Emile Chauvon est notaire, Emile Chauvon est un “terrible taureaux”, Emile Chauvon est Sergent- Major … Emile Chauvon est poète !!!
Affecté à la 3 de début 1916 à fin 1918, il publiera cinq années après la guerre un recueil de poèmes ….. Croquis pris sur le vif ou souvenirs vécus retranscris, ou il dresse un portrait particulier de ces jeunes pilotes avec qui il partagera sa vie deux années durant.
Je livre ici deux extraits “cocasses" de son ouvrage “ L’escadrille des cigognes et les chants du retour“
UN GESTE D'ANDRÉ DUBONNET
Pilote en 1917 à l'Escadrille des Cigognes
Vainqueur dans huit combats
Le Commandant de l'armée qui était en face de Moreuil lors de la poussée allemande contre les anglais en mars 1918,
se plaignait qu'un drachen allemand dominant Breteuil, que les avions affectés à sa destruction ne pouvaient atteindre,
gênait terriblement le mouvement de ses troupes.
Dubonnet lui promet de l'avoir.
Péronne était tombé sous ses coups ennemis,
Montdidier était pris, le canon faisait rage.
Or un jour Dubonnet qui n'avait pas dormi
Et dont les yeux fiévreux entrevoyaient l'orage
Qui grondait sur le front, rentre au bureau soudain,
Dit au Sergent-Major Mets ce pli dans ta caisse
« Je pars, affaire urgente et, mon Cher, si demain
« Je ne viens pas, tu peux l'ouvrir, je te le laisse ».
Dix heures : un branle-bas, autour des Bessonneaux,
Agite cette ruche affairée et bruyante
Des mécanos - on court - des exploits nouveaux
Sont dans l'air, on s'agite, et la foule grouillante
Se presse autour d'un spad criblé d'éclats d'obus.
Duhonnet saute à terre, on l'entoure et lui jure
Que si son appareil tout neuf est un rebus,
Un drachen ennemi paya cher sa facture.
« En face de Moreuil planait sur l'horizon
Un impudent drachen de forme « kolossale »,
« J'ai voulu simplement mordre à ce saucisson,
N'ayant pas déjeûné, j'avais pris la fringale ».
A midi Dubonnet dit au Chef, gentiment
« J'avais donné ma bourse à ceux de l'escadrille,
« Les boches ont refusé d'ouvrir mon testament
« Mais quand même,on boira le vin des joyeux drilles. »
CHAINAT DE VATAN
Tombeur de 10 avions ennemis
dès 1916.
Chainat nous venait de Vatan en Creuse,
Berrichon solide et bouillant Français
El plongeait toujours comme la macreuse,
Son attaque brusque et sa lutte heureuse
Avait fait de lui un des as parfaits.
Chainat nous venait de Vatan en Creuse,
Berrichon solide et bouillant Français.
Il beuglait plus fort que boeuf en pâture,
Quand il relançait son souple hispano.
Il vérifiait sa frêle armature
Et s'impatientait contre une fracture
Tempêtant, jurant à tous les échos
Il beuglait plus fort que boeuf en pâture,
Quand il relançait son souple hispano.
La guerre pour lui : c'était l'embuscade,
Où le plus adroit sort le moins meurtri ;
Un nuage épais, faisant barricade,
Il s'y faufilait pour guetter la rade
Et pour canarder le boche ahuri.
La guerre pour lui : c'était l'embuscade,
Où le plus adroit sort le moins meurtri.
Quand il bousculait un Fritz téméraire,
Sa voix grossissait tel un ouragan,
Et de loin, de loin, on l'entendait braire
Un Fritz ! un Fritz ! un !! Ce soir c'est la paire
“ Hardi mécanos ! faites du boucan !”
Quand il bousculait un Fritz téméraire,
Sa voix grossissait tel un ouragan.
De sa boîte à vent, ainsi qu'un grand diable,
Il se déclanchait et montrant les dents,
“ Tonnerre ! les salauds ! ah ! les misérables !
