Tiarko RICHEPIN

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RSanchez95
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Re: Tiarko RICHEPIN

Message par RSanchez95 »

Bonjour,
Ma demande a peu de chance d’aboutir mais je demande quand même.

Je recherche un article de journal culturel qui parlerait de Tiarko François RICHEPIN (Aviateur de l’A.F.O.), avec un portrait.
Pour information aussi sur son métier de compositeur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tiarko_Richepin

Merci pour votre aide si vous avez des journaux anciens de 1920-1940 et que ce nom vous dit quelque chose.
Cordialement.
Rutilius
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Re: Tiarko RICHEPIN

Message par Rutilius »


Bonsoir Bobrah,
Bonsoir à tous,


Voici ce que j'ai pu trouver à propos de François Denis Tiarko RICHEPIN (Paris, 9 mars 1884 – ...) :


● Journal de débats politiques et parlementaires, n° 345, Samedi 12 décembre 1908, p. 2, en rubrique « Échos – Mariages ».

« On célébrera demain, à Notre-Dame-de-Grâce de Passy, le mariage de M. Tiarko Richepin, fils de M. Jean Richepin, de l’Académie française, et de Mme Constant-Richepin, avec Mlle Maria-Amelia Sauze-Luro, fille de M. Rodolfo Sauze et de Mme Amelia Luro. »


Roman-Revue, n° 5, 15 mai 1909, p. 395.

« THÉATRE. ― [...] Tell père Tell fils, opérette de MM. SACHA GUITRY et TIARKO RICHEPIN. — [...] »


● Roman-Revue, n° 4, 15 avril 1913, p. 304.

« Le Minaret, comédie en trois actes, en vers, de M. Jacques Richepin, musique de M. Tiarko Richepin (THÉATRE DE LA RENAISSANCE). Conte de harem absolument libertin, mis en scène avec une somptuosité incomparable. Le journal " Comœdia " lui-même, (20 mars 1913, 2e page) rapproche la pièce d'un ouvrage pornographique de Jacques Richepin, signale la " galante maison Richepin-Laparcerie " et ajoute : " Les déshabillés, le dialogue d'une poésie épicée à souhait, mimiques suggestives et sous-entendus au picrate, tout y est. " [...] »


● Les Annales politiques et littéraires, n° 1.600, 22 février 1914, p. 172 et 173.

« TIARKO RICHEPIN

Les Débuts d'un Jeune Compositeur

En passant devant l'entrée des artistes de l'Opéra-Comique, j'aperçus Tiarko Richepin, qui, paraissant très pressé, s'engouffrait avec rapidité dans le vestibule. Je l'appelai. Il ne m'entendit pas. Je le suivis, et, après avoir parcouru des couloirs obscurs, je me trouvai devant une porte de fer que j'ouvris à tout hasard. Elle donnait accès dans la salle ; j'y pénétrai, et, comme j'entendais parler sur la scène, je me blottis dans la première baignoire à ma portée, prêt à interpeller Tiarko Richepin dès que je l'apercevrais, car je désirais vivement avoir de lui quelques détails sur le premier ouvrage
— La Marchande d'Allumettes — qu'il fait représenter au théâtre, et dont le livret a, comme on sait, pour auteurs Mme Edmond Rostand et son fils, M. Maurice Rostand. [...]

J’avais connu Tiarko dans sa prime jeunesse, et vu naître, chez le petit garçon turbulent, intelligent, curieux, primesautier, la vocation artistique. Tout en me promenant avec lui, j'évoquais mille petits faits dont je riais avec lui au fur et à mesure qu'ils surgissaient du fond de ma mémoire. Mais les préoccupations du journaliste en quête d'informations ne tardèrent pas à se faire jour et j'interrogeai Tiarko sur les origines de cette Marchande d'Allumettes, en ce moment à l'étude.
— Oh ! c'est bien simple ! me répondit-il. J'avais écrit ma mélodie intitulée
Les Grands Peupliers sur les vers délicieux de Mme Rostand, de même que je m'étais inspiré d'une attrayante poésie de Maurice Rostand pour une autre de mes œuvres dont le titre est : Une Grenouille a chanté, et, de là, nous vint tout une pièce de théâtre. Je fus tout de suite conquis par le livret imaginé par Mme Rostand, et je me mis avec ardeur au travail. Je composais partout où je me trouvais. Tenez ! au régiment, j'avais un petit carnet sur lequel j'inscrivais ce qui me venait à l'esprit, ce qui me chantait en tête, et mes camarades, à qui j'en faisais part, entonnaient souvent avec moi certaines de mes phrases mélodiques. [...]

Albert DAYROLLES. »


● Les Annales politiques et littéraires, n° 1.601, 1er mars 1914, p. 193.

« MUSIQUE

OPÉRA-COMIQUE : Première représentation de
La Marchande d'Allumettes, conte lyrique en trois actes, de Mme Rosemonde Gérard et M. Maurice Rostand ; musique de M. Tiarko Richepin. [...] Albert DAYROLLES. »


● Journal de débats politiques et parlementaires, n° 30, Samedi 30 janvier 1915, p. 3, en rubrique « A l’Institut – Académie française. ».


« Séance du 28 janvier.

PRÉSIDENCE DE M. DE FREYCINNET, DIRECTEUR.

