Bonsoir,
Une petite erreur, le paysage n'a pas changé depuis 1914, nous avons le parcellaire de l'époque.
Par contre, les avions étaient posés dans un chaume de blé en face du monument.
Bonne soirée
Jean Luc
accrochage escadron de cavalerie 16ième dragons/escadrille allemande
-
- Messages : 280
- Inscription : lun. nov. 08, 2004 1:00 am
Re: accrochage escadron de cavalerie 16ième dragons/escadrille allemande
Avec les photos et les explications j'imagine que cette nuit a dû être terrible pour eux - encore merci à tous
Colette
Re: accrochage escadron de cavalerie 16ième dragons/escadrille allemande
Bonsoir à tous,
« Ces lignes sont extraites du livre " L'Escadron de Gironde " par René Chambe, Ed. Baudinière, 1935, 172 pages. »
Vérification faite aperto libro, le passage en question ne figure pas dans l'ouvrage de René Chambe, spécialement au chapitre intitulé : « Au ferme de Vaubéron » (p. 53 à 71). Il provient donc d'une autre source, sans doute postérieure et manifestement plus concise.
Première de couverture de l'ouvrage en question :

_______________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: accrochage escadron de cavalerie 16ième dragons/escadrille allemande
Bonjour à tous,
Marie Joseph Victor Paul de VILLELUME
Né le 1er novembre 1892 à Riom (Puy-de-Dôme) et décédé le 12 mars 1960, probablement à Aixe-sur-Vienne (Haute-Vienne). Fils de Marie Joseph Pierre Guy Henri de VILLELUME, né le 15 juin 1863 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), et d’Élizabeth de BELLAIGUE de BUGHAS. Marié le 20 octobre 1920 à Hélène Marie de GUARDIA CALAMITES.
― 1er octobre 1912 : Engagé au 20e Régiment de dragons.
― 1913 ~ 1914 : Élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, 98e promotion, dite « de la Croix du Drapeau ». Classé 5e au concours d’admission.
— 2 août 1914 : Mobilisé au 16e Régiment de dragons.
— 9 août 1914 : Promu sous-lieutenant de cavalerie.
— 11 septembre 1914 : Alors à la tête d’un détachement de survivants de l’ « Escadron de Gironde » (2e Escadron du 16e Régiment de dragons, 5e Division de cavalerie), fait prisonnier avec le sous-lieutenant Georges Ronin près du village de Saint-Étienne-Roilaye (Oise) dans une cave – une creute – où ils tentaient de se cacher (René CHAMBE : « L’Escadron de Gironde. 1914. », Éditions Baudinière, Paris, 1935, p. 121 à 160).
« Il est intéressant de constater que les trois officiers survivants de l’escadron de Gironde, qui écrivit cette page glorieuse et détruisit l’escadrille ennemie de Vivières, entreront dans l’aviation.
Le premier sera le sous-lieutenant de Kérillis qui, dès qu’il sera remis de ses blessures, passera son brevet de pilote au début de 1915 et se rendra rapidement célèbre par ses exploits retentissants, comme le bombardement de représailles de Karlsruhe (raid d’une grande témérité pour l’époque).
Le sous-lieutenant de Villelume, après plusieurs tentatives, réussira à s’évader d’Allemagne et, aussitôt rentré en France, demandera, lui aussi, à servir dans l’aviation où son audace fera merveille. Il deviendra l’un de nos plus brillants chefs d’escadrille de guerre.
Le sous-lieutenant Ronin (*) ne parviendra jamais à s’évader. Pris et repris plusieurs fois, considéré par les Allemands comme un adversaire intraitable et dangereux, il subira les plus durs traitements. ;
Délivré enfin par l’armistice, il demandera aussitôt à entrer dans l’aviation, où il sert encore actuellement, au poste particulièrement brillant, mais dur, de commandant de groupe d’escadrilles de bombardement de nuit, sur la frontière de l’Est. » (op. cit., note 1., p. 160 et 161)
Et, pour situer l'action (op. cit., p. 40 et 41) :

____________________________________________________________________________________________________________________
(*) Georges Marie Abel Louis RONIN, né le 20 janvier 1894 à Cherbourg (Manche) et décédé le 8 mai 1954 à Paris (Ve Arr.), qui termina sa carrière au grade de général de brigade aérienne.
Base Léonore —> http://www.culture.gouv.fr/LH/LH104/PG/ ... 079574.htm
____________________________________________________________________________________________________________________
— Septembre 1914 : Prisonnier de guerre à Halle (Saxe, Allemagne).
— 4 août 1916 : Promu lieutenant de cavalerie.
— 20 décembre 1917 : S’évade d’Allemagne et parvient en France le 1er janvier 1918.
— 10 février 1918 : Passe à l’aviation en qualité d’élève-pilote. [Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes » —> http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 2500302940 ]
— 23 mai 1918 : Décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur (Arr. du 24 mai 1918) par Georges Clemenceau, Président du Conseil.
● Le Figaro , n° 143, Jeudi 2 mai 1918, p. 2, en rubrique « Autour de la guerre ».

● Le Temps, n° 20.775, Vendredi 24 mai 1918, p. 2, en rubrique « Autour de la bataille ».

________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: accrochage escadron de cavalerie 16ième dragons/escadrille allemande
bonjour
en apprend-on plus sur ce combat en lui-m^me (pas ce qu'il se passe avant et après) en lisant le bouquin de Chambe, ou les sources internet suffisent-elles?
merci
Pascal
en apprend-on plus sur ce combat en lui-m^me (pas ce qu'il se passe avant et après) en lisant le bouquin de Chambe, ou les sources internet suffisent-elles?
merci
Pascal
Re: accrochage escadron de cavalerie 16ième dragons/escadrille allemande
Bonjour
Encore un petit lien ineressant sur ce sujet
http://www.histoquiz-contemporain.com/H ... ssiers.htm
Cordialement
Bruno
Encore un petit lien ineressant sur ce sujet
http://www.histoquiz-contemporain.com/H ... ssiers.htm
Cordialement
Bruno