“ Mais Chainat n'est pas encore vulnérable ,
“ Ils m'en ont fourré, Messieurs, cependant;
“ Mais Chainat n'est pas pour eux vulnérable , ”
Disait ce grand diable, en montrant les dents.
Or un jour Chainat, après la rafale,
Atterrit, contrit comme un pèlerin.
Quid Novi ? On court. Chainat ne s'emballe;
Mais d'un ton très doux, triste et lacrymale
Nous dit “ Le derrière en a pris un brin,
Je crois bien Messieurs que deux trous de balles
Vont se disputer le bas de mes reins.”
Jean Emile Chauvon
Re: Jean Emile Chauvon
Bonjour,
je suppose que c'était pour éviter une rime creuse mais Chainat n'est pas de la Creuse mais de l'Indre. La Creuse n'est d'ailleurs pas dans le Berry. Ceci dit, ce témoignage est très intéressant.
merci
Didier
je suppose que c'était pour éviter une rime creuse mais Chainat n'est pas de la Creuse mais de l'Indre. La Creuse n'est d'ailleurs pas dans le Berry. Ceci dit, ce témoignage est très intéressant.
merci
Didier
www.aeroplanedetouraine.fr
"Il y a tout de même une justice sur terre, mais elle devrait bien augmenter la puissance de son moteur" - Maxime Lenoir
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- CTP
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Re: Jean Emile Chauvon
Bonjour
Et merci pour ces rimes qui donnent envie de connaître le reste.
Un ouvrage à se procurer?
Bien cordialement
Claude
Et merci pour ces rimes qui donnent envie de connaître le reste.
Un ouvrage à se procurer?
Bien cordialement
Claude
Claude Thollon-Pommerol
http://www.asoublies1418.fr accueille volontiers tout document personnel ou familial que vous souhaitez partager. Site en reconstruction. Soyez patients.
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- Charraud Jerome
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Re: Jean Emile Chauvon
Bonjour
En tout cas, merci, Gérault, pour ce texte. Sinon, même question que Claude.
Cordialement
Jérôme Charraud, un berrichon de la limite Marche-Berry (Vallée de la Creuse-Gargilesse)
A qui le dites vous!!!! Ne pas confondre Marche et Berry. Vatan est en plein dans la champagne berrichonne.Bonjour,
La Creuse n'est d'ailleurs pas dans le Berry.
En tout cas, merci, Gérault, pour ce texte. Sinon, même question que Claude.
Cordialement
Jérôme Charraud, un berrichon de la limite Marche-Berry (Vallée de la Creuse-Gargilesse)
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

Re: Jean Emile Chauvon
Bonjour à tous,
Pardon pour cette réponse tardive …. et pour la peine, je vais livrer d’autres extraits de ce livre de 191 pages !!!
A la question, est-ce un ouvrage à se procurer ???
L’ouvrage est en bonne place dans ma bibliothèque
Et si par hasard, sur ce livre vous tombez !!
N’oubliez pas Messieurs, de signer votre chèque !!
En dehors des approximations géographiques
A ces quelques vers je me suis laisser accrocher
A ce point de vue qui est plutôt atypique
Mais je laisserai à Brocard le soin de le conter
Gérault
EXTRAIT DE LA LETTRE DU COMMANDANT BROCARD ACCOMPAGNANT LA PREFACE
« Ce livre sera le plus beau souvenir que j'aurai de la guerre et c'est le plus bel hommage au «Cigognes» que j'ai « jamais lu. »
PREFACE DU COMMANDANT BROCARD
Mon cher Ami,
Il eût fallu, pour préfacer vos «silhouettes et souvenirs » un poète , plutôt qu'un soldat.
Car si j'ai réentendu dans vos vers la chanson des moteurs victorieux, si j'y ai revu la flamme héroïque de mes oiseaux de vingt ans, j'y ai retrouvé davantage encore la simplicité et la bonté de leur cœur que dissimulaient leur gaieté, leurs jeux bruyants, et leur ironie du drame et du danger.
