Bonjour
Je suis toujours sur les traces de mon grand-oncle Henri DRUESNE canonnier au 41e RAC de Douai, né en 1879 à Fontaine au Bois (59), rappelé en août 14, fait prisonnier le 11 septembre 1914 et mort en captivité. J'ai fait des recherches dans la rubrique adéquate mais rien sur les conditions de sa capture. Quatre groupes du 41e étaient affectés au 1er CA et ont donc pris part aux batailles de Charleroi, Guise, Marne (j'ai scruté le JMO et l'historique du régiment qui ne parle que de ces 4 groupes principaux). Or le 11 est pour ce CA une journée de poursuite après la victoire. Donc mon GO n'y était pas. Vu son âge, comme on me l'a suggéré, il devait être dans un groupe de réserve. On m'a indiqué des éléments de ce régt dans la 51e ou 54e DI (je ne sais plus mais j'ai vérifié) mais rien non plus ce jour là.
A mon avis, il devait être sur le front de Lorraine ou quelque part par là où les combats se sont poursuivis un peu plus tard.
Je sollicite donc celles ou ceux qui auraient été appelés au cours de leur recherche à rencontrer des éléments du 41e dans ce secteur ou ailleurs (trouée de Revigny, Hauts de Meuse, Verdun ?).
D'autre part, peut-on avoir des renseignements complémentaires sur ce régiment. Sa composition en août 1914 par exemple.
Merci d'avance à ceux qui pourront me donner quelques pistes car je cherche depuis longtemps sans succès.
Jean-Claude
Cherche spécialiste du 41e RAC
Re: Cherche spécialiste du 41e RAC
Jean-Claude
Re: Cherche spécialiste du 41e RAC
Bonsoir
Je remarque que les réponses ne se précipitent pas. J'en conclus que le sujet n'est pas très documenté. Le 41e RAC n'a pas encore fait l'objet d'une attention particulière.
Je remarque que les réponses ne se précipitent pas. J'en conclus que le sujet n'est pas très documenté. Le 41e RAC n'a pas encore fait l'objet d'une attention particulière.
Jean-Claude
Re: Cherche spécialiste du 41e RAC
Bonsoir,
La composition des quatre groupes du 41e R.A.C est donnée dans le JMO du régiment et il existe aussi des JMO de groupes et de batteries de ce régiment.
Le Groupe de renforcement du 41e R.A.C est affecté en 1914 à la 51e D.R.
A consulter également le JMO "artillerie" du 1er Corps d'Armée car les 4 groupes actifs du 41e R.A.C forment l'artillerie organique de ce Corps.
Le 11 septembre 1914 est marqué par une avance mais la guerre de mouvement peut expliquer des captures, notamment dans des unités comme les sections de munitions.
Cordialement,
Guy François.
La composition des quatre groupes du 41e R.A.C est donnée dans le JMO du régiment et il existe aussi des JMO de groupes et de batteries de ce régiment.
Le Groupe de renforcement du 41e R.A.C est affecté en 1914 à la 51e D.R.
A consulter également le JMO "artillerie" du 1er Corps d'Armée car les 4 groupes actifs du 41e R.A.C forment l'artillerie organique de ce Corps.
Le 11 septembre 1914 est marqué par une avance mais la guerre de mouvement peut expliquer des captures, notamment dans des unités comme les sections de munitions.
Cordialement,
Guy François.
Re: Cherche spécialiste du 41e RAC
Bonsoir,
Je ne suis pas une spécialiste du 41e RAC, loin de là ! Mais, le grand père de mon mari ayant fait une partie de la guerre dans ce régiment, j'ai fait quelques recherches dessus.
4 batteries de réserve du 41e RAC faisaient partie de la défense du camp retranché de Maubeuge du 29 août au 8 septembre 1914. Elles étaient cantonnées à Rousies et Douzies *. Après la reddition, 35 à 45 000, selon les sources, soldats seront faits prisonniers. D'après la date de sa capture, je pense que votre grand oncle se trouvait peut être parmi eux.
