Il semble que les artilleurs, tout en envoyant leurs projectiles, restaient attentifs à des alertes leur signalant l'arrivée de "marmites ennemies". Je sais qu'ils repéraient au son l'arrivée d'une "marmite". Cela semble inconcevable qu'ils aient le temps de courir aux abris mais c'était comme ça. D'après vous, y aurait-il une autre manière de repérer ces menaces imminentes? Il semble qu'il y en ait d'autres, provenant peut-être des observatoires? Par téléphone? L'extrait de journal que j'étudie se situe en 1917, par un artilleur au chemin des Dames.
Merci pour la réponse
Alexou
Comment fonctionnaient les alertes?
Re: Comment fonctionnaient les alertes?
Bonsoir,
Il ne peut-être question de repérage par le son au front, les procédés de repérage par le son ont pour but de positionner sur la carte les batteries invisibles tirant à grande distance ou masquée. Les opérateurs n'auraient pas le temps de donner l'alerte.
Pour les canons tirant à vitesse supersonique (la majorité), on entend rien et l'obus détone avant même qu'on ait pu entendre le bruit du départ.
Le meilleur procédé d'alerte est bien entendu l'observation car la lueur du départ, de jour comme de nuit, est le plus souvent repérée par les nombreux observatoires (sauf conditions climatiques particulières).
Les emplacements bien connus de pièces ennemies sont observés et dès qu'une lueur est perçue, l'observatoire donne l'alerte, souvent au moyen d'une cloche, ce qui laisse le temps aux soldats de gagner un abri ou du moins de s'aplatir avant l'impact.
Des procédés identiques ont été employés dans les villes soumises à des tirs de pièces lourdes de marine effectués à très longue portée (supérieure à 30 km). Un observatoire observe les lueurs et les fumées du départ, transmets l'alerte à un poste de la ville où une sirène ou autre moyen donne l'alerte. L'obus restant de 2 à 3 minutes sur sa trajectoire pour un tir à très grande distance, une alerte est possible si la procédure est bien rodée. Bien entendu, ça ne marche pas à tout coup et bien souvent, c'est le premier obus qui cause les pertes les plus cruelles (comme l'obus de "Pariser Kanone" tombé sur l'église Saint-Gervais pendant l'office du Vendredi Saint 1918).
Cordialement,
Guy François.
Il ne peut-être question de repérage par le son au front, les procédés de repérage par le son ont pour but de positionner sur la carte les batteries invisibles tirant à grande distance ou masquée. Les opérateurs n'auraient pas le temps de donner l'alerte.
Pour les canons tirant à vitesse supersonique (la majorité), on entend rien et l'obus détone avant même qu'on ait pu entendre le bruit du départ.
Le meilleur procédé d'alerte est bien entendu l'observation car la lueur du départ, de jour comme de nuit, est le plus souvent repérée par les nombreux observatoires (sauf conditions climatiques particulières).
Les emplacements bien connus de pièces ennemies sont observés et dès qu'une lueur est perçue, l'observatoire donne l'alerte, souvent au moyen d'une cloche, ce qui laisse le temps aux soldats de gagner un abri ou du moins de s'aplatir avant l'impact.
Des procédés identiques ont été employés dans les villes soumises à des tirs de pièces lourdes de marine effectués à très longue portée (supérieure à 30 km). Un observatoire observe les lueurs et les fumées du départ, transmets l'alerte à un poste de la ville où une sirène ou autre moyen donne l'alerte. L'obus restant de 2 à 3 minutes sur sa trajectoire pour un tir à très grande distance, une alerte est possible si la procédure est bien rodée. Bien entendu, ça ne marche pas à tout coup et bien souvent, c'est le premier obus qui cause les pertes les plus cruelles (comme l'obus de "Pariser Kanone" tombé sur l'église Saint-Gervais pendant l'office du Vendredi Saint 1918).
Cordialement,
Guy François.
Re: Comment fonctionnaient les alertes?
Bonjour,
Au delà du fait que cette question n'a rien à voir avec l'Artillerie Spéciale, quelle
est, en relation avec votre question, l'intérêt d'un sondage sur ce sujet ?
Le sondage d'opinion, de lecteurs avertis ou non du sujet, aurait-il acquis la rigueur
scientifique d'analyse historique des faits ?
Vous avez, depuis 5 jours, un message MP non lu . . . .
Bonne journée - Michel
Au delà du fait que cette question n'a rien à voir avec l'Artillerie Spéciale, quelle
est, en relation avec votre question, l'intérêt d'un sondage sur ce sujet ?
Le sondage d'opinion, de lecteurs avertis ou non du sujet, aurait-il acquis la rigueur
scientifique d'analyse historique des faits ?
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Bonne journée - Michel
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Liens sur les sujets Artillerie Spéciale de "Pages 14-18" :
viewtopic.php?f=34&t=52768
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Re: Comment fonctionnaient les alertes?
D'accord.
Je rebascule sur artillerie tout court et je supprime la case sondage, cochée par erreur.
Cordialement
Alexou
Je rebascule sur artillerie tout court et je supprime la case sondage, cochée par erreur.
Cordialement
Alexou
Alexou