Comment s'effectue l'affectation par couleur, des places militaires d'appartenance, sur un oiseau ?
Comment réalise-t'on le marquage sous l'aile des trois nombres consécutifs ?
Comment se réalise la fixation sous la queue des trois plumes d'oie comportant les messages à transmettre ?
J'ai commencé à "gratter" un peu sur la correspondance militaire....mais là, je n'ai pas trouvé entièrement satisfaction.
Merci de pouvoir éclairer ma lanterne
Cordialement
Kristus
PS. Si une partie des réponses se trouve ailleurs sur le site, veuillez m'en excuser.....
J'avoue ma totale ignorance dans ce domaine...
Je sais seulement que les pigeons étaient souvent utilisés dans les "mission spéciales".
Cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
En fait, tous les pigeons voyageurs, en temps de "pré-guerre" (depuis 1902), et de guerre, étaient obligatoirement inscrits sur un dossier (de Mairie et/ou de préfecture, pour les civils), avant d'être centralisés par l'armée.
En temps de pré-guerre et de guerre, les pigeons de l'"alliance" qui avait établi des ententes entre pays (Espagne, Belgique, Angleterre, France), (à noter l'absence de l'Italie), devaient être récupérés et répertoriés par les services de l'Armée française, dès qu'ils étaient trouvés sur le territoire. Chaque pigeon pouvait transporter :
Soit un message sur papier pelure sur une patte
Soit un sur chacune des pattes dans un petit tube métallique,
Soit, et c'est plus rare encore, des messages supplémentaires accrochés (mais comment ?) jusqu'à trois, sur la queue. Ce qui pouvait faire jusqu'à cinq destinataires différents à l'arrivée.
Chaque pigeon avait des marques de reconnaissances (pour éviter l'espionnage). Le principal était marqué sous l'aile (comment ?....je ne sais pas : peint ? tatoué ?...), ainsi qu'une couleur (comment était-elle réalisée ?...je ne sais pas encore) au niveau de la tête (appartenance militaire).
Si un pigeon de l'alliance était retrouvé, il était "traité" avec les meilleurs égards, jusqu'à son renvoi au pigeonnier d'origine.
Si un pigeon de l'"adversaire", ou d'un pays n'ayant pas fait l'accord était retrouvé sur le territoire, il était "regardé" sous toutes les coutures, afin de savoir s'il était parti d'un zone "occupée" après 70, ou s'il venait d'allemagne ou d'autriche.
Pour la petite histoire, un pigeon voyageur provenant de Suisse, était (et DEVAIT) être systématiquement tué ! Ordre de l'Etat-major.
Pour l'anecdote, il faut savoir que les russes ont demandé aux français, d'étabir des liaisons de pigeons entre la Russie et la France de deux manières distinctes :
L'une passant par la Hollande (650 km)
L'autre, de la mer Noire vers la Tunisie en passant par la Grêce (950 km)....mais ceci est une autre histoire.....
Voici pourquoi ils ne revenaient pas toujours.
Source : "Lectures pour Tous" du 1-6-1919 extrait de 3 planches de dessins de W. Heath Robinson intitulés " On démobilise"
La légende est : Est-ce de cette façon que les pigeons voyageurs entendent retrouver le foyer ?
Sur un trajet connu entre deux pigeonniers identifiés
Comment faire pour qu'un pigeon puisse parcourir toujours les mêmes km (30 au maximum) sans faire aucune intervention humaine (transport pour le retour par exemple)
Solution :
Mettre dans un pigeonnier la nourriture....
Mettre dans l'autre la femelle....