* J'ai trouvé ces renseignements sur ce site :
http://prisonniers-de-guerre-1914-1918. ... ubeuge.htm, page "les troupes"
Plusieurs soldats du 41e ont été tués lors des combats et reposent pour certains au cimetière d'Assevent près de Maubeuge:
DELASSUS Paul Henri Joseph ° en 1883, disparu le 5 septembre 1914
PARMENTIER Daniel ° en 1884, disparu tué à l'ennemi le 5 septembre 1914 - NN Assevent
POLLET Fernand Alphonse ° en 1879, prisonnier + le 5 septembre 1914 - NN Assevent
VANWAELSCAPPEL Henri Emile Nestor ° en 1883, + le 4 ou le 8 septembre ? 1914 blessures de guerre - NN Assevent
BINET Joseph Henri Louis ° en 1883, disparu tué à l'ennemi le 11 septembre 1914
GALOPIN Henri Charles Joseph ° 1883, + 11 septembre 1914 blessures de guerre
DELHAYE Jules ou Julien °1879, + en captivité le ? septembre 1914 - cimetière communal de Maubeuge
DEBUCOIT ou DEBUCQUOIS Léon Jules Joseph °1883, + 13 sept. 1914 blessures de guerre - NN Assevent
(sources : Mémoire des hommes, Sépultures de guerre, MémorialGenWeb, Mémoires de pierre et NN d'Assevent)
Voilà, j'espère que ces quelques renseignements pourront vous aider.
Bien cordialement,
Véronique
Je ne suis pas une spécialiste du 41e RAC, loin de là ! Mais, le grand père de mon mari ayant fait une partie de la guerre dans ce régiment, j'ai fait quelques recherches dessus.
4 batteries de réserve du 41e RAC faisaient partie de la défense du camp retranché de Maubeuge du 29 août au 8 septembre 1914. Elles étaient cantonnées à Rousies et Douzies *. Après la reddition, 35 à 45 000, selon les sources, soldats seront faits prisonniers. D'après la date de sa capture, je pense que votre grand oncle se trouvait peut être parmi eux.
* J'ai trouvé ces renseignements sur ce site :
http://prisonniers-de-guerre-1914-1918. ... ubeuge.htm, page "les troupes"
Plusieurs soldats du 41e ont été tués lors des combats et reposent pour certains au cimetière d'Assevent près de Maubeuge:
DELASSUS Paul Henri Joseph ° en 1883, disparu le 5 septembre 1914
PARMENTIER Daniel ° en 1884, disparu tué à l'ennemi le 5 septembre 1914 - NN Assevent
POLLET Fernand Alphonse ° en 1879, prisonnier + le 5 septembre 1914 - NN Assevent
VANWAELSCAPPEL Henri Emile Nestor ° en 1883, + le 4 ou le 8 septembre ? 1914 blessures de guerre - NN Assevent
BINET Joseph Henri Louis ° en 1883, disparu tué à l'ennemi le 11 septembre 1914
GALOPIN Henri Charles Joseph ° 1883, + 11 septembre 1914 blessures de guerre
DELHAYE Jules ou Julien °1879, + en captivité le ? septembre 1914 - cimetière communal de Maubeuge
DEBUCOIT ou DEBUCQUOIS Léon Jules Joseph °1883, + 13 sept. 1914 blessures de guerre - NN Assevent
(sources : Mémoire des hommes, Sépultures de guerre, MémorialGenWeb, Mémoires de pierre et NN d'Assevent)
Voilà, j'espère que ces quelques renseignements pourront vous aider.
Bien cordialement,
Véronique
Re: Cherche spécialiste du 41e RAC
Bonsoir,
Bien sûr, Véronique a raison!
Il faut aussi prendre en compte pour le 41e R.A.C le Groupe des batteries de sortie de la Place de Maubeuge, composé de quatre batteries de 75 (les seules pièces modernes de la Place en 1914 avec les 2 canons de 75 de la Section contre-aéronefs).
Ce sont des batteries de réserve mises sur pied à la mobilisation.
Les JMO sont bien entendu manquants, probablement détruits au moment de la capitulation de la Place de Maubeuge.
Cordialement,
Guy François.
