Bonjour
Le capitaine Quillien, commandant la N-37 et mort en 1916, a été gratifié de 4 victoires homologuées.
Or, le livre de Cony et Bailey donne la victoire du 5 juin 1915 comme étant sa deuxième, plus une probable le 29 juin 1915, puis une 3e le 21 février 1916 (et deux forcés à se poser dans leurs lignes le même jour).
Total : 3 (et non 4) et 3 probables.
Mais surtout : quelle est la date de sa 1ere victoire ?
Thierry
Les victoires du capitaine Quillien
- RSanchez95
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- Inscription : ven. juil. 03, 2009 2:00 am
Re: Les victoires du capitaine Quillien
Bonjour je ne réponds pas à votre question, mais connaissez-vous ce lien :
http://www.aeroplanedetouraine.fr/lenoir.htm
Il parle du combat du 25 juin 1915 et du Capitaine Quillien.
Cordialement.
Bobrah.
http://www.aeroplanedetouraine.fr/lenoir.htm
Il parle du combat du 25 juin 1915 et du Capitaine Quillien.
Cordialement.
Bobrah.
Re: Les victoires du capitaine Quillien
Merci,
je connais déjà.
TLR
je connais déjà.
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- RIO Jean-Yves
- Messages : 1169
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Re: Les victoires du capitaine Quillien
Bonjour à toutes et tous.
Pour faire également pendant au fil suivant :
pages1418/aviation-1914-1918/aviatik-ab ... 1148_1.htm
la notice sur le Capitaine QUILLIEN figurant dans le "Livre d'or du Collège Saint François-Xavier de VANNES"
où il ne fut élève qu'une année :
QUILLIEN Louis Joseph Marie
Capitaine aviateur . Commandant d’escadrille (9e)
Chevalier de la Légion d’honneur
Né à GUIDEL (Morbihan), le 29 mars 1884, élève à Saint François-Xavier (1900-1901), il se destina à la carrière des armes et se voua entièrement à l’aviation lorsque cette arme d’élite commença à être organisée, quelques années avant la guerre.
Il ne tarda pas à se distinguer dans ce périlleux métier et dès juillet 1914, quelques jours seulement avant la mobilisation, il fut l’objet d’un témoignage de satisfaction du Ministre de la guerre pour avoir accompli le voyage d’EPINAL à CHERBOURG dans des circonstances atmosphériques difficiles, avec une endurance et une énergie dignes d’éloges.
La guerre déclarée, le Lieutenant QUILLIEN ne devait pas tarder à se couvrir de gloire en effectuant toute une série de raids audacieux qui lui valurent rapidement d’être promu Capitaine et nommé Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre avec palme.
Cinq fois cité à l’ordre du jour avec de magnifiques motifs.
Première citation.
Lieutenant d’infanterie H.C., pilote de la 9e escadrille, a été nommé dans la Légion d’honneur au grade de Chevalier.
« A effectué des reconnaissances à longue portée dès les premiers jours de la mobilisation. A fait la plupart de ces reconnaissances, étant seul à bord, et a fourni des renseignements précis et fructueux. A, à l’heure actuelle, parcouru plus de 4.000 kil. dont la moitié au moins au-dessus du territoire ennemi et sous le feu de l’artillerie ennemi ».
JOFFRE
Deuxième citation : Ordre général n°141
« Ne cesse de donner des preuves de valeur et de dévouement, se réservant les plus difficiles et les plus périlleuses des missions données à son escadrille. Toujours le premier à partir à la poursuite des aéroplanes ennemis signalés ».
SARRAIL
Troisième citation : Ordre général n°145
« Pour l’habileté et l’audace de ses manœuvres, a mis son passager à même de soutenir à bonne portée, pendant plusieurs minutes, un combat aérien qui s’est terminé par la chute de l’ennemi ».
SARRAIL
Quatrième citation : Extrait de l’ordre général n°195
« Chef d’escadrille remarquable et pilote hors pair, vainqueur dans de nombreux combats aériens, notamment dans la journée du 21 février 1916 pendant laquelle il abattit un avion ennemi et força deux autres avions à atterrir. Cité 3 fois à l’ordre de l’armée ».
