bonjour à tous
Dans un livre allemand écrit par l'Oberst FRIEDRICH Immanuel je lis:
Bis zum 15. März wurden unter General Ragosa aus der Heeresgruppe [423] Ewert die zum Einbruch bestimmten russischen Streitkräfte von Norden nach Süden bereitgestellt:
Gruppe Plaschkow XXVII. Armeekorps (45. und 76. Infanterie-Division),
I. Armeekorps (22., 24., 59. Infanterie-Division),
I. sibirisches Armeekorps (1. und 2. sibirische Infanterie-Division),
7. Kavallerie-Division (6. und 8. Kavallerie-Division)
gegen den Abschnitt Wileity - Moscheiki;
XXXIV. Armeekorps (56. und 104. Infanterie-Division),
IV. sibirisches Armeekorps (9. und 10. sibirische Infanterie-Division)
zur Beschäftigung der Deutschen an der Eisenbahn Glubokoje - Lynrupy und dem Miastra-See;
Gruppe Balujew in erster Linie V. Armeekorps (7. und 10. Infanterie-Division),
Ural-Kosaken-Division,
XXXVI. Armeekorps (25. und 68. Infanterie-Division),
als Reserve: XXXV. Armeekorps (55. und 67. Infanterie-Division),
III. sibirisches Armeekorps (7. und 8. sibirische Division)
gegen die Engen zwischen Miastra-, Narocz-, Wiszniew-See.
Somit kamen auf eine Front von etwa 65 km Breite 368 Bataillone, dazu 800 schwere Geschütze, deren Leitung französische Lehroffiziere übernommen hatten. Die russische Infanterie war mit Schneemänteln ausgerüstet, alle Vorbereitungen zur Beseitigung der deutschen Hindernislinie durch technische Mittel waren getroffen. Die russischen Nachbarfronten rechts und links waren angewiesen, durch Beschießung und Angriff die deutschen Nebenabschnitte zu beschäftigen und über die Richtung des Hauptangriffes irre zu führen.
Ce qui prouve l'envoi d'une artillerie lourde française avec officiers instructeurs à la bataille du lac Narotsch (mars ) alors que l'armée française réclame à cor et à cris une artillerie lourde pour le front de Verdun.
Quelqu'un du forum aurait-il des informations supplémentaires? Merci
artilleurs français sur front russe
Re: artilleurs français sur front russe
Uschen du 67
Re: artilleurs français sur front russe
Bonjour,
Il y a beaucoup d'exagération dans ces chiffres.La livraison de matériels d'artillerie lourde à la Russie n'est encore au début de 1916 qu'assez faible, essentiellement des canons de 105 L modèle 1913 Schneider dont les 12 premiers ont été livrés au début de 1915 et des mortiers de 280 TR Schneider dont les huit premiers ont été livrés fin 1915.
Les matériels anglais et même japonais acquis par la Russie ne sont pas plus nombreux en 1915.C'est essentiellement au cours de l'année 1916 que la France et la Grande-Bretagne ont pu livrer des quantités substantielles d'artillerie lourde à la Russie.
Cordialement,
Guy François.
Il y a beaucoup d'exagération dans ces chiffres.La livraison de matériels d'artillerie lourde à la Russie n'est encore au début de 1916 qu'assez faible, essentiellement des canons de 105 L modèle 1913 Schneider dont les 12 premiers ont été livrés au début de 1915 et des mortiers de 280 TR Schneider dont les huit premiers ont été livrés fin 1915.
Les matériels anglais et même japonais acquis par la Russie ne sont pas plus nombreux en 1915.C'est essentiellement au cours de l'année 1916 que la France et la Grande-Bretagne ont pu livrer des quantités substantielles d'artillerie lourde à la Russie.
Cordialement,
Guy François.
Re: artilleurs français sur front russe
Bonsoir et merci Guy François
En lisant ces chiffres et avec quelques souvenances des mémoires de Poincaré, je voulais lever un doute.
Ces "souvenirs" de guerre souffrent d'une rigueur certaine et à la lecture du nombre de victimes russes on est en droit de se demander si les mitrailleurs allemands avaient le temps de recharger leurs armes.
Toutefois, un autre auteur(ancien militaire) dans le même livre(Ruhmeshalle der Deutsche Alte Armee) décrit la poussée des russes avec plus de réalité et vérité. Selon l'avis de plusieurs historiens, cette bataille entraina un changement dans le commandement russe et une grogne dans la troupe.
Il me reste à comprendre le pourquoi de l'échec de l'offensive BRUSSILOV.
Bien à vous
En lisant ces chiffres et avec quelques souvenances des mémoires de Poincaré, je voulais lever un doute.
Ces "souvenirs" de guerre souffrent d'une rigueur certaine et à la lecture du nombre de victimes russes on est en droit de se demander si les mitrailleurs allemands avaient le temps de recharger leurs armes.
Toutefois, un autre auteur(ancien militaire) dans le même livre(Ruhmeshalle der Deutsche Alte Armee) décrit la poussée des russes avec plus de réalité et vérité. Selon l'avis de plusieurs historiens, cette bataille entraina un changement dans le commandement russe et une grogne dans la troupe.
Il me reste à comprendre le pourquoi de l'échec de l'offensive BRUSSILOV.
Bien à vous
Uschen du 67