Bonjour à tous, je recherche des informations concernant ces maisons contemporaines des casernes que l'on connait tous, avec un type d'architecture bien caractéristiques.
ces maison, prévues pour des gardiens de batteries jusqu'aux officiers, il y a bien eu un architecte pour lancer ce type, ces formes, cette manière de décorer d'une façon particulière avec de la brique les façades, alors si vous avez des infos, merci d'avance
amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Bonsoir Florian,
Je ne suis pas sûr qu'il y ait eu des "habitations-types" pour les officiers. Je connais le cas de la Place d'Epinal, où les logements les plus divers ont été habités : certes, il y eut des "villas", mais pas uniquement.
A fouiller, dans tous les cas, ce sujet original !
Amicalement,
Eric
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Bonsoir Eric, oui je connais aussi Epinal, et l'on retrouve ce type d'habitations qui sont d'origine militaire, tu as raison de dire que ce sujet est original, car justement, il y aurait de quoi faire un beau livre là dessus, car des villas ou simplement des maisons plus modeste, il y en a certaines qui sont à tomber à genoux devant.
A bientôt
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Vaste sujet !
Si je ne me réfère qu'au cas de Vannes où l'on construisit beaucoup ,notamment dans l'ouest de la ville (installation des casernes des 35e et 28e RAC puis le 116e, entre 1875 et 1882) , les maisons édifiées pour et par les officiers de cette époque étaient encore à cette époque des habitations bourgeoises "en pierres" et visuellement assez strictes (ordonnancement symétrique des façades, encadrement en pierres des fenêtres...), nombre d'entre elles étant encore accolées pour former une continuité de façades et de rues; puis vint le style art-nouveau inspiré par les formes de la nature et ses exubérances qui amena une certaine libération dans la conception des formes et une évolution des styles.
Les deux photos et plus particulièrement la seconde reflète ainsi davantage un "modèle" de maisons des années 1925-1930, devenues "individuelles" ou accollées 2 par 2. Mes grands-parents (GPP - ex 116 RI entre 13 et 20 - et au 505e RCC à l'époque) en firent d'ailleurs construire une de cet "aspect" dans un nouveau quartier ouvert à l'aménagement (l'habitation voisine de la leur est quasiment son "double" inversé) en s'adressant à un architecte vannetais.
Il n'y avait pas à proprement parler de plan-type, mais tous les concepteurs essayaient de s'adapter à l'air du temps et l'on retrouve dans ces maisons un peu toujours les mêmes "recettes" d'aménagements ou de traitements extérieurs avec plus ou moins de bonheur dans les proportions.
Tout comme aujourd'hui où le pire cotoie le meilleur ...
Bien amicalement.
Jean-Yves
Pichoud, lieutenant-colonel, chef de corps, rue de l’Ecole Normale, 1
Lacger-Camplong (de), lieutenant-colonel, rue François-de-Neufchâteau, 21
Parseval (de), chef de bataillon, faubourg d’Ambrail, 4
Morel, chef de bataillon, rue Thiers, 39
Marcillac (de), chef de bataillon, rue d’Alsace, 59
Rouquière, chef de bataillon major, rue Antoine Hurault, 5
Sibille, médecin major 2e classe, rue de la Gare, 23
Péquegnot, médecin aide-major 2e classe, quai de Dogneville, 14
Maire, capitaine adjudant-major, rue Lormont, 2
Naudet, capitaine adjudant-major, rue des Jardiniers, 25
Odienne, capitaine adjudant-major, rue du Maroc (maison Gérard)
Valençon, capitaine-trésorier, route de Remiremont, 13 (La Terrasse)
Mouillet, capitaine d’habillage, aux Grands-Sables (villa Bonne-Source)
Brenans, lieutenant adjoint au trésorier, chemin des Princes, 37
Allemann, lieutenant adjudant à l'habillage, rue du Quartier, 17
Perchet, capitaine, rue de la Cour-Billot, 4
Trarieux, capitaine, fort de Dogneville
Simoneau, capitaine, rue des Soupirs (maison Crousse)
Carrot, capitaine, rue du Général-Haxo, 1
Brand, capitaine (non arrivé)
Chambry, capitaine, fort du Bambois
Meyer, capitaine, rue de la Cour-Billot, 28
Mège, capitaine, fort d’Arches
Glaive, capitaine, rue Thiers, 25
Rollet, capitaine (détaché au service géographique)
Gschwind, capitaine, rue de la Camerelle (Les Chèvrefeuilles)
Samouilla, capitaine, rue de l’Hôpital, 3
Le Folcalvez, capitaine, rue Boulay-de-la Meurthe, 9
