120e RAL etc...

[Achache]

Bonsoir,

Je me permets de renouveler la question que j'avais naguère posée ici:

pages1418/qui-cherche-quoi/120e-sujet_6417_1.htm

Je résume donc ce que j'ai pu glaner du parcours d'Eugène Dabit:
Engagé en 1917, il passe environ 6 mois à Poitiers (au 49e RAC ???)
A l'automne 17 il se retrouve dans un Groupe d'artillerie (du 120e RAL) qui se trouve à Oulches (/Chemin des Dames);
puis pendant 8 mois tantôt à l'Est tantôt à l'Ouest de Reims.
Pour ses permissions etc, il transite par Epernay.
En Octobre 18 son groupe est dans les Ardennes.
L'hiver 18/19, ce groupe est en Rhénanie, à Steinwiller, puis en caserne à Landau.
Eugène Dabit est démobilisé le 18 Décembre 1919.

J'ai trouvé le 7e Groupe du 120e RAL, devenu ensuite 2e Groupe du 341e R.A.Col. qui pourrait convenir.
Mais le JMO (très "synthétique, du reste…) de cette unité se termine par la dislocation du groupe, fin 1918 à cause des démobilisés; donc je me pose la question de la suite en Allemagne: E. Dabit aurait-il été reversé dans un autre Groupe tandis que ses camarades étaient démobilisés? Ou bien son unité initiale n'était-elle pas celle que je pense avoir trouvée ? Dans ce cas, laquelle était-ce ?


Ou s'agirait-il plutôt du 12e Groupe du 120e RAL devenu 5e Groupe du 141e RA Col ?

Merci de toutes les infos que vous pourrez m'apporter.

Bien à vous,

[:achache:1]

Source principale de mes renseignements:
E. Dabit: Témoignage, in revue Europe n° 143; 15.11.1934; lue sur Gallica

[Eric de Fleurian]

Bonjour Achache

En relisant les JMO disponibles sur MDH, j'arrive aux même conclusions que vous, à savoir que les deux groupes que vous citez ont un parcours quasi identique qui correspond fort bien à celui d'Eugène Dabit.
En l'absence de documents complémentaires, vraisemblablement disponibles au SHD, le rattachement caractérisé à l'un ou à l'autre ne semble pas possible.

A quand, une étude complète sur les filiations et les rattachements organiques des unités d'artillerie pendant la grande guerre ?
Ce serait œuvre utile mais c'est, il est vrai, un travail de bénédictin que seul quelqu'un habitant Paris, disponible et accro au SHD, pourrait mener à bien.
Pour ma part, je suis bien trop loin de la capitale pour me lancer dans un tel travail que j'ai fait par ailleurs pour les tirailleurs et les zouaves et que j'ai largement ébauché pour le génie (niveau division et corps d'armée - au niveau armée il y a trop de subtilités dans l'organisation de cette arme savante et trop de manques en ligne).
Je ne désespère pas de la faire aussi pour la cavalerie.

Cordialement
Eric

[ALVF]

Bonjour,

Il faut demeurer prudent sur l'évolution des groupes et batteries des R.A.L de 1915 à 1919 tant la question est complexe.
Certes le parcours du 7e Groupe du 120e R.A.L devenu 2e Groupe du 341e R.A.col semble convenir mais il manque tellement de JMO d'Artillerie Lourde que le doute est permis.
Les transformations de 1916 à 1918 sont extraordinairement compliquées, il existe ainsi à partir d'avril 1918 un "nouveau" 7e Groupe du 120e R.A.L qui constitue le groupe organique de 155C de la 168e D.I.
J'ai commencé le travail souhaité par Eric mais c'est un travail de Romain encore plus que de Bénédictin!
Les organisations successives de l'Artillerie lourde et de l'Artillerie de Tranchée défient toute approche logique...Le travail est beaucoup plus simple pour l'Artillerie de Campagne et la D.C.A mais encore complexe pour l'A.L.G.P, l'A.L.T et l'Artillerie à Pied, bref, le travail est encore loin d'être achevé.
Cordialement,
Guy François.

[Achache]

Bonsoir,

Merci, Eric et Guy, pour vos réponses.

Pour avancer plus sûrement, je vais prendre la piste classique et tenter de voir d'abord la fiche matricule d'Eugène Dabit...

Bien à vous,

[:achache:1]

[Burnett]

Bonsoir,

Je me permets de renouveler la question que j'avais naguère posée ici:

pages1418/qui-cherche-quoi/120e-sujet_6417_1.htm

Je résume donc ce que j'ai pu glaner du parcours d'Eugène Dabit:
Engagé en 1917, il passe environ 6 mois à Poitiers (au 49e RAC ???)
A l'automne 17 il se retrouve dans un Groupe d'artillerie (du 120e RAL) qui se trouve à Oulches (/Chemin des Dames);
puis pendant 8 mois tantôt à l'Est tantôt à l'Ouest de Reims.
Pour ses permissions etc, il transite par Epernay.
En Octobre 18 son groupe est dans les Ardennes.
L'hiver 18/19, ce groupe est en Rhénanie, à Steinwiller, puis en caserne à Landau.
Eugène Dabit est démobilisé le 18 Décembre 1919.

J'ai trouvé le 7e Groupe du 120e RAL, devenu ensuite 2e Groupe du 341e R.A.Col. qui pourrait convenir.
Mais le JMO (très "synthétique, du reste…) de cette unité se termine par la dislocation du groupe, fin 1918 à cause des démobilisés; donc je me pose la question de la suite en Allemagne: E. Dabit aurait-il été reversé dans un autre Groupe tandis que ses camarades étaient démobilisés? Ou bien son unité initiale n'était-elle pas celle que je pense avoir trouvée ? Dans ce cas, laquelle était-ce ?


Ou s'agirait-il plutôt du 12e Groupe du 120e RAL devenu 5e Groupe du 141e RA Col ?

Merci de toutes les infos que vous pourrez m'apporter.

Bien à vous,

[:achache:1]

Source principale de mes renseignements:
E. Dabit: Témoignage, in revue Europe n° 143; 15.11.1934; lue sur Gallica

Bonsoir,

mon gand père Eugène Branchereau adjudant-chef pendant la guerre 14-18, chef de pièce sur canon de 75 après avoir participé à sa mise au point au 1er régiment d'Artillerie à Bourges ( incorporé en 1896), a terminé la guerre dans l"'Armée d'Orient", je possède sa capote qui est marquée d'un 141 sur fond rouge, je pense qu'il s'agit du 141ème RI Col, qu'en pensez-vous ?

Merci d'avance

Bien cordialement

Michel

[ALVF]

Bonjour,

Cette capote marquée "141" sur fond rouge doit correspondre au 141e R.A.L col.
Ce régiment n'a pas été en Orient puisqu'il s'agit du Régiment d'Artillerie lourde du 1er Corps d'Armée colonial comprenant:
-les groupes d'A.L organiques du 1er C.A.C: groupes I et III.
-les groupes d'A.L organiques des 2e et 3e D.I.C: groupes V et VI.
Peut-être une tenue d'après guerre?Le 141e R.A.col ayant fait partie de l'Armée française du Rhin après le 11 novembre 1918.
Cordialement,
Guy François.