HUMBERT
Cinquième citation : Ordre n°2702 DI
« Officier aviateur, d’une bravoure exceptionnelle. S’est signalé en abattant, depuis le début de la campagne 4 avions ennemis dans nos lignes. Commandant un groupe d’avions de combat dont il avait su faire une unité de premier ordre, a tenu, bien que souffrant encore des suites d’un accident d’aviation, à donner l’exemple à ses pilotes en les conduisant au combat. A trouvé une mort glorieuse au cours de la lutte ».
JOFFRE
(p.297 & 298 - « Le Collège Saint François-Xavier de Vannes au champ d’honneur - 1914-1918 » - G.Beauchêne éditeur Paris - 1923)
===============
Bien cordialement
Jean-Yves
Pour faire également pendant au fil suivant :
pages1418/aviation-1914-1918/aviatik-ab ... 1148_1.htm
la notice sur le Capitaine QUILLIEN figurant dans le "Livre d'or du Collège Saint François-Xavier de VANNES"
où il ne fut élève qu'une année :
QUILLIEN Louis Joseph Marie
Capitaine aviateur . Commandant d’escadrille (9e)
Chevalier de la Légion d’honneur
Né à GUIDEL (Morbihan), le 29 mars 1884, élève à Saint François-Xavier (1900-1901), il se destina à la carrière des armes et se voua entièrement à l’aviation lorsque cette arme d’élite commença à être organisée, quelques années avant la guerre.
Il ne tarda pas à se distinguer dans ce périlleux métier et dès juillet 1914, quelques jours seulement avant la mobilisation, il fut l’objet d’un témoignage de satisfaction du Ministre de la guerre pour avoir accompli le voyage d’EPINAL à CHERBOURG dans des circonstances atmosphériques difficiles, avec une endurance et une énergie dignes d’éloges.
La guerre déclarée, le Lieutenant QUILLIEN ne devait pas tarder à se couvrir de gloire en effectuant toute une série de raids audacieux qui lui valurent rapidement d’être promu Capitaine et nommé Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre avec palme.
Cinq fois cité à l’ordre du jour avec de magnifiques motifs.
Première citation.
Lieutenant d’infanterie H.C., pilote de la 9e escadrille, a été nommé dans la Légion d’honneur au grade de Chevalier.
« A effectué des reconnaissances à longue portée dès les premiers jours de la mobilisation. A fait la plupart de ces reconnaissances, étant seul à bord, et a fourni des renseignements précis et fructueux. A, à l’heure actuelle, parcouru plus de 4.000 kil. dont la moitié au moins au-dessus du territoire ennemi et sous le feu de l’artillerie ennemi ».
JOFFRE
Deuxième citation : Ordre général n°141
« Ne cesse de donner des preuves de valeur et de dévouement, se réservant les plus difficiles et les plus périlleuses des missions données à son escadrille. Toujours le premier à partir à la poursuite des aéroplanes ennemis signalés ».
SARRAIL
Troisième citation : Ordre général n°145
« Pour l’habileté et l’audace de ses manœuvres, a mis son passager à même de soutenir à bonne portée, pendant plusieurs minutes, un combat aérien qui s’est terminé par la chute de l’ennemi ».
SARRAIL
Quatrième citation : Extrait de l’ordre général n°195
« Chef d’escadrille remarquable et pilote hors pair, vainqueur dans de nombreux combats aériens, notamment dans la journée du 21 février 1916 pendant laquelle il abattit un avion ennemi et força deux autres avions à atterrir. Cité 3 fois à l’ordre de l’armée ».
HUMBERT
Cinquième citation : Ordre n°2702 DI
« Officier aviateur, d’une bravoure exceptionnelle. S’est signalé en abattant, depuis le début de la campagne 4 avions ennemis dans nos lignes. Commandant un groupe d’avions de combat dont il avait su faire une unité de premier ordre, a tenu, bien que souffrant encore des suites d’un accident d’aviation, à donner l’exemple à ses pilotes en les conduisant au combat. A trouvé une mort glorieuse au cours de la lutte ».