Bien sûr, Véronique a raison!
Il faut aussi prendre en compte pour le 41e R.A.C le Groupe des batteries de sortie de la Place de Maubeuge, composé de quatre batteries de 75 (les seules pièces modernes de la Place en 1914 avec les 2 canons de 75 de la Section contre-aéronefs).
Ce sont des batteries de réserve mises sur pied à la mobilisation.
Les JMO sont bien entendu manquants, probablement détruits au moment de la capitulation de la Place de Maubeuge.
Cordialement,
Guy François.
Re: Cherche spécialiste du 41e RAC
Bonjour à tous
C'est seulement aujourd'hui que je me replonge dans cette recherche. J remercie infiniment balvlab et ALVF pour les indications précieuses qu'ils m'apportent. Cette hypothèse me paraît séduisante même s'il faut bien se rendre à l'évidence : il est peu probable que nous en sachions plus un jour sur ces événements. Mais on ne sait jamais.
Je remarque que les soldats cités sont aussi des réservistes de la même tranche d'âge que mon grand-oncle. Je constate également que l'on recense des victimes à la date du 11. Donc, des éléments du 41e RAC se battaient encore. En tout état de cause la piste est bonne. Je vous tiens informé dans le cas où un miracle me permettrait de trouver des informations plus précises.
Merci encore
C'est seulement aujourd'hui que je me replonge dans cette recherche. J remercie infiniment balvlab et ALVF pour les indications précieuses qu'ils m'apportent. Cette hypothèse me paraît séduisante même s'il faut bien se rendre à l'évidence : il est peu probable que nous en sachions plus un jour sur ces événements. Mais on ne sait jamais.
Je remarque que les soldats cités sont aussi des réservistes de la même tranche d'âge que mon grand-oncle. Je constate également que l'on recense des victimes à la date du 11. Donc, des éléments du 41e RAC se battaient encore. En tout état de cause la piste est bonne. Je vous tiens informé dans le cas où un miracle me permettrait de trouver des informations plus précises.
Merci encore
Jean-Claude
Re: Cherche spécialiste du 41e RAC
Rebonjour
J'ai cherché dans la direction indiquée. Comme prévu, je n'ai rien trouvé de probant, mais la piste de Maubeuge n'est pas à écarter totalement. J'ai lu qu'à un moment (le 5 septembre) le général Ville réorganise sa défense sur Douzies (ouest de la ville) avec les batteries de 75 encore en état. Ses positions seront détruites par l'artillerie Allemande entre le 6 et le 7 et le général, dépourvues d'artillerie devra se rendre le 7, avant la capitulation officielle de la place prenant effet le 8.
Je suppose que tous les réservistes des groupes de 75 du 41e RAC étaient, comme mon grand-oncle, originaire de la région. Il est possible que les artilleurs rescapés, voyant la cause (et leurs canons) perdue se soient repliés dès le 7 en se servant de leur connaissance de la zone. Il y a des cas connus de groupes qui ont réussi à sortir momentanément de la nasse.
Le seul problème dans ce cas précis, c'est le délai entre une "retraite" possible et la capture de mon GO : quatre jours. Même si les hypothétiques rescapés de Maubeuge se retrouvaient pris entre l'armée Allemande victorieuse au nord et celle qui reculaient après la bataille de la Marne à partir du 10, c'est un scénario assez peu probable. Mais pourquoi pas ?
Le sujet reste ouvert.
J'ai cherché dans la direction indiquée. Comme prévu, je n'ai rien trouvé de probant, mais la piste de Maubeuge n'est pas à écarter totalement. J'ai lu qu'à un moment (le 5 septembre) le général Ville réorganise sa défense sur Douzies (ouest de la ville) avec les batteries de 75 encore en état. Ses positions seront détruites par l'artillerie Allemande entre le 6 et le 7 et le général, dépourvues d'artillerie devra se rendre le 7, avant la capitulation officielle de la place prenant effet le 8.