Je ne savais pas comment on s'y prenait pour être poète : je croyais, du temps de mes écoles, qu'il fallait fapper l'oreille et l'imagination par la sonorité du verbe, la forme harmonieuse de la pensée, la recherche de l'expression qui heurte et qui reste, la description vivante et colorée qui séduit.
Tout cela est peut-être poésie et se reflète dans votre livre; Mais depuis, j'ai vécu j'ai surtout vu beaucoup mourir. Et maintenant je sais : la vraie poésie, est
celle qu'on écrit pour soi tout seul, avec son cœur quand il a battu et souffert. Voilà pourquoi, Mon cher Chauvon, j'aime vos chants, sonnets et ballades »
Je ne sais plus quel était votre âge VOUS aviez donc vingt ans, comme tout le monde. Et vos vers ont vingt ans.
Mais les quelques cheveux blancs qui adoucissaient vos tempes, vous avaient pourtant appris, au contact de mes beaux oiseaux en danger, à oublier vos inquiétudes pour souffrir de leurs souffrances, et vibrer de leur émotion.
Et vous aviez leur grande affection, que nous vous gardons tous aujourd'hui, car ils savaient que sous la tente du Sergent-Major où s'éparpillaient tant de papiers, battait le cour sensible et généreux d'un excellent homme, et d'un bon poète.
COMMANDANT BROCARD.
AU PÈRE, DORME,
Lieutenant tombé près de Reims
après un formidable duel aérien. Le
plus populaire pilote du groupe des
Cigognes, dont les exploits rivalisaient
avec ceux de Guynemer.
Râblé comme un Lorrain, nerveux, ayant du ventre
il sursaute en marchant tel un pneu trop gonflé,
Velu comme un ourson, dans sa carlingue il entre
En mâchant des jurons d'un ton peu camouflé.
C'est l'increvable Dorme, appliqueur de soufflets
Sur les trognes du boche, illustre dans le centre :
Aimé pour ses refrains, joyeux par son sifflet .....
Il a vingt fois frappé la bête dans son antre.
Le coup fait il descend, attrape sa badine,
Met un pied en croisé, dresse sa lourde échine
Puis il attend qu'on vienne à son « communiqué »….
Un éclair de combat sur ses traits s'illumine
Et l'on entend ces mots comme un bruit sourd de mine:
J'en ai bigorné deux, le troisième a piqué ! »
LES MÉCANOS-CAMBOUIS
Quand les As très pimpants s'envolent dans les vents
Et se couvrent de gloire, ils se couvrent de crasse
Les Cambouis, et la graisse, ainsi qu'une cuirasse,
Luit sur leurs coutils bleus en larges flots mouvants.
Debout dans les hangars, une heure avant le jour,
Ils vissent les écrous, vérifient l'allumage,
Mettent l'huile et l'essence, essuient le fuselage
Et gluants de ricin palpent le compte-tour.
. . . . . . . . . . . . . . .
Quand ils ont bien trimé, courbés sous le moteur
Et pendus aux haubans, qu'ils ont sur l'entoilage
Passé le badigeon et qu'ils sont tout en nage,
L'as en combinaison, comme un dieu protecteur,
Arrive le teint rose et les cheveux au vent
Il gravit la carlingue ainsi qu'un druide hirsute,
tâte le stabylo, en un geste savant,
Se penche, vérifie, inspecte, étreint, suppute.
Le pilote est content de son inspection.
Le second mécano, les deux bras sur l'hélice,
A grands renforts de reins, prend la compression.
« Essence, contact » ; la main du pilote glisse
Vers cette magnéto, dont les brusques à coups,
Parmi les mécanos, parmi les « reste à terre »
Ont emporté des bras et cassé des genoux.
Ça gaze il est parti: Malbrough s'en va-t-en guerre!
Et là-bas, au hangar, au soi dur et rugueux:
Tandis que l'avion fait un bruit de tonnerre,
le petit mécano, le cambouis, le sale gueux,
éponge et siffle un coup, pour oublier la guerre.
Emile Chauvon
Pardon pour cette réponse tardive …. et pour la peine, je vais livrer d’autres extraits de ce livre de 191 pages !!!
