin pour remettre de l'ordre dans les unités au sud de Bois le Roi.
Cornulier Lucinière avec 1800 cavaliers canarde les Allemands à Hauteur de Troesme.
Ils manquent d'enlever à Maucroix Von Kluck et son état major.
Ils empêcheront les renforts d'arriver à temps à Nanteuil le Haudoin.
Les Allemands brulent leurs morts.
Au centre et à droite les Français tiennent, mais l'offensive générale qui devait déboucher à la fois du camp retranché de Paris et de la région de Verdun
(les deux ailes) a avorté.
Cependant, la brêche ouverte entre la 1ere et 2e armée et l'incertitude de la victoire de V Kluck fait pencher peu à peu vers l'idée de retraite.
Cordialement
JP
D'ousqu'on vient, on salue que les morts!
La peur. (G chevallier)
Le 9/9 les bombardements reprennent avec la même intensité.
Le capitaine Pellegrin découvre enfin dans les ravins de Trocy les gros obusiers allemands.
Ils seront détruit par l'artillerie avec le concours d'un avion pour régler le tir.
La barrière allemande commence à céder, la ferme de champfleury est enfin prise d'assaut.
La barricade se fond.
Pourtant au nord von Kluck croit encore tenir la victoire.
Le 9 au matin le groupement von Quast déborde la gauche de Maunoury dans la région de Nanteuil.
La gauche de la 6e armée recule de 7 à 8 km.
Paris s'apprête à se défendre.
Le 9 au soir, face à la totalité de la première armée allemande (5 corps) Maunoury s'inquiète pour la journée du 10 qui pourrait lui être fatale.
Von Kluck ayant les moyens de déborder son aile gauche et de foncer sur Paris.
L'armée anglaise a franchi la marne...et entre Kluck et Bülow une brêche de 30km s'élargit de jour en jour.
Cordialement
JP
D'ousqu'on vient, on salue que les morts!
La peur. (G chevallier)