FM LEWIS

[TOF]

Bonsoir

Pour ceux qui ne sauraient pas garnir règlementairement le chargeur de leur FM Lewis, la recette officielle d'après le fascicule d'instruction de la section technique de l'aéronautique militaire 1917

Bonne soirée

cordialement
Tof

[albin denis]

Bonjour à tous,


Christophe,

à voir le nom marqué sur la couverture, ce militaire devait connaître cette notice par cœur !

Son CV : Soldat de 2ème classe Jean Pierre Galbrun – Bombardier mitrailleur – Né le 10.05.1895 à Montsoreau (Maine et Loire) – Avant guerre Comptable – Appelé au 70ème RI – Passé à l’aviation, le 02.10.1917 comme bombardier – Différentes unités : 70ème RI – Ecole de tir de Cazaux – Ecole du Crotoy jusqu’au 06.01.1918 – Ecole de tir aérien de Cernon, du 19.01 au 26.02.1918 - Il a surement été muté à une des escadrilles de bombardement qui ont été stationnées sur ce terrain (à confirmer).

Quand j'aurais terminé mon tri des citations, je verrais si son nom peut être associé à une escadrille en particulier.

Ce livret lui a surement été remis lors de son stage de tir de l'école de Cazaux, ou plus tardivement à Cernon (51).

Il est toujours intéressant que pourvoir donner un nom et quelque fois un visage à un document d'époque.
Je pense que ce livret n'étudie que l'arme (démontage-remontage-nettoyage-pièces-coupes et plans des pièces)
mais ne détaillent pas les différents montages sur avions. Si ce n'était pas le cas, peux tu me le préciser.

Bien cordialement

Albin

[TOF]

Bonjour

c'est bien l'homme , le fascicule vient du Maine et loire.Merci bien pour toutes ces informations.

En ce qui concerne le contenu du fascicule , rien sur le montage sur avions, comme tu le dis il s'agit du remontage demontage......de la "bébête"

cordialement
christophe

[antoinedeverdun]

Bonjour,

auriez vous une photo de ce FM ?

cdt, Antoine.

[Alain Dubois-Choulik]

Bonjour
Antoine, toi qu'on a vu l'arme à la main, tu te documentes ? Voila la bêêêête


Un siècle d'avance sur le Chauchat (je vais me faire des amis)
Reste à lire par exemple les épisodes où les britanniques foncent Lewis à la hanche, John Rambo n'a rien inventé.
Cordialement
Alain

[TOF]

Bonjour

belle bête effectivement!!! les sturm bataillons allemands les ont aussi utilisés (armes de prise).

Sur ou dans les avions la crosse était remplacée par une poignée pistolet.

Corialement
TOF

[TOF]

A propos de la poignée pistolet, j'ai peut être raconté une anerie cela reste à confirmer par les spécialistes,

dans le fascicule il est question d'un système allègement ST Aé permettant de diminuer le poids de l'arme
quelqu'un sait il ce que cela veut dire??

D'avance merci
cordialement
TOF

[TOF]

finalement le système ST Aé, c'est peut être ça, à confirmer

photo tirée de la revue Icare

[Alain Dubois-Choulik]

Bonjour,
Il a été aussi utilisé dans sa version "terrestre" (US) avec radiateur et refroidisseur

une vue plus rapprochée de l'installation sur avion, ici avec un manchon protège canon et tube-récupérateur.

la crosse est remplacée par .. une poignée.
Cordialement
Alain
PS : je me trompe ou il y a quelque temps quelqu'un avait posté une très belle vue avec une double Lewis sur avion ?
PPS : 'm'semblait bien que le plan du modèle pour avion était quelquepart :

[ALVF]

Bonjour,

Je ne pouvais pas passer sur la phrase d'Alain affirmant que le Lewis avait "un siècle d'avance sur le Chauchat" sans réagir!

J'invite tout d'abord les lecteurs à lire le livre de Gérard Demaison "Honour Bound-The Chauchat Machine Rifle" édité au Canada en 1995 en langue anglaise.Ce livre décrit les conditions de production de ce fusil-mitrailleur.Pour résumer, c'est la technique de production du Chauchat qui avait 40 années d'avance: petit nombre de pièces usinées, emploi de la tôle pliée,etc...toutes techniques qui seront reprises pendant la seconde guerre mondiale!Les conditions de production dans les usines de cycles Gladiator qui construisirent le Chauchat n'étaient pas malheureusement en 1915 celles que l'on pouvait atteindre 40 ans plus tard chez Mauser ou dans les arsenaux russes ou anglais.
La problématique était simple: valait-il mieux construire 260.000 Chauchat ou, disons, 30 000 Lewis?

Le Lt-Cl Chauchat aurait voulu construire en série "sa" mitrailleuse CS (Chauchat-Sutter) en essai depuis 1911 qui fonctionnait comme une horloge même avec la cartouche française de 8mm mais qui ,suivant les fortes paroles d'un officier du G.Q.G., était "sculptée" dans de l'acier, ce qui voulait dire que les manufactures d'armes n'auraient pu en construire que quelques milliers.

Le Lt-Cl Chauchat est mort à la tâche dans un train de nuit Saint-Etienne-Paris, ses amis ont pensé que ce sont les émanations des fumées de munitions respirées pendant des décennies qui ont provoqué la crise pulmonaire qui l'a tué.Cet officier a en effet passé toute sa vie dans les commissions d'expériences de l'armement de petit calibre, il a mis au point des cartouches exceptionnellement modernes que les Américains eux-mêmes estiment avoir 50 années d'avance de conception, il a travaillé sur le fusil semi-automatique qui devait commencer à armer notre infanterie vers 1915 ou 1916 si la guerre n'avait pas eu lieu, enfin ses travaux à la Section Technique de l'Artillerie sur les mitrailleuses légères prouvent encore la valeur technique de cet officier.
On ne peut reprocher à ce concepteur de ne pas avoir trouvé dans la France mobilisée de la guerre les conditions de production d'une arme fiable.
J'ajouterai enfin un fait peu connu, le Capitaine Chauchat remporta en 1900 le titre de champion de tir au revolver dans le plus grand concours de tir jamais organisé en France qui regroupa plusieus milliers de tireurs à Satory de juin à juillet 1900 à l'occasion de l'exposition universelle de cette année là.

La lecture du livre précité devrait vous montrer que les témoignages de combattants français et américains sur le Chauchat sont très variables et ne vont pas tous dans le même sens!
Vous avez bien sûr compris que je classe cet officier dans la liste des grands concepteurs et qu'il est toujours délicat de juger sommairement un technicien de la valeur du Lt-Cl Chauchat.
Cordialement, Guy.