A la question, est-ce un ouvrage à se procurer ???
L’ouvrage est en bonne place dans ma bibliothèque
Et si par hasard, sur ce livre vous tombez !!
N’oubliez pas Messieurs, de signer votre chèque !!
En dehors des approximations géographiques
A ces quelques vers je me suis laisser accrocher
A ce point de vue qui est plutôt atypique
Mais je laisserai à Brocard le soin de le conter

EXTRAIT DE LA LETTRE DU COMMANDANT BROCARD ACCOMPAGNANT LA PREFACE
« Ce livre sera le plus beau souvenir que j'aurai de la guerre et c'est le plus bel hommage au «Cigognes» que j'ai « jamais lu. »
PREFACE DU COMMANDANT BROCARD
Mon cher Ami,
Il eût fallu, pour préfacer vos «silhouettes et souvenirs » un poète , plutôt qu'un soldat.
Car si j'ai réentendu dans vos vers la chanson des moteurs victorieux, si j'y ai revu la flamme héroïque de mes oiseaux de vingt ans, j'y ai retrouvé davantage encore la simplicité et la bonté de leur cœur que dissimulaient leur gaieté, leurs jeux bruyants, et leur ironie du drame et du danger.
Je ne savais pas comment on s'y prenait pour être poète : je croyais, du temps de mes écoles, qu'il fallait fapper l'oreille et l'imagination par la sonorité du verbe, la forme harmonieuse de la pensée, la recherche de l'expression qui heurte et qui reste, la description vivante et colorée qui séduit.
Tout cela est peut-être poésie et se reflète dans votre livre; Mais depuis, j'ai vécu j'ai surtout vu beaucoup mourir. Et maintenant je sais : la vraie poésie, est
celle qu'on écrit pour soi tout seul, avec son cœur quand il a battu et souffert. Voilà pourquoi, Mon cher Chauvon, j'aime vos chants, sonnets et ballades »
Je ne sais plus quel était votre âge VOUS aviez donc vingt ans, comme tout le monde. Et vos vers ont vingt ans.
Mais les quelques cheveux blancs qui adoucissaient vos tempes, vous avaient pourtant appris, au contact de mes beaux oiseaux en danger, à oublier vos inquiétudes pour souffrir de leurs souffrances, et vibrer de leur émotion.
Et vous aviez leur grande affection, que nous vous gardons tous aujourd'hui, car ils savaient que sous la tente du Sergent-Major où s'éparpillaient tant de papiers, battait le cour sensible et généreux d'un excellent homme, et d'un bon poète.
COMMANDANT BROCARD.
AU PÈRE, DORME,
Lieutenant tombé près de Reims
après un formidable duel aérien. Le
plus populaire pilote du groupe des
Cigognes, dont les exploits rivalisaient
avec ceux de Guynemer.
Râblé comme un Lorrain, nerveux, ayant du ventre
il sursaute en marchant tel un pneu trop gonflé,
Velu comme un ourson, dans sa carlingue il entre
En mâchant des jurons d'un ton peu camouflé.
C'est l'increvable Dorme, appliqueur de soufflets
Sur les trognes du boche, illustre dans le centre :
Aimé pour ses refrains, joyeux par son sifflet .....
Il a vingt fois frappé la bête dans son antre.
Le coup fait il descend, attrape sa badine,
Met un pied en croisé, dresse sa lourde échine
Puis il attend qu'on vienne à son « communiqué »….
Un éclair de combat sur ses traits s'illumine
Et l'on entend ces mots comme un bruit sourd de mine:
J'en ai bigorné deux, le troisième a piqué ! »
LES MÉCANOS-CAMBOUIS
Quand les As très pimpants s'envolent dans les vents
Et se couvrent de gloire, ils se couvrent de crasse
Les Cambouis, et la graisse, ainsi qu'une cuirasse,
Luit sur leurs coutils bleus en larges flots mouvants.
Debout dans les hangars, une heure avant le jour,
Ils vissent les écrous, vérifient l'allumage,
Mettent l'huile et l'essence, essuient le fuselage
Et gluants de ricin palpent le compte-tour.