JOFFRE
(p.297 & 298 - « Le Collège Saint François-Xavier de Vannes au champ d’honneur - 1914-1918 » - G.Beauchêne éditeur Paris - 1923)
===============
Bien cordialement
Jean-Yves
Recherches sur les régiments vannetais (116e & 316e RI, 28e & 35e RAC) et l'histoire de VANNES
http://vannes1418.canalblog.com/
http://vannes1418.canalblog.com/
Re: Les victoires du capitaine Quillien
Bonjour à tous,
Le 21 février 1916, " 15 avions allemands se dirigeant sur Revigny sont attaqués par la N 37. Quillien attaque 4 avions ennemis, force 3 à attérrir précipitamment dans leurs lignes, l'un piquant très brusquement.
Il abat le 4ème (L.V.G) dans la région de Givry-en-Argonne, les 2 aviateurs prisonniers.
Au cours du combat, un de nos avions est gravement atteint par balles et pilote obligé d'atterrir."
(Compte rendu des activités et d'opérations aériennes des unités ...)
Le pilote du L.V.G c'est lui, qui semble tout juste sorti de l'enfance,

(L'Image de la Guerre, mars 16)
Cette victoire vaut au capitaine Quillien une quatrième citation à l'ordre de l'armée faisant l'objet du message de Jean-Yves.
Pour en revenir au combat de juin 1915 à Béthelainville, la deuxième citation de Quillien (ordre général n° 141, postée par Jean-Yves) datée du 5 juin 1915 et les termes de sa lettre du 6 juin à sa mère indiquant qu'il a été cité la veille et qu'il le sera sans doute à nouveau pour avoir descendu un avion ennemi dans la matinée, fixe irréfutablement la date de son combat au dimanche 6 juin 1915.
La presse évoque ce combat à cette date quelques jours après avec photo à l'appui, idem pour le " compte rendu des activités et d'opérations ...."
( aucune allusion à Maxime Lenoir dans cette affaire).
Par ailleurs, et par l'intermédiaire de Mortane, Lenoir revendique une victoire le 5 juin à Sivry, avec l'aide de Quillien...pas impossible le 5.
Du 4 au 6 juin, la C 18 (Lenoir), ainsi que les MF 22 et C 11 étaient sur le secteur de Verdun, en repérage d'une pièce de 380 allemande tirant sur Verdun et éventuellement en chasse d'avions ennemis. La MS 37 était là en mission de chasse ( toutes ces escadrilles étaient soit basées à Verdun soit dans ses environs). La pièce de 380 est neutralisée le 6.
C'est vrai que Sivry n'est qu'à 2 km de Béthelainville, mais les deux sont à 8 km de Verdun !
Tout à fait plausible que le 5 juin 1915, avec la collaboration de Quillien, Lenoir ait descendu un aviatik à Sivry tout près de Béthelainville, mais sans doute pas le B 707.
Cordialement,
Alain
Le 21 février 1916, " 15 avions allemands se dirigeant sur Revigny sont attaqués par la N 37. Quillien attaque 4 avions ennemis, force 3 à attérrir précipitamment dans leurs lignes, l'un piquant très brusquement.
Il abat le 4ème (L.V.G) dans la région de Givry-en-Argonne, les 2 aviateurs prisonniers.
Au cours du combat, un de nos avions est gravement atteint par balles et pilote obligé d'atterrir."
(Compte rendu des activités et d'opérations aériennes des unités ...)
Le pilote du L.V.G c'est lui, qui semble tout juste sorti de l'enfance,

(L'Image de la Guerre, mars 16)
Cette victoire vaut au capitaine Quillien une quatrième citation à l'ordre de l'armée faisant l'objet du message de Jean-Yves.