Quatorze académiciens assistent à la séance.
Les membres de la Compagnie ont appris que le fils de leur chancelier, M. Tiarko Richepin, avait été blessé au cours de l’un des combats qui se sont récemment livrés dans la région de Craonne. M. Jean Richepin, qui est parti voir son fils, hospitalisé à Orléans, n’assiste pas à la séance, qui est tout entière consacrée aux travaux du dictionnaire.
[...] »


● Le Figaro, n° 30, Mardi 30 janvier 1917, p. 3, en rubrique « Le Monde et la Ville – Renseignements mondains. ».

« Le compositeur Tiarko Richepin, lieutenant-pilote-aviateur, vient d'être cité à l'ordre du jour avec cette, citation :

" Pilote de chasse courageux et énergique. Malgré plusieurs accidents d'aviation et quoique très atteint par les fièvres paludéennes, est resté à son poste tout l'été, exécutant en Macédoine de nombreuses missions de barrage et de reconnaissance. " »


● Les Annales politiques et littéraires, n° 1.757, 25 février 1917, p. 178.

« Le fils du grand poète, le compositeur Tiarko Richepin, lieutenant-pilote-aviateur, vient d'être cité à l'ordre du jour avec cette citation :

" Pilote de chasse courageux et énergique. Malgré plusieurs accidents d'aviation et quoique très atteint par les fièvres paludéennes, est resté à son poste tout l'été, exécutant en Macédoine de nombreuses missions de barrage et de reconnaissance. " »


● Les Annales politiques et littéraires, n° 1.782, 19 août 1917, p. 158.

« Nous publions plus loin (*) une composition musicale écrite par Tiarko Richepin sur la fable de La Fontaine Le Coq et la Perle. Cette mélodie, chantée l'hiver dernier à l'Université des Annales, par Lucien Fugère, à la suite d'une conférence de Jean Richepin, obtint le plus vif succès... Tiarko a publié d'autres " fables chantées " d'après La Fontaine. Il y a versé sa verve originale et spirituelle. Le Coq et la Perle est une des plus réussies. »
___________________________________________________________________________

(*) Partition, p. 169.


● Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, T. 8, Fasc. 3. Exercice 1916-1917, p. 478 : Assemblée ordinaire du 16 mai 1917, Rapport de M. Pierre Véber, Vice-président.

« [...] Le lieutenant aviateur Jacques Richepin blessé et trois fois cité à l'ordre du jour ; son frère, le lieutenant Tiarko Richepin, blessé et cité à l'ordre du jour ; [...] »


● Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, T. 8, Fasc. 5. Exercice 1918-1919, p. 974 : Assemblée ordinaire du 14 mai 1919, Rapport de M. Edmond Guiraud, commissaire-rapporteur.

« [...] Le Lieutenant-aviateur Jacques Richepin a été fait chevalier de la Légion d'honneur en juillet 1918... il aurait dû l'être dès avant la guerre, au titre d'auteur dramatique, et sa croix eut été militarisée, bien vite, car il a l'héroïsme dans le sang, comme en témoignent les trois belles citations et la blessure que vos précédents rapporteurs ont saluées ici ! Mais quel honneur pour la récompense, quand elle hésite à se fixer sur la poitrine du soldat ou sur le cœur du poète également dignes d'elle ! Son frère, l'excellent compositeur Tiarko Richepin, a reçu également le ruban rouge au titre militaire, après deux blessures et trois citations magnifiques. [...] »


● Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, T. 9, Fasc. 1. Exercice 1919-1920, p. 100 : Assemblée ordinaire du 19 mai 1920, Rapport de MM. René Peter et Henry Gorsse.

« [...] Après la liste douloureuse des amis qui nous ont quittés, voici du moins la joie de vous faire connaître la liste des amis nouveaux-venus. Votre Commission a admis cette année au Sociétariat :

Sept Compositeurs :

MARCEL SAMUEL ROUSSEAU, le remarquable auteur de
Taras Boulba, au lendemain du succès de la Rôtisserie de la Reine Pédauque, le musicien charmant et si français qu'est CHARLES LEVADÉ. — HENRI CHRISTINE, à qui nous devions cent délicieuses chansons avant l'innombrable Phiphi. TIARKO RICHEPIN, troisième d'un nom illustre, qu'il sait porter brillamment, dans l'art comme au combat. — LÉO POUGET, aux rythmes entraînants. — HENRI GOUBLIER Fils, à la verve abondante, l'un de nos plus jeunes compositeurs. — FRANÇOIS PERPIGNAN, qui nous vint du pays des cigales, et pays des cigales, et que notre " Cigale " a deux fois accueilli. [...] ».
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Bien à vous,
Daniel.
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RSanchez95
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Re: Tiarko RICHEPIN

Message par RSanchez95 »

Bonjour Daniel,

:jap: :jap: :jap: Un grand merci pour votre aide et cette réponse très rapide et le temps passé pour avoir cherché et écrit le message.
Merci aussi pour les références, je vais regarder. Je suis souvent admiratif des réponses et l’aide que vous apportez sur le forum.

Merci d’être venu naviguer dans cette partie du forum et de m’avoir permit de bien avancer dans mes recherches sur les frères aviateurs RICHEPIN.

Je ne sais pas si c’est possible de déplacer ce sujet dans une autre rubrique, plus adaptée ? Je ne pensais pas avoir autant d’informations sur 1914-1918 et son parcours avant et après la guerre (1919-1920).

Bien cordialement.
Nicolas.
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- Joel Huret -
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Re: Tiarko RICHEPIN

Message par - Joel Huret - »

Ce sujet a été déplacé de la catégorie QUESTIONS & SUGGESTIONS vers la categorie Forum Pages d’Histoire: aviation par - Joel Huret -
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