Bonjour
Je viens d'acheter une carte postale avec un cachet militaire indiquant ALV ?? Détachement B, l'expéditeur est L. MORLON Maréchal des Logis Commission ALVF Poste des Poulains par Sauzon en novembre 1917.
Avez vous des informations sur une unité qui à ma connaissance stationnait à St Pierre Quiberon
Merci d'avance
Cordialement
ALVF à Belle Île (Sauzon)
-
marcophilie56
- Messages : 4
- Inscription : dim. mars 06, 2005 1:00 am
Re: ALVF à Belle Île (Sauzon)
Bonjour,
Les essais et les tirs balistiques des pièces A.L.V.F étaient effectués sur le champ de tir en mer de Saint-Pierre Quiberon, les personnels appartenaient à la Commission de l'A.L.V.F dont le siège était à Paris avec annexes au Creusot et à Saint-Pierre Quiberon.La Commission de l'A.L.V.F, ancienne "Commission des Trucks", existe depuis octobre 1914 sous la direction du Chef d'Escadron puis Lieutenant-Colonel Lucas-Girardville.
Le champ de tir en mer était orienté vers Belle-Isle et Groix permettant des tirs au delà de 30.000 m.Entre les deux guerres, le champ de tir autorisait les tirs jusqu'à 125.000 m (orienté vers Les Glénans-Penmarch, points de chute des projectiles dans la Baie d'Audierne!).L'observation était faite depuis de multiples observatoires (pylones en béton armé de grande hauteur et tour d'observation de Saint-Pierre Quiberon, phares, postes du littoral, etc...), ultérieurement l'emploi de microphones sous-marins permettaient une triangulation acoustique très précise des points de chute même en l'absence d'observation visuelle.
Cordialement,
Guy François.
Les essais et les tirs balistiques des pièces A.L.V.F étaient effectués sur le champ de tir en mer de Saint-Pierre Quiberon, les personnels appartenaient à la Commission de l'A.L.V.F dont le siège était à Paris avec annexes au Creusot et à Saint-Pierre Quiberon.La Commission de l'A.L.V.F, ancienne "Commission des Trucks", existe depuis octobre 1914 sous la direction du Chef d'Escadron puis Lieutenant-Colonel Lucas-Girardville.
Le champ de tir en mer était orienté vers Belle-Isle et Groix permettant des tirs au delà de 30.000 m.Entre les deux guerres, le champ de tir autorisait les tirs jusqu'à 125.000 m (orienté vers Les Glénans-Penmarch, points de chute des projectiles dans la Baie d'Audierne!).L'observation était faite depuis de multiples observatoires (pylones en béton armé de grande hauteur et tour d'observation de Saint-Pierre Quiberon, phares, postes du littoral, etc...), ultérieurement l'emploi de microphones sous-marins permettaient une triangulation acoustique très précise des points de chute même en l'absence d'observation visuelle.
Cordialement,
Guy François.
Re: ALVF à Belle Île (Sauzon)
Bonjour,
Oui, il s'agit bien du même lieu, vous aviez dans le dos la tour spécialement construite pour l'observation des tirs de l'A.L.V.F., le champ de tir était bien plus grand avant la guerre, il subsiste encore un des hangars abritant les pièces A.L.V.F en essais et il y a une quinzaine d'années on pouvait encore voir au sol des morceaux des très grands pylônes en béton armé construits vers 1920 et détruits pendant la guerre.
L'indiscipline des pêcheurs bretons ne date pas de notre époque, en 1929, le torpilleur "L'Algérien" fut manqué de peu en Baie d'Audierne par un projectile tiré à 118.500 m de distance depuis Saint-Pierre-Quiberon par un canon de 340/224 mm à Très Longue Portée alors que le torpilleur faisait quitter les lieux à un navire en action de pêche en plein milieu du champ de tir!
Cordialement,
Guy François.
Oui, il s'agit bien du même lieu, vous aviez dans le dos la tour spécialement construite pour l'observation des tirs de l'A.L.V.F., le champ de tir était bien plus grand avant la guerre, il subsiste encore un des hangars abritant les pièces A.L.V.F en essais et il y a une quinzaine d'années on pouvait encore voir au sol des morceaux des très grands pylônes en béton armé construits vers 1920 et détruits pendant la guerre.
L'indiscipline des pêcheurs bretons ne date pas de notre époque, en 1929, le torpilleur "L'Algérien" fut manqué de peu en Baie d'Audierne par un projectile tiré à 118.500 m de distance depuis Saint-Pierre-Quiberon par un canon de 340/224 mm à Très Longue Portée alors que le torpilleur faisait quitter les lieux à un navire en action de pêche en plein milieu du champ de tir!
Cordialement,
Guy François.