fausse manoeuvre donc.... suite et fin.
puis-je avoir votre avis sur la question?
Cordialement
Lignard belge
« Il portait ainsi en lui le nom de quelques camarades, laissés dans les petits cimetières de Champagne ou de l’Aisne, ou bien entre les lignes, sur la terre à personne, » Roland Dorgelès
Bonjour à tous
Sans être la réponse, quelques informations.
---------- 1er août 1914 2 sections de 75 contre aéronefs sont organisées à Bois Bourrus et Landrecourt.
23 octobre 1914
Les sections contre aéronefs de Bois-Bourrus et de Landrecourt tirent sur un avion allemand. Une pièce de 90 installées spécialement a tiré sur un avion vers 16h; lorsque l'installation sera terminée, cette pièce pourra tirer sous un angle de44 degrés donnant une hauteur de flèche supérieure à 2'000 mètres.
25 novembre 1914
Un dispositif spécial installé à Landecourt pour faciliter le tir contre avions a été expérimenté dans l'après-midi. Cet appareil rend possible le tir sous les angles de 22 à 53° permettant d'atteindre 55° en dressant d'une façon régulière le chemin d'appui de la crosse de l'affût. Il a été tiré cinq cartouches sous les angles de 35, 40, 45, 50 et 55°; le chargement a été fait sans difficulté et tous les organes ont fonctionné normalement.
3 janvier 1915
Installation d'appareils permettant d'augmenter l'angle de tir des pièces des sections de 75 contre aéronefs de Landrecourt et Bois Bourrus.
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En ce qui concerne la photo, le canon est monté sur une plate-forme circulaire qui permet de la faire tourner.
Il y a un message sur le forum qui montre divers dispositifs et explique leur fonctionnement (Merci ALVF) mais je ne retrouve pas sa référence.
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
bonjour,
plusieurs choses sont à prendre en compte:
- la doctrine de manœuvre de l'aviation, qui vole en formation réduite; donc réduction du nombre de cibles potentielles,
- le repérage visuel des cibles,
- les systèmes d'alerte (communications),
- la mise en oeuvre rapide (les artilleurs stationnent à proximité directe des batteries),
- la portée efficace de ces pièces, et leur cadence de tir élevée,
- la non nécessité d'effectuer des tirs au but (éclats d'obus et déflagrations suffisent à déstabiliser l'avion, blesser ou commotionner l'équipage et provoquer leur chute).
Bonsoir
D'apres ce site, qui raconte l'histoire de L'Aviatik C1 abattu dans la mer devant St Idesbald en 1916 ,ce genre de canons montés sur plaque tournante étaient appelés "claques-buss "... http://www.bamfbamrs.be/Bamrs/Aviatik-fr.htm
Merci à Didier qui a trouvé le fil de discussion que je ne trouvais pas dans la rubrique artillerie.
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
je n'ai pas tout compris.... mais malgré tout il me semble que les canons sur véhicules étaient plus efficaces.
Que ces canons pointés vers le ciel pouvaient suivre la trajectoire d'un avion en tournant sur son axe.
Un obus explosant dans les environs de la cible pouvait détruire l'avion. Je suppose que le cadre rectangulaire servait de "viseur" pour estimer les distances.
On est loin des DCA actuelles si mobiles et qui crachent.... centaines de projectiles à la minute. Mais les avions vont plus vite!!!!!
Merci de vos interventions
Lignard belge
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Claude Thollon-Pommerol http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
Bonjour et merci de l'info.
Toutefois, le montage du canon qui est présenté sur ma photo me semble beaucoup plus haut que les autres pièces d'artillerie.
Mais ce n'est qu'une impression de profane.
cordialement
lignard belge
« Il portait ainsi en lui le nom de quelques camarades, laissés dans les petits cimetières de Champagne ou de l’Aisne, ou bien entre les lignes, sur la terre à personne, » Roland Dorgelès