Pour en revenir au combat de juin 1915 à Béthelainville, la deuxième citation de Quillien (ordre général n° 141, postée par Jean-Yves) datée du 5 juin 1915 et les termes de sa lettre du 6 juin à sa mère indiquant qu'il a été cité la veille et qu'il le sera sans doute à nouveau pour avoir descendu un avion ennemi dans la matinée, fixe irréfutablement la date de son combat au dimanche 6 juin 1915.
La presse évoque ce combat à cette date quelques jours après avec photo à l'appui, idem pour le " compte rendu des activités et d'opérations ...."
( aucune allusion à Maxime Lenoir dans cette affaire).
Par ailleurs, et par l'intermédiaire de Mortane, Lenoir revendique une victoire le 5 juin à Sivry, avec l'aide de Quillien...pas impossible le 5.
Du 4 au 6 juin, la C 18 (Lenoir), ainsi que les MF 22 et C 11 étaient sur le secteur de Verdun, en repérage d'une pièce de 380 allemande tirant sur Verdun et éventuellement en chasse d'avions ennemis. La MS 37 était là en mission de chasse ( toutes ces escadrilles étaient soit basées à Verdun soit dans ses environs). La pièce de 380 est neutralisée le 6.
C'est vrai que Sivry n'est qu'à 2 km de Béthelainville, mais les deux sont à 8 km de Verdun !
Tout à fait plausible que le 5 juin 1915, avec la collaboration de Quillien, Lenoir ait descendu un aviatik à Sivry tout près de Béthelainville, mais sans doute pas le B 707.
Cordialement,
Alain
Re: Les victoires du capitaine Quillien
Bonsoir à tous,
Pour infos:
Le livre qui vient d'être publié lors de la dissolution récente de l'E.C. 01-004 ne crédite le Cne Quillien que de 3 victoires...
source: EC 01-004 "Dauphiné" 1915-2010 "Le Meilleur".
Ce livre n'est pas des plus "pointus" pour 14/18 ...mais il est censé avoir de bonnes sources...
Cordialement
Luc
Pour infos:
Le livre qui vient d'être publié lors de la dissolution récente de l'E.C. 01-004 ne crédite le Cne Quillien que de 3 victoires...
source: EC 01-004 "Dauphiné" 1915-2010 "Le Meilleur".
Ce livre n'est pas des plus "pointus" pour 14/18 ...mais il est censé avoir de bonnes sources...
Cordialement
Luc
Re: Les victoires du capitaine Quillien
.
Bonjour à tous,
QUILLIEN Louis Joseph Marie
Né le 29 mars 1884 à Guidel (Morbihan), au lieu-dit « Cruguel », tué le 3 avril 1916 à Sainte-Ménehould (Marne) dans un accident d’avion. Capitaine pilote, commandant l’Escadrille N. 37, du 1er Groupe d’aviation ; matricule au corps ..., classe 1904, n° 822 au recrutement de Lorient.
• Fils d’ Yves Marie QUILLIEN, né le 2 janvier 1839 à Guidel, et de Marie Françoise Angélique GOULIAN, née le 2 avril 1844 à Guidel, cultivateurs ; époux ayant contracté mariage à Guidel, le 9 avril 1863 (Registre des actes de mariage de la commune de Guidel, Année 1863, f° 19, acte n° 35 – Registre des actes de naissance de la commune de Guidel, Année 1884, f° 8, acte n° 27).
• Petit-fils de :
– Joseph Marie Cyprien QUILLIEN et Marie Anne EVEN, son épouse, cultivateurs ;
– Joseph Marie GOULIAN et Marie Françoise Angélique LE GAL, son épouse, cultivateurs.
____________________
En 1900 et 1901, élève au Collège Saint François-Xavier de Vannes (Morbihan).
Engagé volontaire pour trois ans à Lorient le 24 octobre 1904 étant destiné à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr.
Admis le 27 octobre 1904 dans cette école à la suite du concours ouvert la même année. 89e Promotion, dite « du Centenaire d’Austerlitz ». Classé 165e sur 296 élèves à l’issue dudit concours (J.O. 13 sept. 1904, p. 5.606). Classé 222e sur 300 à l’issue de l’examen de sortie de l’école (J.O. 31 août 1906, p. 6.024).