Je suppose que tous les réservistes des groupes de 75 du 41e RAC étaient, comme mon grand-oncle, originaire de la région. Il est possible que les artilleurs rescapés, voyant la cause (et leurs canons) perdue se soient repliés dès le 7 en se servant de leur connaissance de la zone. Il y a des cas connus de groupes qui ont réussi à sortir momentanément de la nasse.
Le seul problème dans ce cas précis, c'est le délai entre une "retraite" possible et la capture de mon GO : quatre jours. Même si les hypothétiques rescapés de Maubeuge se retrouvaient pris entre l'armée Allemande victorieuse au nord et celle qui reculaient après la bataille de la Marne à partir du 10, c'est un scénario assez peu probable. Mais pourquoi pas ?
Le sujet reste ouvert.
Jean-Claude
Re: Cherche spécialiste du 41e RAC
Bonsoir,
Il y a eu quatre tentatives d'évasion collective au moment de la capitulation de Maubeuge, effectuées toutes quatre par des détachements formés en général de personnels appartenant à des batteries d'artillerie.
Certaines réussirent comme la célèbre "colonne Charlier", d'autres finirent tragiquement.Ces tentatives "de ceux qui ne voulurent pas de la captivité" restent peu étudiées malgré leur grande importance.
Elles sont synthétisées dans le livre du Général Clément-Grandcourt "Le Drame de Maubeuge août-septembre 1914"-Paris-Payot-1935.
Ce livre est d'un très grand intérêt car d'abord écrit par un "homme de caractère" qui quitta l'Armée avec fracas pour ne pas trahir la Parole donnée aux Druzes du Liban, se rengagea comme simple soldat en 1939 et reprit de nouveau du service en 1942 en Afrique du Nord, avec son ancien grade!
Ensuite, cette oeuvre aborde sans complaisance l'étude des opérations, les insuffisances du général Fournier, les "défaillances" de certaines troupes, les conditions scandaleuses de la capitulation (armes, munitions, canons non détruits, interdiction de tenter des opérations d'évasion, etc...).
Ce livre d'avant-guerre est sans complaisance, c'est un appel à l'énergie et à l'esprit de résistance, bref un livre rare dans les années 1930!
Ce livre, comme les autres du général Clément-Grandcourt consacrés à la fortification et à son rôle pendant la Grande Guerre, demeurent relativement dans l'ombre car "on" ne pardonna pas à cet officier général d'avoir publié certains de ses livres dans les pages militaires du journal "L'Action Française", organe du "Nationalisme Intégral".Ces ouvrages ont pourtant été hautement appréciés à leur juste valeur dans des pays comme la Suisse, où le général prononça de nombreuses conférences avant la guerre et même aux Etats-Unis.
Cordialement,
Guy François.
Il y a eu quatre tentatives d'évasion collective au moment de la capitulation de Maubeuge, effectuées toutes quatre par des détachements formés en général de personnels appartenant à des batteries d'artillerie.
Certaines réussirent comme la célèbre "colonne Charlier", d'autres finirent tragiquement.Ces tentatives "de ceux qui ne voulurent pas de la captivité" restent peu étudiées malgré leur grande importance.
Elles sont synthétisées dans le livre du Général Clément-Grandcourt "Le Drame de Maubeuge août-septembre 1914"-Paris-Payot-1935.
Ce livre est d'un très grand intérêt car d'abord écrit par un "homme de caractère" qui quitta l'Armée avec fracas pour ne pas trahir la Parole donnée aux Druzes du Liban, se rengagea comme simple soldat en 1939 et reprit de nouveau du service en 1942 en Afrique du Nord, avec son ancien grade!
Ensuite, cette oeuvre aborde sans complaisance l'étude des opérations, les insuffisances du général Fournier, les "défaillances" de certaines troupes, les conditions scandaleuses de la capitulation (armes, munitions, canons non détruits, interdiction de tenter des opérations d'évasion, etc...).
Ce livre d'avant-guerre est sans complaisance, c'est un appel à l'énergie et à l'esprit de résistance, bref un livre rare dans les années 1930!
