Lors d'une ballade en argonne, je viens de découvrir (en marchant dessus), mon premier crapouillot.
Il est bien conservé, il lui manque seulement deux de ces ailettes.
Doit-on le classer dans la gamme des obus ou dans celle des torpilles ?
c'est une torpille de mortier Français de 58 nr2, qui a perdu ses ailettes.
A ne pas manipuler, elle est encore bourrée de plusieurs kg d'explosifs qui cherchent encore une victime... !
Merci Bernard pour cette précision.
Rassurez-vous, je ne touche jamais à ce genre d'engin et je ne dévoile jamais l'endroit où je le découvre.
Sauf bien sur au service de déminage si besoin était.
il s'agit effectivement d'un obus de tranchée à trois ailettes de 16 kg, pour mortier de 58 n°1 bis et n° 2.
cette cochonaille est chargée de 6,35 kg d'explosif P (charge de Perchlorate) extrêmement instable.
On atteind une portée de 470 mètres (en 1917) avec le mortier N°1 bis;
650 m avec le mortier N°2.
En ce qui concerne ta question de classement, "torpille" n'est qu'un surnom à un projectile.
Il s'agit tout simplement d'un obus que l'on surnomme "bombe" ou "torpille".
Il n'y a donc pas de classement à faire.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Simple question : j'en ai répertorié 9 de ces engins-là et je me pose une question : les démineurs les emportent-ils ou les font-ils exploser sur place vu l'instabilité ?
ils font sauter sur place, si le projectile est fortement endommagé et si bien sûr, les conditions et l'environnement, le permettent.
Mais la^plupart du temps, ils sont emmenés vers un dépôt.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
au sujet des explosions, difficile à jauger, car tu te trouves derrière une protection, qui barre le souffle et lebruit, de plus, on se bouche les oreilles.
J'ai assisté à plusieurs explosions, dont une qui a faillit me couter mes oreilles. Aujourd'hui, je souffre d'acouphène et je ne lesouhaite à personne.
ce jours là, nous devions détruire un stock de munitions, en plein air. l'erreur que je commis, c'est de ne pas mettre des bouchons d'oreille. De plus, pour me protéger, nous nous trouvions à une cinquantaine de mètre du point 0, je me suis abrité dans un blockhaus.
Erreur grave, car la déflagration, qui fut forte, mais sans aucun effet sur mes camarades qui se trouvaient à l'air libre, eut pour moi un effet dévastateur. J'ai eu l'impression deme trouver dans une cloche qui venait de recevoir un coup. La raisonnance fut telle, que je me suis retrouvé étourdis, la vue qui brillait, un sifflement constant dans les oreilles, etc...
Alors crois moi, assiter à une explosion,mieux vaut s'en passer !
Au sujet de l'odeur, tout dépend du type d'explosifsqui se trouvent à l'intérieur de l'obus, l'odeur de la poudre noire, on la connait, mais c'est plus intéressant avec des munitions chargées en nitré, nitraté et chloraté, qui possédant des composants aromatiques, laissent derrière eux un goût plus ou moins prononcé. Exemple, la Mélinite et la Tolite,laissent un goût d'amande amère très carctéristiqsues
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
J'ai assisté à plusieurs explosions, dont une qui a faillit me couter mes oreilles. Aujourd'hui, je souffre d'acouphène et je ne lesouhaite à personne.
De plus, pour me protéger, nous nous trouvions à une cinquantaine de mètre du point 0, je me suis abrité dans un blockhaus.
Erreur grave, car la déflagration, qui fut forte, mais sans aucun effet sur mes camarades qui se trouvaient à l'air libre, eut pour moi un effet dévastateur. J'ai eu l'impression de me trouver dans une cloche qui venait de recevoir un coup.
Nous en avons briévement parler l'autre jour à La Falouse, mais à chaque fois que je passe prés des observatoires que ce soit à l'exterieur ou à l'interieur, je me demande toujours comment on pouvait se remettre d'un tel choc.
Je n'arrive pas à m'imaginer ce que tu as pu ressentir, avant et aprés l'explosion...cela à du être terrible, vu les sequelles que tu as encore aujourd'hui.
Pour l'instant, l'acouphène ne me dérange pas trop, tant qu'il y a du bruit autours de moi, mais c'est la nuit qu'il devient gênant, lorsque tout est calme.
cela m'a surtout et me fait penser aux pauvres gars qui se trouvaient sous le béton de leur ouvrage, qui devaient s'en prendre plein la tête, odeur, onde choc, de dilatation.
Cependant, c'est un peu normal, on veut se rendre compte, et je comprends José, sur ce point là !
Peut-être un jour assistera à une explosion à distance, et il pourra mesurer les effets que cela donne, ne serait-ce qu'à quelques centaines de mètre.
Mais tout ceci dépend de la charge, de sa puissance, etc.
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Re: crapouillot