Par décret en date du 12 septembre 1906 (J.O. 16 sept. 1906, p. 6.319), nommé au grade de sous-lieutenant à compter du 1er octobre 1906, étant affecté au 25e Régiment d’infanterie.
Par décret en date du 12 septembre 1908 (J.O. 13 sept. 1908, p. 6.371), promu au grade de lieutenant à compter du 1er octobre 1908, étant affecté au 35e Régiment d’infanterie.
... / ...
Par ordre du 12 septembre 1914, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants – citation collective – (J.O. 25 sept. 1914, p. 8.037) :
« Aviation.
MM. Quillien, lieutenant, aviateur,
Bordes, lieutenant, aviateur,
Moineau, sous-lieutenant, aviateur,
Poggi, sergent, aviateur,
Ont effectué avec la plus grande hardiesse des reconnaissances nombreuses et fructueuses, soumis le plus souvent au tir des canons spéciaux de l’ennemi et rapportant des renseignements très importants et précis. (Ordre du 12 septembre 1914.) »
Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 24 octobre 1914 (J.O. 28 oct. 1914, p. 8.450 et 8.452), nommé au grade de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« M. Quillien (L.-J.-M.), lieutenant d’infanterie hors classe, pilote de la 9e escadrille : a effectué des reconnaissances à longue portée dès les premiers jours de la mobilisation. A fait la plupart de ces reconnaissances à longue portée étant seul à bord, et a fourni des renseignements précis et fructueux. A, à l’heure actuelle, parcouru plus de 4.000 kilomètres, dont la moitié au moins au dessus du territoire ennemi et sous le feu de l’artillerie ennemie. ».
Par ..., promu au grade de capitaine à compter du ...
Fin Janvier 1915, prend le commandement de l’Escadrille M.S. 37 – renommé N. 37 en Juillet 1915 –, unité constituée le 23 janvier 1915 sur le terrain de Châteaufort (Seine-et-Oise – aujourd’hui Yvelines –).
Par ordre général n° 141 du 5 juin 1915, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 9 juill. 1915, p. 4.656) :
« QUILLIEN (Louis), capitaine commandant l’escadrille 37 : ne cesse de donner des preuves de valeur et de dévouement, se réservant les plus difficiles et les plus périlleuses des missions données à son escadrille. Toujours le premier à partir à la poursuite des aéroplanes ennemis signalés ».
Par ordre n° 2.702 D.I. du 7 avril 1916, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 25 mai 1916, p. 4.646) :
« QUILLIEN (Louis-Joseph-Marie), capitaine pilote commandant l'escadrille N. 37 : officier aviateur d’une bravoure exceptionnelle. S’est signalé en abattant, depuis le début de la campagne, quatre avions ennemis dans nos lignes. Commandant un groupe d’avions de combat dont il avait su faire une unité de premier ordre, a tenu, bien que souffrant encore des suites d’un accident d’aviation, à donner l’exemple à ses pilotes en les conduisant au combat. A trouvé une mort glorieuse au cours de la lutte. »
Bonjour à tous,
QUILLIEN Louis Joseph Marie
Né le 29 mars 1884 à Guidel (Morbihan), au lieu-dit « Cruguel », tué le 3 avril 1916 à Sainte-Ménehould (Marne) dans un accident d’avion. Capitaine pilote, commandant l’Escadrille N. 37, du 1er Groupe d’aviation ; matricule au corps ..., classe 1904, n° 822 au recrutement de Lorient.
• Fils d’ Yves Marie QUILLIEN, né le 2 janvier 1839 à Guidel, et de Marie Françoise Angélique GOULIAN, née le 2 avril 1844 à Guidel, cultivateurs ; époux ayant contracté mariage à Guidel, le 9 avril 1863 (Registre des actes de mariage de la commune de Guidel, Année 1863, f° 19, acte n° 35 – Registre des actes de naissance de la commune de Guidel, Année 1884, f° 8, acte n° 27).