. . . . . . . . . . . . . . .
Quand ils ont bien trimé, courbés sous le moteur
Et pendus aux haubans, qu'ils ont sur l'entoilage
Passé le badigeon et qu'ils sont tout en nage,
L'as en combinaison, comme un dieu protecteur,
Arrive le teint rose et les cheveux au vent
Il gravit la carlingue ainsi qu'un druide hirsute,
tâte le stabylo, en un geste savant,
Se penche, vérifie, inspecte, étreint, suppute.
Le pilote est content de son inspection.
Le second mécano, les deux bras sur l'hélice,
A grands renforts de reins, prend la compression.
« Essence, contact » ; la main du pilote glisse
Vers cette magnéto, dont les brusques à coups,
Parmi les mécanos, parmi les « reste à terre »
Ont emporté des bras et cassé des genoux.
Ça gaze il est parti: Malbrough s'en va-t-en guerre!
Et là-bas, au hangar, au soi dur et rugueux:
Tandis que l'avion fait un bruit de tonnerre,
le petit mécano, le cambouis, le sale gueux,
éponge et siffle un coup, pour oublier la guerre.
Emile Chauvon
- Charraud Jerome
- Messages : 7096
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
- Localisation : Entre Berry et Sologne
- Contact :
Re: Jean Emile Chauvon
Bonsoir
Je ne ferais pas de rimes, ni de vers:
Merci Gérault pour les infos et le texte transcris. S'agit-il de ce livre?
CHAUVON Emile
L'Escadrille des Cigognes et les chants du retour. Aux as de la guerre: Brocard, Guynemer, Védrines, Heurteaux, etc...
P. Albert Messein, 1923. In-12, 190pp., photos h.t., br;
Pour ceux que cela intéresse, il y en a plusieurs exemplaires sur marelibri.com.
Cordialement
Jérôme Charraud
Je ne ferais pas de rimes, ni de vers:
Merci Gérault pour les infos et le texte transcris. S'agit-il de ce livre?
CHAUVON Emile
L'Escadrille des Cigognes et les chants du retour. Aux as de la guerre: Brocard, Guynemer, Védrines, Heurteaux, etc...
P. Albert Messein, 1923. In-12, 190pp., photos h.t., br;
Pour ceux que cela intéresse, il y en a plusieurs exemplaires sur marelibri.com.
Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
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Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

Re: Jean Emile Chauvon
Bonsoir à tous, bonsoir Jérôme,
Il s'agit bien de ce livre !! Comprenant des poèmes dédiés à Brocard, à Védrines, aux Nieuports ( fraichement arrivés au front !!), à Chainat, Dorme, Guynemer, et aux cigognes ( le monome des cigognes).... à Bucquet, à Sanglier, Heurtaux, aux As des cigognes, aux observateurs et pilote tombés dans le Somme, à Auger, à Raymond, à Deullin, à De Latour, à Dunkerque ( les adieux à Brocard) à Dubonnet, à Bozon-Verduraz, à Fonck, aux mécanos (ci-dessus), une ode aux morts des cigognes, à Baylies, aux as et leur retour à la vie civile .. et quelques autres concernant la guerre en général ....
J'ai presque tout dit !!
Cordialement
Gérault
Il s'agit bien de ce livre !! Comprenant des poèmes dédiés à Brocard, à Védrines, aux Nieuports ( fraichement arrivés au front !!), à Chainat, Dorme, Guynemer, et aux cigognes ( le monome des cigognes).... à Bucquet, à Sanglier, Heurtaux, aux As des cigognes, aux observateurs et pilote tombés dans le Somme, à Auger, à Raymond, à Deullin, à De Latour, à Dunkerque ( les adieux à Brocard) à Dubonnet, à Bozon-Verduraz, à Fonck, aux mécanos (ci-dessus), une ode aux morts des cigognes, à Baylies, aux as et leur retour à la vie civile .. et quelques autres concernant la guerre en général ....
J'ai presque tout dit !!
Cordialement
Gérault