Je suis passé au SHD de Vincennes (excellent accueil, merci à eux s'il nous lisent ) chercher le dossier de mon AGP (celui qui nous occupait dans cet autre billet pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/A ... .htm#t5923) et retracer ses 40 ans de carrière d'artilleur (1901-1941)
Au détour d'une affectation en 1915, alors Lieutenant, je lis : "adjoint au capitaine commandant l'ALD/16"
Que cela veut-il dire ?
J'en donne une photo car je ne suis pas 100% certain que ma lecture "ALD/16" soit correcte...
Etes-vous sûr de la date de 1915 pour cette affectation?
En effet, ALD/16 signifie "Artillerie Lourde Divisionnaire de la 16ème Division d'Infanterie".Le faible grade (capitaine) du commandant de l'ALD/16 nous indique qu'il s'agit bien du sigle s'appliquant à l'artillerie lourde, "ALD/16", car l'artillerie de campagne d'une Division ou "ACD" est commandée par un officier supérieur, généralement du grade de colonel ou lieutenant-colonel.
Le seul inconvénient réside dans le fait que les Divisions d'infanterie n'ont commencé à recevoir de l'artillerie lourde organique qu'en 1917 seulement sous la forme d'un groupe de trois batteries de canons de 155 Court.Avant 1917, on ne trouve de l'artillerie lourde qu'à l'échelon Corps d'Armée.Il pourrait s'agir d'un des rares exemples de mise à disposition temporaire d'artillerie lourde à une Division mais l'emploi de ce sigle apparaît trop précoce pour 1915 et une affectation spécifique à l'artillerie lourde d'une Division en 1915 semble étonnante.
Pouvez-vous préciser le contexte de cette affectation à l'ALD/16?
Cordialement,
Guy François.
j'étais au SHD vendredi dernier... mes notes et mes photos du dossier sont encore largement en vrac... mais je confirme la date de janvier 1915 pour cette affectation à l'ALD16, inscrite en plusieurs endroits du dossier.
les liens ci dessous vous renvoient vers ces photos ; elles vous seront sans doute explicites. Je vous en enverrai d'autres (ou plus grandes) si besoin
Il n'y a plus aucun doute possible à la lecture de vos documents!
Il reste donc à étudier les conditions particulières d'emploi de l'artillerie de la 16ème D.I en 1915, cette unité étant restée plus d'un an dans le même secteur près de Saint-Mihiel à Apremont et au Bois d'Ailly.
Tout ceci confirme qu'il faut toujours retourner aux sources et se garder des idées toutes faites!
Cordialement,
Guy François.
) chercher le dossier de mon AGP (celui qui nous occupait dans cet autre billet pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/A ... .htm#t5923) et retracer ses 40 ans de carrière d'artilleur (1901-1941)