• Petit-fils de :
– Joseph Marie Cyprien QUILLIEN et Marie Anne EVEN, son épouse, cultivateurs ;
– Joseph Marie GOULIAN et Marie Françoise Angélique LE GAL, son épouse, cultivateurs.
____________________
En 1900 et 1901, élève au Collège Saint François-Xavier de Vannes (Morbihan).
Engagé volontaire pour trois ans à Lorient le 24 octobre 1904 étant destiné à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr.
Admis le 27 octobre 1904 dans cette école à la suite du concours ouvert la même année. 89e Promotion, dite « du Centenaire d’Austerlitz ». Classé 165e sur 296 élèves à l’issue dudit concours (J.O. 13 sept. 1904, p. 5.606). Classé 222e sur 300 à l’issue de l’examen de sortie de l’école (J.O. 31 août 1906, p. 6.024).
Par décret en date du 12 septembre 1906 (J.O. 16 sept. 1906, p. 6.319), nommé au grade de sous-lieutenant à compter du 1er octobre 1906, étant affecté au 25e Régiment d’infanterie.
Par décret en date du 12 septembre 1908 (J.O. 13 sept. 1908, p. 6.371), promu au grade de lieutenant à compter du 1er octobre 1908, étant affecté au 35e Régiment d’infanterie.
... / ...
Par ordre du 12 septembre 1914, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants – citation collective – (J.O. 25 sept. 1914, p. 8.037) :
« Aviation.
MM. Quillien, lieutenant, aviateur,
Bordes, lieutenant, aviateur,
Moineau, sous-lieutenant, aviateur,
Poggi, sergent, aviateur,
Ont effectué avec la plus grande hardiesse des reconnaissances nombreuses et fructueuses, soumis le plus souvent au tir des canons spéciaux de l’ennemi et rapportant des renseignements très importants et précis. (Ordre du 12 septembre 1914.) »
Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 24 octobre 1914 (J.O. 28 oct. 1914, p. 8.450 et 8.452), nommé au grade de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :
« M. Quillien (L.-J.-M.), lieutenant d’infanterie hors classe, pilote de la 9e escadrille : a effectué des reconnaissances à longue portée dès les premiers jours de la mobilisation. A fait la plupart de ces reconnaissances à longue portée étant seul à bord, et a fourni des renseignements précis et fructueux. A, à l’heure actuelle, parcouru plus de 4.000 kilomètres, dont la moitié au moins au dessus du territoire ennemi et sous le feu de l’artillerie ennemie. ».
Par ..., promu au grade de capitaine à compter du ...
Fin Janvier 1915, prend le commandement de l’Escadrille M.S. 37 – renommé N. 37 en Juillet 1915 –, unité constituée le 23 janvier 1915 sur le terrain de Châteaufort (Seine-et-Oise – aujourd’hui Yvelines –).
Par ordre général n° 141 du 5 juin 1915, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 9 juill. 1915, p. 4.656) :
« QUILLIEN (Louis), capitaine commandant l’escadrille 37 : ne cesse de donner des preuves de valeur et de dévouement, se réservant les plus difficiles et les plus périlleuses des missions données à son escadrille. Toujours le premier à partir à la poursuite des aéroplanes ennemis signalés ».
Par ordre n° 2.702 D.I. du 7 avril 1916, cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 25 mai 1916, p. 4.646) :
« QUILLIEN (Louis-Joseph-Marie), capitaine pilote commandant l'escadrille N. 37 : officier aviateur d’une bravoure exceptionnelle. S’est signalé en abattant, depuis le début de la campagne, quatre avions ennemis dans nos lignes. Commandant un groupe d’avions de combat dont il avait su faire une unité de premier ordre, a tenu, bien que souffrant encore des suites d’un accident d’aviation, à donner l’exemple à ses pilotes en les conduisant au combat. A trouvé une mort glorieuse au cours de la lutte. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.