Il s'agit d'un canon de 305 mm modèle 1893-96 sur affût tous-azimuts Saint-Chamond, dit aussi 305 Châssis (305 Ch).Ces canons de côte ont été montés en 1914 et 1915 sur cet affût mais ils étaient trop puissants, surtout pour le tir perpendiculaire à la voie ferrée et, de surcroît, le faible pointage vertical ne permettait pas d'obtenir le meilleur rendement balistique de ces tubes.Aussi, en 1917, les tubes furent démontés pour être montés sur des affûts à glissement Schneider.Les affûts initiaux Saint-Chamond furent modifiés en 1917 et reçurent alors des tubes de 240 mm modèle 1893-96 M "Colonies".
Le détail qui permet de différencier les deux versions est le support démontable du chemin de roulement permettant de hisser les lourds obus de 305, comme c'est le cas sur la photographie ci-dessus.
On peut dater cette photographie de 1915 à 1917, pas avant, car le premier modèle construit en 1914 n'a été envoyé sur le front qu'en 1915 et pas après le printemps 1917 puisque les affûts furent envoyés aux usines Saint-Chamond pour modification à l'été 1917.
Cordialement,
Guy François.
Le détail qui permet de différencier les deux versions est le support démontable du chemin de roulement permettant de hisser les lourds obus de 305, comme c'est le cas sur la photographie ci-dessus.
J'ai retrouvée une de mes photos qui le montre en détail:
La portée du 305 mm Mle 1893-96 sur affût Saint-Chamond est de 19.600 mètres seulement car l'élévation permise par l'affût tous-azimuts n'est que de 20°.C'est pourquoi ces tubes seront retirés des affûts Saint-Chamond et montés sur affûts à glissement Schneider permettant l'élévation jusqu'à 40° faisant ainsi passer la portée à 27.400 mètres au maximum.
Cordialement,
Guy François.
J'essaye de joindre une photo d'un canon de 305 utilisé par l'artillerie italienne dans les Alpes
Ce qui m'intrigue c'est l'affût de cette pièce ( la photo a ceertainement été retouchée
Bien amicalement
Marpie
Il s'agit bien d'un obusier italien de 305 mm Armstrong-Pozzuoli sur affût Garrone.Il tire sur une plateforme métallique reposant sur des madriers de bois enterrés, l'image a probablement été retouchée car la plateforme affleure en principe la surface du sol de la position.
Cordialement,
Guy François.