Ce livre, comme les autres du général Clément-Grandcourt consacrés à la fortification et à son rôle pendant la Grande Guerre, demeurent relativement dans l'ombre car "on" ne pardonna pas à cet officier général d'avoir publié certains de ses livres dans les pages militaires du journal "L'Action Française", organe du "Nationalisme Intégral".Ces ouvrages ont pourtant été hautement appréciés à leur juste valeur dans des pays comme la Suisse, où le général prononça de nombreuses conférences avant la guerre et même aux Etats-Unis.
Cordialement,
Guy François.
Re: Cherche spécialiste du 41e RAC
Bonsoir,
En fouillant un peu dans mes fichiers et dans les feuillets matricules, j'ai retrouvé quelques soldats du 41e RAC faits prisonniers à Maubeuge :
FOURNIER Louis Augustin, ° 1883, fait prisonnier le 11 septembre 1914 avec la 44e batterie, interné à Munster, + à l'hôpital de Munster le 21 décembre 1915
DELATTRE Jules Louis Marie, ° 1878, fait prisonnier le 11 septembre 1914, interné à Munster, + à Mannheim le 19 décembre 1916
LEMAIRE Paul Hector, ° 1881, fait prisonnier le 11 septembre 1914, interné à Munster III, + au camp de Hameln le 4 mai 1918
DELPLANQUE Lucien Charles, ° 1880, fait prisonnier le 11 septembre 1914, interné à Munster, + à l'hôpital d'Essen le 18 juillet 1918
JOLY Jules Alfred, ° 1879, fait prisonnier le 7 septembre 1914, interné à Soltau, + au lazaret de Soltau le 21 juillet 1918
LEGRAND Augustin, ° 1884, fait prisonnier le 7 septembre 1914, interné à Dülmen, + au camp de Dülmen le 30 octobre 1918
Je remarque que les quatre soldats qui ont été faits prisonniers le 11 septembre ont tous été internés à Munster (au moins dans un premier temps puisqu'ils n'y sont pas tous morts). Peut être une éventualité pour votre grand-oncle.
Quant à la date - à part la possibilité d'une tentative d'évasion collective - j'imagine que 30 ou 40000 prisonniers, il faut du temps pour les "recenser" et les diriger vers les camps, est-ce que ça ne pourrait pas tout simplement expliquer ce délai entre la capitulation de Maubeuge et la date du 11 septembre donnée pour la capture de certains d'entre eux ?
Cordialement,
Véronique
En fouillant un peu dans mes fichiers et dans les feuillets matricules, j'ai retrouvé quelques soldats du 41e RAC faits prisonniers à Maubeuge :
FOURNIER Louis Augustin, ° 1883, fait prisonnier le 11 septembre 1914 avec la 44e batterie, interné à Munster, + à l'hôpital de Munster le 21 décembre 1915
DELATTRE Jules Louis Marie, ° 1878, fait prisonnier le 11 septembre 1914, interné à Munster, + à Mannheim le 19 décembre 1916
LEMAIRE Paul Hector, ° 1881, fait prisonnier le 11 septembre 1914, interné à Munster III, + au camp de Hameln le 4 mai 1918
DELPLANQUE Lucien Charles, ° 1880, fait prisonnier le 11 septembre 1914, interné à Munster, + à l'hôpital d'Essen le 18 juillet 1918
JOLY Jules Alfred, ° 1879, fait prisonnier le 7 septembre 1914, interné à Soltau, + au lazaret de Soltau le 21 juillet 1918
LEGRAND Augustin, ° 1884, fait prisonnier le 7 septembre 1914, interné à Dülmen, + au camp de Dülmen le 30 octobre 1918
Je remarque que les quatre soldats qui ont été faits prisonniers le 11 septembre ont tous été internés à Munster (au moins dans un premier temps puisqu'ils n'y sont pas tous morts). Peut être une éventualité pour votre grand-oncle.
Quant à la date - à part la possibilité d'une tentative d'évasion collective - j'imagine que 30 ou 40000 prisonniers, il faut du temps pour les "recenser" et les diriger vers les camps, est-ce que ça ne pourrait pas tout simplement expliquer ce délai entre la capitulation de Maubeuge et la date du 11 septembre donnée pour la capture de certains d'entre eux ?
Cordialement,
Véronique