Bachelerie, capitaine, fort de Bois l’Abbé
Cocagne, capitaine, rue de Nancy, 29
Kœrner, capitaine, rue Thiers, 32
Lubineau, lieutenant, fort de Lonchamp
Toucas, lieutenant, fort de Razimont
Gérardin, lieutenant, fort d’Arches
Voilqué, lieutenant, rue d’Alsace, 59
Labourot, lieutenant, fort de Girancourt
Birette, lieutenant, rue de la Faïencerie, 18
Labeuf, lieutenant, rue de Nancy, 32
Toussaint, lieutenant, rue Jean-Viriot, 20
Teisseire, lieutenant, rue d’Alsace, 44
Charmeux, lieutenant, rue d’Alsace, 44
Mercio, lieutenant, fort d’Uxegney
Vaudon, lieutenant, chemin des Epinettes, 2 (maison Vatrey)
Boulanger, lieutenant, rue Charlet, 12
Pensart, lieutenant, fort des Friches
Laurent, lieutenant, fort du Roulon
Boby, lieutenant, fort des Adelphes
Bourion, lieutenant, fort du Bambois
Dupont, lieutenant, rue de la Bourse, 2
Couillaud, sous-lieutenant, fort d’Arches
Bourquin, sous-lieutenant, fort de Bois l’Abbé
Bretillot, sous-lieutenant, fort du Roulon
Pech, sous-lieutenant, petite rue des Forts, 8
Gassier, sous-lieutenant, quai de Dogneville, 18
Quenault, sous-lieutenant, rue Charlet, 10
Allemand, sous-lieutenant, fort de Girancourt
Moreau, sous-lieutenant, quai de Dogneville, 18
Meyer, médecin aide-major de réserve, quai de Dogneville, 18
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Si cela t'intéresse, je peux recenser les villas pour les officiers :
- du commandement de la Place
- du génie (direction et chefferie)
- de l'intendance
- du service de santé
- de l'aéronautique
- du 8e RAP
- du 62e RAC
- du 4e Génie
- du 17e R.I.
- du 149e R.I.
- du 4e Chasseurs à Cheval
Amicalement,
Eric
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Il existait de petits annuaires de garnison avant guerre (après aussi, sans doute). Est-ce d'un de ces fascicules que tu tires ces adresses, Eric ?
Plus généralement, ces "maisons militaires", dont je ne connaissais pas l'existence, étaient-elles édifiées spécialement pour les besoins de l'armée, ou l'armée achetait-elle ou louait-elle des maisons déjà construites ? Ou les deux, mon capitaine ?
Ce sujet m'intéresse car, vu les photos mises en ligne par Florian, j'ai subitement la bizarre impression que certains quartiers de Chartres sont constitués uniquement de ce type de maisons !!! Aussi, y a-t-il un moyen d'identifier à coup sûr des habitations dont la vocation fut de loger des officiers ?
Amicalement,
Stéphan
ICI > LE 74e R.I.
Actuellement : Le Gardien de la Flamme
Salut Stéphan,
Non, ces adresses proviennent de... euh... comment dire... photocopies dont je n'ai plus la source (aïe, aïe, pas la tête !!! )...
Amicalement,
Eric
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Bonjour, merci à tous pour vos réponse, effectivement, c'est un sujet très vaste, on s"est toujours intéressé aux casernes, forts, etc, mais par contre ces villas d'officiers, jamais, ou du moins très peu.
le type de maisons que j'ai mis en ligne datent de 1895, les maisons construitent après guerre ne ressemblent plus à ce type, pour exemple, Remiremont qui reçoit la 3ème compagnie du 170eme RI entre les deux guerres, à la caserne Marion, les officiers seront logés dans des bâtiments plus austères, je tâcherai de retrouver la photo des bâtiments je la mettrai en ligne.
A+
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Bonjour, voici donc le premier type de maison qui apparait en même temps que les forts
ensuite, en 1890, on voit apparaitre celles ci, ici en l'occurence, pour les officiers de Bois l'Abbé
On retrouve ce même type à Dogneville
quelques unes de ces maisons sont rénovées et habitées, par contre celle ci-dessus, qui a servit entre les deux guerres comme habitation pour le gardien de batterie, après la deuxième guerre mondiale, elle est restée à l'abandon, vendue à un civil, qui ne s'en est pas plus occupé, elle a été habitée il y a quelques années par un SDF, soi-disant amnésique, apparamment d'origine espagnol, affaire qui d'ailleurs est passé à la télévision et dans les journaux sous le nom L'ERMITE DE DOGNEVILLE, ce vieil homme décédé, la maison toujours non entretenue, a brûlée il y a quelques temps, vandalisme sans aucun doute
amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
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