Bonsoir à tous
Me promenant sur le champ de bataille de l'opération Astonia (libération du Havre septembre 1944) sur la commune de Fontaine la Malle j'ai découvert deux obus schrapnel vides. Après recherche et à mon grand étonnement il s'agit d'obus anglais mais de la première guerre mondiale. Un de 18 livres et un de 60 livres.
Que font'il là ? Ces projectiles n'étant plus utilisés en 1944. Le Havre ayant hébergé le gouvernement Belge et très certainement des troupes britannique du fait de son port, peut être un champ de tir aurait été aménagé dans cette zone ? Je m'adresse au Havrais pour peut être résoudre mon énigme.
dans l'attente de vous lire
cordialement
Frédéric
Champ de tir au Havre
Re: Champ de tir au Havre
La "grande histoire" n'est faite que de petites histoires.
Re: Champ de tir au Havre
Bonjour,
Je ne connais pas de champ de tir, même provisoire, à Fontaine-la-Mallet pendant la Grande-Guerre, d'autant plus que l'environnement ne s'y prête guère.
Il y alors un grand polygone de tir très bien équipé à Harfleur, utilisé par la Société Schneider pour ses tirs d'expériences d'artillerie et aussi par l'Armée française en 1914-1918 (en bordure de Seine, terrain occupé en partie par les installations portuaires de nos jours).
L'Armée anglaise a utilisé le port du Havre pendant la guerre 1914-1918 et en 1939-1940.Il y avait même des unités de D.C.A anglaises au Havre en 1940.Les canons de 18 livres et de 60 livres britanniques étaient encore en service en 1940 dans des versions plus ou moins modernisées.
On ne peut exclure des tirs de juin 1940 (même de D.C.A pour le 18 livres dont il existe une version), des obus provenant d'un dépot détruit avant l'arrivée des allemands en 1940, voire même un "débarras" peu scrupuleux d'un découvreur de ces obus dans sa cave!
Les ateliers de chargement de l'Armée belge implantés dans la région du Havre n'ont pas, à ma connaissance, procédé à des chargements d'obus britanniques (nous aurons la confirmation dans les prochains livres du Colonel Lothaire sur l'histoire de l'artillerie belge et qui traitera des ateliers et usines belges implantés en France et notamment au Havre).
Cordialement,
Guy François.
Je ne connais pas de champ de tir, même provisoire, à Fontaine-la-Mallet pendant la Grande-Guerre, d'autant plus que l'environnement ne s'y prête guère.
Il y alors un grand polygone de tir très bien équipé à Harfleur, utilisé par la Société Schneider pour ses tirs d'expériences d'artillerie et aussi par l'Armée française en 1914-1918 (en bordure de Seine, terrain occupé en partie par les installations portuaires de nos jours).
L'Armée anglaise a utilisé le port du Havre pendant la guerre 1914-1918 et en 1939-1940.Il y avait même des unités de D.C.A anglaises au Havre en 1940.Les canons de 18 livres et de 60 livres britanniques étaient encore en service en 1940 dans des versions plus ou moins modernisées.
On ne peut exclure des tirs de juin 1940 (même de D.C.A pour le 18 livres dont il existe une version), des obus provenant d'un dépot détruit avant l'arrivée des allemands en 1940, voire même un "débarras" peu scrupuleux d'un découvreur de ces obus dans sa cave!
Les ateliers de chargement de l'Armée belge implantés dans la région du Havre n'ont pas, à ma connaissance, procédé à des chargements d'obus britanniques (nous aurons la confirmation dans les prochains livres du Colonel Lothaire sur l'histoire de l'artillerie belge et qui traitera des ateliers et usines belges implantés en France et notamment au Havre).
Cordialement,
Guy François.
Re: Champ de tir au Havre
Bonjour Guy
Merci pour votre participation.
Ces obus ont été tirés (environ un dizaine de corps seul sans les fusées)
Peut être de la récupération. Mais alors pourquoi seraient'ils plein de terre des champs ??
L'énigme reste entière
Cordialement
Frédéric
Merci pour votre participation.
Ces obus ont été tirés (environ un dizaine de corps seul sans les fusées)
Peut être de la récupération. Mais alors pourquoi seraient'ils plein de terre des champs ??
L'énigme reste entière
Cordialement
Frédéric
La "grande histoire" n'est faite que de petites histoires.