Bonjour Shadoko
Voici ce que j'ai en magasin:
Bonsoir Blake. Merci pour cette image que je ne connaissais pas. Mais, d'après les journaux d'époque, Il y a eu de la casse à l’atterrissage : l'hélice, le train et/ou le bâti moteur. Cette image a donc été prise avant la traversée, ou après réparation.
Par exemple, voilà le texte de
Flight , pages 458 et 459, numéro du 31 juillet 1909 :
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Although the arrival was noticed from afar by several, and M. Fontaine was on the chosen part of the cliff at Dover, yet even he failed to see the real landing, and P.C. Stanford was the only eye-witness of this great historic event, the landing on British soil of the first flyer to cross the Channel.
The actual contact with terra-firma was rather abrupt; in fact, not only was the propeller broken, but that part of the framework which carries the engine was also damaged. Mishaps of this sort, however, are absolutely negligible by comparison with the success of the main Daily Mail prize, and was none the worse for it, nor in all probability would his machine have been damaged had he been familiar with the site on which he was forced to alight."
Et dans
l'Aérophile du 1er août 1909 pages 350 et 351 :
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Voici comment Blériot a fait à notre excellent confrère, Frantz Beichel, du Figaro, le récit de sa traversée :
.../...
Placé au milieu d'une prairie hérissée de bâtiments rouges, se tenait précisément un ami, M. Fontaine, qui m'avait averti qu'il s'y tiendrait et y agiterait un immense drapeau tricolore. La vue du cher drapeau m'alla au coeur, je fus ravi d'avoir renoncé à la plage, et puis, il me sembla que c'était beaucoup mieux d'aller là-haut, sur l'altière falai.se. prendre contact avec le sol ami de l'Angleterre. Passant par-dessus le port et ses magnifiques navires de guerre, je piquai droit sur le point où l'on m'appelait, et quelques minutes après j'atterrissais dans le creux de Folcland, un peu violemment, par suite de coups de vent qui affolèrent mon aéroplane. Dans le choc, j'ai faussé une roue et brisé mon hélice. Qu'importe, j'avais triomphé.
II n'y avait là que deux personnes, M. Fontaine et un autre de nos amis, M. Marmier. Quelques paysans accoururent bientôt, il est vrai. On plaça sous leur garde mon oiseau blessé et je montai dans une automobile, je me rendis en toute hâte à Douvres, pour avoir des nouvelles de ma femme et de L'Escopette, à bord de laquelle elle se trouvait."
Ce que je cherche, c'est une vue de l'avant de l'appareil avant réparation. Sans doute il n'était pas "commercial" de publier des photos de l'hélice brisée, son constructeur présumé, Lucien Chauvière, étant omniprésent dans les journaux de l'époque, tant dans les pages publicitaires que dans les textes. Mais bon, ça me paraît quand même incroyable de ne pas trouver une seule photo avec l'hélice ayant servi à la traversée encore montée sur l'appareil.
PM